ATELIER ENFANTS
SOCIÉTÉ EN CHANTIER

AU CŒUR DU DÉCOR DU SPECTACLE
SOCIÉTÉ EN CHANTIER DE STEFAN KAEGI/RIMINI PROTOKOLL,
VIENS TE PLONGER DANS LA VIE D’UN CHANTIER !

 

 

Peut-être que tu as déjà eu l’occasion de visiter un chantier, mais as-tu déjà pénétré ses coulisses ? Es-tu curieux de savoir qui se cache sous ces casques et quel rôle tu pourrais jouer pour faire avancer ce gigantesque puzzle à ciel ouvert ? Viens nous rejoindre l‘espace de quelques heures pour découvrir ce qui se passe derrière ces palissades en expérimentant à ton tour les rôles et jeux de pouvoir de ce chantier unique !

Pour avoir + d’infos sur le spectacle Société en chantier, cliquez ici.

Saison 21/22

Atelier enfants
Tarif unique 5€/enfant
(goûter compris)

 


 

Pour avoir + d’infos sur le spectacle Société en chantier, cliquez ici.

 

SAM.6 NOV.
DE 14H30 À 17H
DURÉE 2H30
DE 8 À 12 ANS

TARIF UNIQUE 5€/ENFANT

?×
Plein tarif Tarif réduit Tarif abonné Tarif abonné réduit Tarif -12 ans
A+ 31 26 26 13 10  €
A 27 22 22 10 8  €
B 24 19 19 10 8  €
C 20 15 15 10 8  €
P&G 10 10 10 10 8  €
TS Tarif spécial
TAS Tarif L'Auditorium Seynod
(21 € / 14 € / 12 € / 10 € / 7 €)
TM Tarif Malraux, Scène nationale Chambéry Savoie
(25 € / 18 € / 12 €)
TU Tarif unique
EL Entrée libre

L’artiste suisse Stefan Kaegi est une des figures majeures du théâtre européen. Avec le collectif Rimini Protokoll cofondé avec Helgard Haug et Daniel Wetzel, ils ont contribué à élargir la notion de théâtre documentaire en tentant de dépeindre la réalité sous toutes ses facettes et notamment en faisant appel à des « experts du quotidien ». Les membres du collectif font aussi sortir le théâtre de ses murs, allant à la rencontre de l’espace urbain comme des nouveaux espaces et réseaux de la mondialisation.
En 2006, il met en scène Mnemopark, avec quatre passionnés de modélisme ferroviaire, une suisse en miniature. Pour Cargo Sofia – X, il arpente avec
deux chauffeurs routiers bulgares les zones industrielles et logistiques à la périphérie des villes avec dans un semi-remorque réaménagé pour
transporter le public. En 2008, il crée Radio Muezzin avec des muezzins au Caire sur l’appel à la prière à l’ère de la reproduction technique. Depuis 2014, il adapte dans des dizaines de villes à travers le monde, l’audio tour Remote X, un parcours déambulatoire à travers la ville pour 50 spectateurs munis de casques.
Stefan Kaegi, Helgard Haug et Daniel Wetzel sous le label Rimini Protokoll développent des projets de théâtre « documentaires » qui décalent la perception du réel, le présentent depuis différentes perspectives et souvent dans différents formats de théâtre. Dans Deutschland 2, ils reproduisent une séance complète du parlement avec 200 citoyens de Bonn. Call Cutta in a box consiste en une conversation téléphonique en direct avec un centre
d’appels en Inde. 100% est une forme de statistique vivante pour 100 citoyens de la ville invités sur le plateau à représenter leur ville. Dans
Situation Rooms, un jeu vidéo multijoueurs, les spectateurs dotés d’ipad endossent successivement les rôles de divers experts d’armes à feu.
Le projet Staat 1-4 (Etat 1-4) réunit 4 spectacles qui interrogent sous divers angles la post-démocratie, lorsque les États laissent les acteurs économiques décider de l’avenir de la société. À chaque fois, il s’agit de confronter des points de vue qui peuvent s’avérer contradictoires et qui révèlent les paradoxes et les apories de la société contemporaine et de ses
évolutions.
À Vidy, avec Lola Arias, il crée Airport Kids, avec de jeunes nomades de la mondialisation âgés de 7 à 13 ans. En 2014, le collectif présente Situation
Rooms. En septembre 2016, il crée Nachlass – Pièces sans personnes (accueilli à Bonlieu dans la saison 16/17), une installation théâtrale développée avec 8 personnes qui témoignent de ce qu’elles souhaitent laisser après leur mort. Le spectacle a reçu le prix Ubu du meilleur spectacle étranger en Italie et le grand prix du Festival BITEF.
En 2018, il créé Cargo Congo-Lausanne, un voyage en camion pour 50 spectateurs à travers la périphérie lausannoise, avec deux chauffeurs routiers suisses.
En 2019, il crée la version française de La Vallée de l’étrange, conférence d’un double robotique de l’auteur allemand Thomas Melle, accueilli à Bonlieu dans la saison 19/20. La même année il présente dans le Festival Programme commun Granma, Les trombones de La Havane (2019), une pièce de théâtre documentaire sur la révolution cubaine du point de vue de quatre jeunes cubains.
Rimini Protokoll a reçu le prix du théâtre Faust en 2007, le prix européen New Realities in Theatre en 2008 et en 2011 le lion d’argent à la Biennale de
Venise. L’installation scénique Situation Rooms a été distinguée par le prix Excellence de la XVIIe édition du Festival Media Arts au Japon.
En 2010, Stefan Kaegi a reçu le «Routes Award for Cultural Diversity» de la Fondation européenne de la culture et en 2015, le Grand Prix suisse de théâtre / Anneau Hans Reinhart.

Le travail du scénographe et metteur en scène Dominic Huber, né en 1972, ouvre de nouveaux horizons au performatif. Ses installations scéniques sont des espaces qui non seulement peuvent être vus, mais également expérimentés de l’intérieur par un individu ou un groupe. Dans le sens d’une réalité augmentée, les installations visent à intensifier les expériences sensorielles, en modifiant, activant et manipulant de véritables espaces et situations. Le public s’engage alors activement et explore les caractéristiques surprenantes de ses environs.
Après avoir étudié l’architecture à l’ETH Zurich, Dominic Huber se lie avec la conceptrice de lumières Christa Wenger et fonde la compagnie blendwerk GmbH. Dès 1999, il développe son travail de scénographe pour des productions indépendantes à Zurich, Bâle et Berlin.
Depuis 2008, Dominic Huber collabore régulièrement avec Stefan Kaegi et Lola Arias, notamment pour Airport Kids, Heuschrecken, et Familienband ainsi qu’avec Sebastian Nübling pour Volpone à la Schauspielhaus de Bochum et Carmen Disruption à la Schauspielhaus de Hamburg. Huber a également conçu une série de projets d’installations théâtrales avec Bernhard Mikeska telles que Rashomon :: TRUTH LIES NEXT DOOR, MARIENBAD :: coming soon et à la Schauspiel de Frankfurt Je t’aime :: Je t’aime et Making of :: Marilyn. En 2009, la ville de Zurich récompense le travail de Huber et lui offre une bourse d’étude pour une résidence de trois mois à New York.
Avec Rimini Protokoll, Dominic Huber a développé la scénographie de l’installation pour multijoueurs, Situation Rooms, qui a fait le tour du monde après sa première à la RuhrTriennale en 2013. La pièce, qui a gagné le Japan Media Excellence Award, a été invitée à être présentée au Berliner Theatertreffen, ainsi qu’au Théâtre Vidy-Lausanne en 2014. Une autre pièce de Rimini Protokoll, Weltklimakonferenz, a été conçue pour la Schauspielhaus de Hamburg. À l’occasion du In House Festival, partie de la Jerusalem Season of Culture, il réinvente son installation Maison à l’intérieur et à l’extérieur d’un bâtiment résidentiel à Jerusalem. À Vidy, il crée en 2016 la scénographie de Nachlass – Pièces sans personnes qu’il cosigne avec Stefan Kaegi.
Dominic Huber enseigne régulièrement à la ZHdK – La Haute École d’art de Zurich.
En 2019, il est récompensé par le Prix suisse de théâtre pour ses scénographies.

« Orchestré, comme toujours chez Rimini Protokoll, au millimètre, le parcours permet de collecter les différentes pièces d’un même puzzle qui, au fur et à mesure que le spectacle avance, prend la forme d’une pieuvre tentaculaire. (…) Immersive, la pièce se veut aussi beaucoup plus participative qu’à l’accoutumée. Les spectateurs ne sont pas cantonnés au rôle de simples auditeurs, mais bien érigés au rang d’acteurs, y compris à leur corps défendant. Convaincus
de répondre à un sondage sur leur rapport à l’aire urbaine, ils peuvent par exemple passer, aux yeux de ceux qui les observent, pour des hommes politiques en train de prendre position sur un nouveau projet immobilier. Ludique et malicieux, le procédé en surprendra sans doute plus d’un.»
Sceneweb, Vincent Bouquet, 29 SEPT. 20

 

« On se croirait dans un vaste jeu de Lego où chaque élément s’emboîte dans un autre. Et l’on se retrouve pris dans ce jeu, à la manière de figurines actives qui, selon les moments, vont entasser des moellons, jongler avec des liasses de billets ou attaquer un adversaire au kenpo. Dans quel but ? Entrer dans la tête, sinon dans la peau, des différents acteurs d’un chantier : entrepreneur, ouvrier, investisseur, urbaniste, juriste, politique… »
Le Monde, Brigitte Salino, 1ER OCT. 20

 

« De manière inquiétante sont mis à nu les mécanismes obscènes de l’industrie du bâtiment : la coquetterie et les fautes des architectes qui ne construisent plus mais font bâtir des icônes pour eux par d’autres, le pouvoir des investisseurs, les ruptures de règles du pouvoir public. (…) Une mise en scène extrêmement dynamique se termine au bout de deux heures sans pause (la pause ne manque à personne), éclairant et revendicateur, ironique et parfois drôle. Une œuvre d’art qui se nourrit de la réalité et renvoie vers elle. Une grande soirée de théâtre acclamée par le public, à juste titre. »
WESTDEUTSCHE ZEITUNG, SEMA KOUSCHKERIAN, 14 MAI 17

À voir aussi

Biographie

L’artiste suisse Stefan Kaegi est une des figures majeures du théâtre européen. Avec le collectif Rimini Protokoll cofondé avec Helgard Haug et Daniel Wetzel, ils ont contribué à élargir la notion de théâtre documentaire en tentant de dépeindre la réalité sous toutes ses facettes et notamment en faisant appel à des « experts du quotidien ». Les membres du collectif font aussi sortir le théâtre de ses murs, allant à la rencontre de l’espace urbain comme des nouveaux espaces et réseaux de la mondialisation.
En 2006, il met en scène Mnemopark, avec quatre passionnés de modélisme ferroviaire, une suisse en miniature. Pour Cargo Sofia – X, il arpente avec
deux chauffeurs routiers bulgares les zones industrielles et logistiques à la périphérie des villes avec dans un semi-remorque réaménagé pour
transporter le public. En 2008, il crée Radio Muezzin avec des muezzins au Caire sur l’appel à la prière à l’ère de la reproduction technique. Depuis 2014, il adapte dans des dizaines de villes à travers le monde, l’audio tour Remote X, un parcours déambulatoire à travers la ville pour 50 spectateurs munis de casques.
Stefan Kaegi, Helgard Haug et Daniel Wetzel sous le label Rimini Protokoll développent des projets de théâtre « documentaires » qui décalent la perception du réel, le présentent depuis différentes perspectives et souvent dans différents formats de théâtre. Dans Deutschland 2, ils reproduisent une séance complète du parlement avec 200 citoyens de Bonn. Call Cutta in a box consiste en une conversation téléphonique en direct avec un centre
d’appels en Inde. 100% est une forme de statistique vivante pour 100 citoyens de la ville invités sur le plateau à représenter leur ville. Dans
Situation Rooms, un jeu vidéo multijoueurs, les spectateurs dotés d’ipad endossent successivement les rôles de divers experts d’armes à feu.
Le projet Staat 1-4 (Etat 1-4) réunit 4 spectacles qui interrogent sous divers angles la post-démocratie, lorsque les États laissent les acteurs économiques décider de l’avenir de la société. À chaque fois, il s’agit de confronter des points de vue qui peuvent s’avérer contradictoires et qui révèlent les paradoxes et les apories de la société contemporaine et de ses
évolutions.
À Vidy, avec Lola Arias, il crée Airport Kids, avec de jeunes nomades de la mondialisation âgés de 7 à 13 ans. En 2014, le collectif présente Situation
Rooms. En septembre 2016, il crée Nachlass – Pièces sans personnes (accueilli à Bonlieu dans la saison 16/17), une installation théâtrale développée avec 8 personnes qui témoignent de ce qu’elles souhaitent laisser après leur mort. Le spectacle a reçu le prix Ubu du meilleur spectacle étranger en Italie et le grand prix du Festival BITEF.
En 2018, il créé Cargo Congo-Lausanne, un voyage en camion pour 50 spectateurs à travers la périphérie lausannoise, avec deux chauffeurs routiers suisses.
En 2019, il crée la version française de La Vallée de l’étrange, conférence d’un double robotique de l’auteur allemand Thomas Melle, accueilli à Bonlieu dans la saison 19/20. La même année il présente dans le Festival Programme commun Granma, Les trombones de La Havane (2019), une pièce de théâtre documentaire sur la révolution cubaine du point de vue de quatre jeunes cubains.
Rimini Protokoll a reçu le prix du théâtre Faust en 2007, le prix européen New Realities in Theatre en 2008 et en 2011 le lion d’argent à la Biennale de
Venise. L’installation scénique Situation Rooms a été distinguée par le prix Excellence de la XVIIe édition du Festival Media Arts au Japon.
En 2010, Stefan Kaegi a reçu le «Routes Award for Cultural Diversity» de la Fondation européenne de la culture et en 2015, le Grand Prix suisse de théâtre / Anneau Hans Reinhart.

Le travail du scénographe et metteur en scène Dominic Huber, né en 1972, ouvre de nouveaux horizons au performatif. Ses installations scéniques sont des espaces qui non seulement peuvent être vus, mais également expérimentés de l’intérieur par un individu ou un groupe. Dans le sens d’une réalité augmentée, les installations visent à intensifier les expériences sensorielles, en modifiant, activant et manipulant de véritables espaces et situations. Le public s’engage alors activement et explore les caractéristiques surprenantes de ses environs.
Après avoir étudié l’architecture à l’ETH Zurich, Dominic Huber se lie avec la conceptrice de lumières Christa Wenger et fonde la compagnie blendwerk GmbH. Dès 1999, il développe son travail de scénographe pour des productions indépendantes à Zurich, Bâle et Berlin.
Depuis 2008, Dominic Huber collabore régulièrement avec Stefan Kaegi et Lola Arias, notamment pour Airport Kids, Heuschrecken, et Familienband ainsi qu’avec Sebastian Nübling pour Volpone à la Schauspielhaus de Bochum et Carmen Disruption à la Schauspielhaus de Hamburg. Huber a également conçu une série de projets d’installations théâtrales avec Bernhard Mikeska telles que Rashomon :: TRUTH LIES NEXT DOOR, MARIENBAD :: coming soon et à la Schauspiel de Frankfurt Je t’aime :: Je t’aime et Making of :: Marilyn. En 2009, la ville de Zurich récompense le travail de Huber et lui offre une bourse d’étude pour une résidence de trois mois à New York.
Avec Rimini Protokoll, Dominic Huber a développé la scénographie de l’installation pour multijoueurs, Situation Rooms, qui a fait le tour du monde après sa première à la RuhrTriennale en 2013. La pièce, qui a gagné le Japan Media Excellence Award, a été invitée à être présentée au Berliner Theatertreffen, ainsi qu’au Théâtre Vidy-Lausanne en 2014. Une autre pièce de Rimini Protokoll, Weltklimakonferenz, a été conçue pour la Schauspielhaus de Hamburg. À l’occasion du In House Festival, partie de la Jerusalem Season of Culture, il réinvente son installation Maison à l’intérieur et à l’extérieur d’un bâtiment résidentiel à Jerusalem. À Vidy, il crée en 2016 la scénographie de Nachlass – Pièces sans personnes qu’il cosigne avec Stefan Kaegi.
Dominic Huber enseigne régulièrement à la ZHdK – La Haute École d’art de Zurich.
En 2019, il est récompensé par le Prix suisse de théâtre pour ses scénographies.

La presse en parle

« Orchestré, comme toujours chez Rimini Protokoll, au millimètre, le parcours permet de collecter les différentes pièces d’un même puzzle qui, au fur et à mesure que le spectacle avance, prend la forme d’une pieuvre tentaculaire. (…) Immersive, la pièce se veut aussi beaucoup plus participative qu’à l’accoutumée. Les spectateurs ne sont pas cantonnés au rôle de simples auditeurs, mais bien érigés au rang d’acteurs, y compris à leur corps défendant. Convaincus
de répondre à un sondage sur leur rapport à l’aire urbaine, ils peuvent par exemple passer, aux yeux de ceux qui les observent, pour des hommes politiques en train de prendre position sur un nouveau projet immobilier. Ludique et malicieux, le procédé en surprendra sans doute plus d’un.»
Sceneweb, Vincent Bouquet, 29 SEPT. 20

 

« On se croirait dans un vaste jeu de Lego où chaque élément s’emboîte dans un autre. Et l’on se retrouve pris dans ce jeu, à la manière de figurines actives qui, selon les moments, vont entasser des moellons, jongler avec des liasses de billets ou attaquer un adversaire au kenpo. Dans quel but ? Entrer dans la tête, sinon dans la peau, des différents acteurs d’un chantier : entrepreneur, ouvrier, investisseur, urbaniste, juriste, politique… »
Le Monde, Brigitte Salino, 1ER OCT. 20

 

« De manière inquiétante sont mis à nu les mécanismes obscènes de l’industrie du bâtiment : la coquetterie et les fautes des architectes qui ne construisent plus mais font bâtir des icônes pour eux par d’autres, le pouvoir des investisseurs, les ruptures de règles du pouvoir public. (…) Une mise en scène extrêmement dynamique se termine au bout de deux heures sans pause (la pause ne manque à personne), éclairant et revendicateur, ironique et parfois drôle. Une œuvre d’art qui se nourrit de la réalité et renvoie vers elle. Une grande soirée de théâtre acclamée par le public, à juste titre. »
WESTDEUTSCHE ZEITUNG, SEMA KOUSCHKERIAN, 14 MAI 17

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