LA DAME AUX CAMÉLIAS
ANNULÉ

Un décor rouge grenat ; couleur de la passion, couleur des gouttes de sang sur le mouchoir de Marguerite, couleur de l’enseigne des maisons closes du XIXe siècle, bordels raffinés où la luxure se chorégraphie… Dans un écrin superbement dépouillé, Arthur Nauzyciel porte à incandescence ce célèbre drame d’amour absolu et c’est totalement bouleversant.

Pour l’amour fou du bel Armand, c’est sa vie qu’elle a donnée. Mais la véritable tragédie de Marguerite Gautier, courtisane sublime atteinte de tuberculose, n’est-elle pas la mise en cause brûlante des contradictions de la bourgeoisie paternaliste du XIXe siècle ? Une classe sociale qui se crée des oasis de plaisirs débauchés pour les condamner ensuite ? L’adaptation de cette histoire intime et politique, qui a inspiré La Traviata à Giuseppe Verdi, puise autant dans le roman que dans la pièce de Dumas fils. Elle trace en filigrane cette dénonciation à travers un drame flamboyant et désespéré. Marie-Sophie Ferdane est l’âme de ce rituel poignant et sensuel, présence évanescente, d’une folle dignité, irradiante d’intensité. Simplement superbe… Histoire de cœur, histoires de corps, Arthur Nauzyciel livre ici une merveille de mise en scène et révèle l’archétype de l’héroïne romantique.

Saison 20/21

ANNULÉ

JEU.8 | VEN.9 AVR.
JEU. À 19H | VEN. À 20H30
DURÉE 2H45
À PARTIR DE 16 ANS
LIEUGRANDE SALLE

TARIF A

?×
Plein tarif Tarif réduit Tarif abonné Tarif abonné réduit Tarif -12 ans
A+ 31 26 26 13 10  €
A 27 22 22 10 8  €
B 24 19 19 10 8  €
C 20 15 15 10 8  €
P&G 10 10 10 10 8  €
TS Tarif spécial
TAS Tarif L'Auditorium Seynod
(21 € / 14 € / 12 € / 10 € / 7 €)
TM Tarif Malraux, Scène nationale Chambéry Savoie
(25 € / 18 € / 12 €)
TU Tarif unique
EL Entrée libre

avec Pierre Baux M. Duval, Océane Caïraty Nanine, Pascal Cervo Le Docteur ou Olympe, Guillaume Costanza Arthur de Varville, Marie-Sophie Ferdane Marguerite Gautier, Mounir Margoum ou Lyes Salem Gaston Rieux, Joana Preiss Prudence Duvernoy, Hedi zada Armand Duval
d’après le roman et la pièce de théâtre La Dame aux camélias d’Alexandre Dumas fils
adaptation Valérie Mréjen, Arthur Nauzyciel et Pierre-Alain Giraud
mise en scène Arthur Nauzyciel
assistant à la mise en scène Julien Derivaz
scénographie Riccardo Hernandez
lumière Scott Zielinski
réalisation, image et montage film Pierre-Alain Giraud
son xavier Jacquot
costumes José Lévy
chorégraphie Damien Jalet
sculpture Alain Burkarth
photographie Philippe Chancel
assistante décor Claire Deliso
assistant réalisation Aliocha Allard
assistante costumes Marion Regnier
régie générale Tugdual Trémel
régie son Florent Dalmas, Vassili Bertrand
régie lumière Christophe Delarue
régie plateau Antoine Giraud Roger, Félix Lohmann
régie vidéo Stéphane Pougnand

 

 

production théâtre National de Bretagne
coproduction Les Gémeaux – Scène nationale de Sceaux, Théâtre National de Strasbourg, les Théâtres de la ville de Luxembourg ; La Comédie de Reims, Le Parvis scène nationale Tarbes-Pyrénées
avec le soutien de La Maison Louis Jouvet / l’École nationale supérieure d’art dramatique de Montpellier Languedoc-Roussillon (ENSAD)
remerciements La sculpture présentée sur scène est inspirée de l’œuvre Rocking Machine d’Herman Makkink, avec l’aimable autorisation de Julia Blackburn

Après des études d’arts plastiques et de cinéma, Arthur Nauzyciel entre en 1987 à l’École du Théâtre national de Chaillot dirigée par Antoine Vitez. D’abord acteur sous la direction de Jean-Marie Villégier, Alain Françon, Éric Vigner, ou Tsai Ming Liang, il crée ses premières mises en scène au CDDB – Théâtre de Lorient, Le Malade imaginaire ou le Silence de Molière d’après Molière et Giovanni Macchia (1999) et Oh Les Beaux Jours de Samuel Beckett (2003), présenté à l’Odéon-Théâtre de l’Europe et Buenos Aires. Suivront, en France : Place des Héros qui marque l’entrée de Thomas Bernhard à la Comédie-Française (2004) ; Ordet (La Parole) de Kaj Munk au Festival d’Avignon (2008) et au théâtre du Rond-Point dans le cadre du Festival d’Automne à Paris ; Jan Karski (Mon nom est une fiction) d’après le roman de Yannick Haenel au Festival d’Avignon (2011); Faim de Knut Hamsun, au théâtre de la Madeleine (2011) ; La Mouette de Tchekhov (2012) dans la Cour d’honneur du Palais des papes au Festival d’Avignon ; Kaddish d’Allen Ginsberg (2013). En janvier 2015, il crée Splendid’s de Jean Genet. Il travaille régulièrement aux États-Unis, et crée à Atlanta deux pièces de B-M Koltès : Black Battles with Dogs (2001) puis Roberto Zucco (2004), et à Boston, pour l’A.R.T., Abigail’s Party de Mike Leigh (2007) et Julius Caesar de Shakespeare (2008), repris en France au Festival d’Automne. À l’étranger, il crée des spectacles repris ensuite en France ou dans des festivals internationaux : à Dublin, L’Image de Beckett (2006); au Théâtre National d’Islande, Le Musée de la mer de Marie Darrieussecq (2009) ; au Théâtre National de Norvège, Abigail’s Party de Mike Leigh (2012) ; au Mini teater de Ljubljana en Slovénie, Les Larmes amères de Petra Von Kant de Rainer Werner Fassbinder (2015) ; au National Theater Company of Korea (NTCK), L’Empire des lumières de Kim Young-ha (2016). Il travaille également pour la danse et l’opéra. En 2011, il met en scène Red Waters, opéra de Lady & Bird (Keren Ann et Barði Jóhannsson) et participe à la création de Play du chorégraphe Sidi Larbi Cherkaoui et de la danseuse Shantala Shivalingappa. En 2018, il met en espace Une tragédie florentine d’Alexander Zemlinsky et Le Papillon noir, opéra composé par Yann Robin et Yannick Haenel. À l’automne 2018, il crée sa première mise en scène en résidence au Théâtre National de Bretagne qu’il dirige depuis janvier 2017 : La Dame aux camélias. Au cours de cette même saison, il collabore avec les chorégraphes Sidi Larbi Cherkaoui et Colin Dunne pour la création de Session (2019), en résidence au TNB. également acteur, il est dirigé par Pascal Rambert pour deux textes : De mes propres mains et L’Art du théâtre, présenté au Théâtre du Rond-Point à Paris puis au TNB en mars 2019. Il retrouve la complicité artistique qui le lie à Pascal Rambert à travers deux créations exceptionnelles : Mes frères, qu’il met en scène et interprète ; Architecture, dont il est l’un des acteurs, création en ouverture du Festival d’Avignon 2019, dans la Cour d’honneur du Palais des papes et accueillie à Bonlieu la saison dernière.

« Sa mise en scène de La Dame aux camélias, d’Alexandre Dumas fils, dans l’adaptation de Valérie Mréjen, est plus qu’un salut au public (de Rennes). C’est un pacte avec la beauté. »
Le Monde, Joëlle Gayot

 

« Arthur Nauzyciel évacue le romantisme de l’œuvre et l’inscrit dans les limbes sensuels d’un purgatoire sulfureux. »
Les Inrocks, Patrick Sourd

 

« La Dame aux camélias comme vous ne l’avez jamais imaginée. Ou rêvée. Car c’est un beau rêve que nous offre Arthur Nauzyciel, avec sa version jouée, dansée, filmée de l’œuvre d’Alexandre Dumas fils. »
Les Echos, Philippe Chevilley

 

« Marie-Sophie Ferdane : J’imaginais une femme mourante sur un canapé, se pâmant sur des coussins. Image surannée qu’Arthur Nauzyciel a complètement bousculée. »
Télérama, Fabienne Pascaud

À voir aussi

Distributions Crédits

avec Pierre Baux M. Duval, Océane Caïraty Nanine, Pascal Cervo Le Docteur ou Olympe, Guillaume Costanza Arthur de Varville, Marie-Sophie Ferdane Marguerite Gautier, Mounir Margoum ou Lyes Salem Gaston Rieux, Joana Preiss Prudence Duvernoy, Hedi zada Armand Duval
d’après le roman et la pièce de théâtre La Dame aux camélias d’Alexandre Dumas fils
adaptation Valérie Mréjen, Arthur Nauzyciel et Pierre-Alain Giraud
mise en scène Arthur Nauzyciel
assistant à la mise en scène Julien Derivaz
scénographie Riccardo Hernandez
lumière Scott Zielinski
réalisation, image et montage film Pierre-Alain Giraud
son xavier Jacquot
costumes José Lévy
chorégraphie Damien Jalet
sculpture Alain Burkarth
photographie Philippe Chancel
assistante décor Claire Deliso
assistant réalisation Aliocha Allard
assistante costumes Marion Regnier
régie générale Tugdual Trémel
régie son Florent Dalmas, Vassili Bertrand
régie lumière Christophe Delarue
régie plateau Antoine Giraud Roger, Félix Lohmann
régie vidéo Stéphane Pougnand

 

 

production théâtre National de Bretagne
coproduction Les Gémeaux – Scène nationale de Sceaux, Théâtre National de Strasbourg, les Théâtres de la ville de Luxembourg ; La Comédie de Reims, Le Parvis scène nationale Tarbes-Pyrénées
avec le soutien de La Maison Louis Jouvet / l’École nationale supérieure d’art dramatique de Montpellier Languedoc-Roussillon (ENSAD)
remerciements La sculpture présentée sur scène est inspirée de l’œuvre Rocking Machine d’Herman Makkink, avec l’aimable autorisation de Julia Blackburn

Biographie

Après des études d’arts plastiques et de cinéma, Arthur Nauzyciel entre en 1987 à l’École du Théâtre national de Chaillot dirigée par Antoine Vitez. D’abord acteur sous la direction de Jean-Marie Villégier, Alain Françon, Éric Vigner, ou Tsai Ming Liang, il crée ses premières mises en scène au CDDB – Théâtre de Lorient, Le Malade imaginaire ou le Silence de Molière d’après Molière et Giovanni Macchia (1999) et Oh Les Beaux Jours de Samuel Beckett (2003), présenté à l’Odéon-Théâtre de l’Europe et Buenos Aires. Suivront, en France : Place des Héros qui marque l’entrée de Thomas Bernhard à la Comédie-Française (2004) ; Ordet (La Parole) de Kaj Munk au Festival d’Avignon (2008) et au théâtre du Rond-Point dans le cadre du Festival d’Automne à Paris ; Jan Karski (Mon nom est une fiction) d’après le roman de Yannick Haenel au Festival d’Avignon (2011); Faim de Knut Hamsun, au théâtre de la Madeleine (2011) ; La Mouette de Tchekhov (2012) dans la Cour d’honneur du Palais des papes au Festival d’Avignon ; Kaddish d’Allen Ginsberg (2013). En janvier 2015, il crée Splendid’s de Jean Genet. Il travaille régulièrement aux États-Unis, et crée à Atlanta deux pièces de B-M Koltès : Black Battles with Dogs (2001) puis Roberto Zucco (2004), et à Boston, pour l’A.R.T., Abigail’s Party de Mike Leigh (2007) et Julius Caesar de Shakespeare (2008), repris en France au Festival d’Automne. À l’étranger, il crée des spectacles repris ensuite en France ou dans des festivals internationaux : à Dublin, L’Image de Beckett (2006); au Théâtre National d’Islande, Le Musée de la mer de Marie Darrieussecq (2009) ; au Théâtre National de Norvège, Abigail’s Party de Mike Leigh (2012) ; au Mini teater de Ljubljana en Slovénie, Les Larmes amères de Petra Von Kant de Rainer Werner Fassbinder (2015) ; au National Theater Company of Korea (NTCK), L’Empire des lumières de Kim Young-ha (2016). Il travaille également pour la danse et l’opéra. En 2011, il met en scène Red Waters, opéra de Lady & Bird (Keren Ann et Barði Jóhannsson) et participe à la création de Play du chorégraphe Sidi Larbi Cherkaoui et de la danseuse Shantala Shivalingappa. En 2018, il met en espace Une tragédie florentine d’Alexander Zemlinsky et Le Papillon noir, opéra composé par Yann Robin et Yannick Haenel. À l’automne 2018, il crée sa première mise en scène en résidence au Théâtre National de Bretagne qu’il dirige depuis janvier 2017 : La Dame aux camélias. Au cours de cette même saison, il collabore avec les chorégraphes Sidi Larbi Cherkaoui et Colin Dunne pour la création de Session (2019), en résidence au TNB. également acteur, il est dirigé par Pascal Rambert pour deux textes : De mes propres mains et L’Art du théâtre, présenté au Théâtre du Rond-Point à Paris puis au TNB en mars 2019. Il retrouve la complicité artistique qui le lie à Pascal Rambert à travers deux créations exceptionnelles : Mes frères, qu’il met en scène et interprète ; Architecture, dont il est l’un des acteurs, création en ouverture du Festival d’Avignon 2019, dans la Cour d’honneur du Palais des papes et accueillie à Bonlieu la saison dernière.

La presse en parle

« Sa mise en scène de La Dame aux camélias, d’Alexandre Dumas fils, dans l’adaptation de Valérie Mréjen, est plus qu’un salut au public (de Rennes). C’est un pacte avec la beauté. »
Le Monde, Joëlle Gayot

 

« Arthur Nauzyciel évacue le romantisme de l’œuvre et l’inscrit dans les limbes sensuels d’un purgatoire sulfureux. »
Les Inrocks, Patrick Sourd

 

« La Dame aux camélias comme vous ne l’avez jamais imaginée. Ou rêvée. Car c’est un beau rêve que nous offre Arthur Nauzyciel, avec sa version jouée, dansée, filmée de l’œuvre d’Alexandre Dumas fils. »
Les Echos, Philippe Chevilley

 

« Marie-Sophie Ferdane : J’imaginais une femme mourante sur un canapé, se pâmant sur des coussins. Image surannée qu’Arthur Nauzyciel a complètement bousculée. »
Télérama, Fabienne Pascaud

À voir aussi