LA PASSE

Vanessa Larré nous plonge au cœur du féminin pluriel. Tel un journal de bord dépliant sa trame au fil du temps, La Passe rassemble trois générations de femmes qui donnent corps et voix à leur histoire intime et à l’expérience de la prostitution. Un kaléidoscope de récits et d’images particulièrement saisissant…

Leurs mots entrelacés aux histoires archétypales inscrites dans notre culture dessinent les contours d’un modèle féminin qui va croiser le destin de Catherine T., ancienne prostituée présente sur le plateau. Vanessa Larré, auteure et metteuse en scène suisse, observe au microscope depuis plus de deux ans le féminin abîmé avec la volonté de faire entendre la parole des femmes exclues, écartées de la sphère visible de l’espace social. Approcher leur histoire intime pour éclairer l’universalité de la condition humaine et proposer une tentative de réparation, de transformation, de métamorphose. Un puzzle de portraits sensibles qui dessine une certaine géographie du féminin.

INSTALLATION EN ÉCHO À LA CRÉATION DE VANESSA LARRÉ
LA PASSE DES 12 ET 13 NOV.

« Deux cabines jumelles reliées entre elles par une vitre sans teint, invite un par un le public à prendre place à l’intérieur. L’une d’elle est consacrée aux paroles de femmes, l’autre à celles d’hommes. Le principe du peep show est en jeu, on passe de regardé à regardant selon qu’on occupe l’une ou l’autre place. Chaque cabine peut accueillir une personne à la fois, le temps de visite est limité à dix minutes, soit le temps d’une passe.
On ne peut entendre l’intégralité des témoignages qu’en renouvelant la visite. Ou se contenter de ce qu’on a entendu, vu, éprouvé. Quand je démarre ce projet d’écriture théâtrale, je recueille des témoignages de femmes et d’hommes liés à la prostitution traditionnelle : prostituées, clients, actrices,… J’ai toujours senti que je devais à toutes ces personnes qui ont accepté de me parler, de les donner à entendre. Et je sais que ces voix font écho à ma propre histoire, sans savoir exactement quelle ombre elles viennent éclairer. La passe est un témoin, une installation qui invite le public à s’immerger dans l’écoute de ces vies. Ce sont les portes vers « la passe intime », cette frontière intérieure qui délimite le territoire de notre identité profonde, et la tentation de la transgression.
C’est par là que tout commence et l’origine de l’écriture de la pièce La passe.
L’installation pourra se visiter avant ou après le spectacle, elle fonctionne comme objet de dialogue avec la pièce. Le spectateur regarde et écoute ce qui se passe sur scène comme « déplacé » de l’intérieur par les sensations qu’il a vécues durant son immersion dans les cabines. Que le public choisisse de s’immerger dans l’installation avant ou après le spectacle, sa perception sera contaminée par son expérience de visiteur. »
Vanessa Larré

Saison 19/20
made in Annecy

+ INSTALLATION VISIBLE DANS LE HALL DU THÉÂTRE
LES MAR.12 ET MER.13 NOV. DÈS 12H30
JUSQU’APRÈS LA FIN DES REPRÉSENTATIONS
DÉCONSEILLÉE AUX -16 ANS

MAR.12 | MER.13 NOV.
À 20H30
EN CRÉATION | DURÉE ENV. 1H20
LIEUSALLE DE CRÉATION

TARIF C

?×
Plein tarif Tarif réduit Tarif abonné Tarif abonné réduit Tarif -12 ans
A+ 31 26 26 13 10  €
A 27 22 22 10 8  €
B 24 19 19 10 8  €
C 20 15 15 10 8  €
P&G 10 10 10 10 8  €
TS Tarif spécial
TAS Tarif L'Auditorium Seynod
(21 € / 14 € / 12 € / 10 € / 7 €)
TM Tarif Malraux, Scène nationale Chambéry Savoie
(25 € / 18 € / 12 €)
TU Tarif unique
EL Entrée libre

écriture et mise en scène Vanessa Larré
avec Camille Dagen, Laurence Mayor, Catherine T.
scénographie et création vidéo Marion Lachaise
création sonore Stan Bruno Valette
dramaturgie Valérie Bert costumes Ariane Vialet
création lumière Julien Chatenet
régie générale Camille Urvoy
production, développement Dantès Pigeard

production déléguée PARCELLE112
coproduction Bonlieu scène nationale Annecy, Théâtre national de Bretagne
avec la participation artistique du Jeune théâtre national
avec le soutien de CENTQUATRE-Paris, CDN d’Orléans, La Ménagerie de Verre, Théâtre Ouvert, La Chartreuse de Villeneuve-lez-Avignon, Stanley G. Woodward, Fonds de dotation POROSUS et les Amis du Bus des Femmes.

La Passe est lauréat de l’aide à la création de textes dramatiques – ARTCENA

Spectacle accompagné et soutenu par Le Club Création

Vanessa Larré est née en Suisse à Genève où elle obtient un diplôme de l’École supérieur de commerce avant de fréquenter le Conservatoire d’art dramatique de la ville. En 1993, elle est reçue au Conservatoire national supérieur d’art dramatique (CNSAD) de Paris (1993-1996). Elle poursuit une carrière de comédienne au théâtre, au cinéma et à la télévision de 1993 à 2010 avant de mettre en scène son premier projet – Concert à la carte (2011) de Franz Xaver Kroetz, puis un second, le diptyque – Femmes (d’)intérieur (2014), réunissant deux pièces du même auteur – Concert à la carte et Perspectives ultérieures. À l’occasion de cette création, elle a été artiste associée au CDN Orléans/Loiret/Centre (2013-2014). En 2014, elle co-adapte et met en scène King Kong théorie, de Virginie Despentes au Théâtre La Pépinière à Paris, diffusé au Théâtre national populaire (TNP) Villeurbanne en 2017. La pièce est reprise du 25 mai au 7 juillet 2018 au Théâtre de L’Atelier à Paris et poursuivra son exploitation dans le même lieu à partir du 4 octobre 2018. Parallèlement, elle participe dans le cadre des Chantiers nomades, à un cycle de formation en trois étapes avec le metteur en scène Krystian Lupa (2012 à 2015). Elle enseigne le théâtre à Paris et à Orléans, collabore à des actions menées par le collectif Zirlib et anime un atelier en 2016 à la MAF du Centre pénitentiaire de Saran en région Centre en collaboration avec le CDN Orléans. Elle réalise un court-métrage À l’intérieur, à partir de ce travail en prison. Elle co-écrit deux scénarios de long-métrage : Nachtzug (qui a reçu le soutien de la fondation Beaumarchais) et Voir le jour; un scénario de court-métrage La mer des Sargasses, d’après Naissance des fantômes de Marie Darrieussecq.
À voir aussi

Distributions Crédits

écriture et mise en scène Vanessa Larré
avec Camille Dagen, Laurence Mayor, Catherine T.
scénographie et création vidéo Marion Lachaise
création sonore Stan Bruno Valette
dramaturgie Valérie Bert costumes Ariane Vialet
création lumière Julien Chatenet
régie générale Camille Urvoy
production, développement Dantès Pigeard

production déléguée PARCELLE112
coproduction Bonlieu scène nationale Annecy, Théâtre national de Bretagne
avec la participation artistique du Jeune théâtre national
avec le soutien de CENTQUATRE-Paris, CDN d’Orléans, La Ménagerie de Verre, Théâtre Ouvert, La Chartreuse de Villeneuve-lez-Avignon, Stanley G. Woodward, Fonds de dotation POROSUS et les Amis du Bus des Femmes.

La Passe est lauréat de l’aide à la création de textes dramatiques – ARTCENA

Spectacle accompagné et soutenu par Le Club Création

Biographie

Vanessa Larré est née en Suisse à Genève où elle obtient un diplôme de l’École supérieur de commerce avant de fréquenter le Conservatoire d’art dramatique de la ville. En 1993, elle est reçue au Conservatoire national supérieur d’art dramatique (CNSAD) de Paris (1993-1996). Elle poursuit une carrière de comédienne au théâtre, au cinéma et à la télévision de 1993 à 2010 avant de mettre en scène son premier projet – Concert à la carte (2011) de Franz Xaver Kroetz, puis un second, le diptyque – Femmes (d’)intérieur (2014), réunissant deux pièces du même auteur – Concert à la carte et Perspectives ultérieures. À l’occasion de cette création, elle a été artiste associée au CDN Orléans/Loiret/Centre (2013-2014). En 2014, elle co-adapte et met en scène King Kong théorie, de Virginie Despentes au Théâtre La Pépinière à Paris, diffusé au Théâtre national populaire (TNP) Villeurbanne en 2017. La pièce est reprise du 25 mai au 7 juillet 2018 au Théâtre de L’Atelier à Paris et poursuivra son exploitation dans le même lieu à partir du 4 octobre 2018. Parallèlement, elle participe dans le cadre des Chantiers nomades, à un cycle de formation en trois étapes avec le metteur en scène Krystian Lupa (2012 à 2015). Elle enseigne le théâtre à Paris et à Orléans, collabore à des actions menées par le collectif Zirlib et anime un atelier en 2016 à la MAF du Centre pénitentiaire de Saran en région Centre en collaboration avec le CDN Orléans. Elle réalise un court-métrage À l’intérieur, à partir de ce travail en prison. Elle co-écrit deux scénarios de long-métrage : Nachtzug (qui a reçu le soutien de la fondation Beaumarchais) et Voir le jour; un scénario de court-métrage La mer des Sargasses, d’après Naissance des fantômes de Marie Darrieussecq.
À voir aussi