LES FRÈRES KARAMAZOV

Et si le roman-fleuve de Dostoïevski était – entre autres – un polar ? Qui donc a tué le père ? Et pourquoi ? Et si tous étaient coupables ? Sous le récit, le clin d’œil de la farce et, tapies sous la farce, d’insondables questions métaphysiques… Mais, pour Sylvain Creuzevault, le rire de la bouffonnerie est bien là. Pour les douze acteurs tout feu tout flamme, c’est un formidable terrain de jeu !

Notre terreur, Le Capital et son singe, Angelus novus – Antifaust… le théâtre turbulent de Sylvain Creuzevault se construit avec sa constellation d’acteurs. L’humour magistral des Frères Karamazov leur ouvre le chemin d’un jeu survolté, débordant, farcesque. Parce que « le Russe rit très souvent où il faudrait pleurer », il faut savoir se moquer du désastre ! Dostoïevski est un continent que Creuzevault ne cesse d’explorer, acharné à en révéler toute son étendue : mise en question de Dieu, de la justice, de la grâce… et subtile mécanique du retournement. Les meilleures intentions engendrent parfois des catastrophes ! Le faux roman policier des Karamazov, qui s’enracine dans les questions existentielles, offre en surface des bouquets de rires auxquels il est difficile de résister.

Saison 21/22
JEU.24 | VEN.25 MARS
À 19H
DURÉE 3H15 :
PREMIÈRE PARTIE 1H40
ENTRACTE
SECONDE PARTIE 1H20
À PARTIR DE 14 ANS
LIEUGRANDE SALLE

TARIF A

?×
Plein tarif Tarif réduit Tarif abonné Tarif abonné réduit Tarif -12 ans
TS 36 29 29 25 18  €
A 29 24 24 14 10  €
B 23 18 18 10 8  €
P&G 10 10 10 10 8  €
TAS Tarif L'Auditorium Seynod Téthys
(21 € / 14 € / 12 € / 10 € / 7 €)
TAS Tarif L'Auditorium Seynod Rebelle(s) sans cause
(10 € / 7 € / 7 € / 7 € / 7 €)
TBG Tarif Le Brise Glace
(23 € / 21 € / 19 € / 17 € / 17 €)

d’après Fédor Dostoïevski
adaptation et mise en scène Sylvain Creuzevault

 

avec

Nicolas Bouchaud Fiodor Karamazov, père Païssy, l’avocat Fétioukovitch
Sylvain Creuzevault Ivan Karamazov
Servane Ducorps mère Iossif, Grouchenka, Mamounette
Vladislav Galard Dmitri Karamazov, un prêtre, Madame Khokhlakova, Ilioucha
Arthur Igual Alexeï Karamazov
Sava Lolov le Starets Zossima, le Polonais, le procureur
Frédéric Noaille Snéguiriov, Rakitine
Blanche Ripoche une moniale, Katérina Ivanovna, Pavel Smerdiakov
Sylvain Sounier un moine, Piotr, le policier Kolia
et les musiciens Sylvaine Hélary, Antonin Rayon

traduction française  André Markowicz
dramaturgie Julien Allavena
scénographie Jean-Baptiste Bellon
lumière Vyara Stefanova
création musique Sylvaine Hélary, Antonin Rayon
son et régie générale Michaël Schaller
vidéo et régie plateau Valentin Dabbadie
régie lumière Jacques Grislin
maquillage et coiffures Mityl Brimeur
masques Loïc Nébréda
costumes Gwendoline Bouget
administration de tournée Anne-Lise Roustan
production et diffusion Élodie Régibier

production Le Singe
coproduction Odéon – Théâtre de l’Europe, Festival d’Automne à Paris, Théâtre national de Strasbourg, L’Empreinte – scène nationale Brive/Tulle, Théâtre des 13 vents – centre dramatique national de Montpellier, Théâtre de l’Union – centre dramatique national de Limoges, La Coursive – scène nationale de La Rochelle, Bonlieu scène nationale Annecy

avec le soutien de l’OARA (Office Artistique de la Région Nouvelle-Aquitaine)

La compagnie est soutenue par le ministère de la Culture / DRAC Nouvelle-Aquitaine.

Les Frères Karamazov de Fédor Dostoïevski, traduction André Markowicz, est publié aux éditions Actes Sud, 2002.

Né en 1982, cofondateur du groupe d’ores et déjà, Sylvain Creuzevault signe sa première mise en scène en 2003 (Les Mains bleues de Larry Tremblay), puis monte en 2005 Visage de feu de Marius von Mayenburg. À l’Odéon, il a participé à la création de Fœtus dans le cadre du festival Berthier‘06, puis met en scène Baal, de Brecht (2006).
Le Père tralalère, créé au Théâtre-Studio d’Alfortville en 2007, est repris à La Colline, où Sylvain Creuzevault met en scène en même temps Notre terreur (2009). Suivent, dans le cadre du Festival d’Automne à Paris, Le Capital et son Singe en 2014, et Angelus Novus AntiFaust, créé au TNS en 2016. Depuis 2017, il est installé à Eymoutiers, en Haute-Vienne, où il transforme d’anciens abattoirs en lieu de théâtre avec le groupe Ajedtes Erod.

« Que l’on rie avec Les Frères Karamazov n’est pas la moindre vertu du spectacle, qui offre le plaisir rare de voir une pensée réellement incarnée. Car tout passe par les corps, qui peuvent suer de honte, fléchir sous le malheur, durcir dans la méchanceté ou irradier de lumière. Ce sont les corps de comédiens qu’il faudrait tous citer : ils rendent à Dostoïevski ce qui lui revient. »
Le Monde, Brigitte Salino, le 3 NOV.21

 

« L’adaptation par Sylvain Creuzevault du dernier chef-d’œuvre de Dostoïevski n’est pas orthodoxe – quoique –, mais hautement réjouissante. Un grand moment jubilatoire. »
Le Figaro, Anthony Palou, le 24 OCT. 21

 

« Le metteur en scène adapte avec une intelligence rare, une impeccable maîtrise et une certaine forme de sagesse le dernier chef d’œuvre de Dostoïevski. »
Sceneweb, Vincent Bouquet, le 23 OCT. 21

 

« Sylvain Creuzevault signe une adaptation emballante du roman de Dostoïevski. Fluidité du propos, justesse de la transposition, jeu ultra-naturel des comédiens, avec une prestation hors-norme de Nicolas Bouchaud. La bouffonnerie tragique inspirée du génie russe s’avère un des « musts » du Festival d’Automne. »
Les Échos, Philippe Chevilley, le 27 OCT. 21

À voir aussi

Distributions Crédits

d’après Fédor Dostoïevski
adaptation et mise en scène Sylvain Creuzevault

 

avec

Nicolas Bouchaud Fiodor Karamazov, père Païssy, l’avocat Fétioukovitch
Sylvain Creuzevault Ivan Karamazov
Servane Ducorps mère Iossif, Grouchenka, Mamounette
Vladislav Galard Dmitri Karamazov, un prêtre, Madame Khokhlakova, Ilioucha
Arthur Igual Alexeï Karamazov
Sava Lolov le Starets Zossima, le Polonais, le procureur
Frédéric Noaille Snéguiriov, Rakitine
Blanche Ripoche une moniale, Katérina Ivanovna, Pavel Smerdiakov
Sylvain Sounier un moine, Piotr, le policier Kolia
et les musiciens Sylvaine Hélary, Antonin Rayon

traduction française  André Markowicz
dramaturgie Julien Allavena
scénographie Jean-Baptiste Bellon
lumière Vyara Stefanova
création musique Sylvaine Hélary, Antonin Rayon
son et régie générale Michaël Schaller
vidéo et régie plateau Valentin Dabbadie
régie lumière Jacques Grislin
maquillage et coiffures Mityl Brimeur
masques Loïc Nébréda
costumes Gwendoline Bouget
administration de tournée Anne-Lise Roustan
production et diffusion Élodie Régibier

production Le Singe
coproduction Odéon – Théâtre de l’Europe, Festival d’Automne à Paris, Théâtre national de Strasbourg, L’Empreinte – scène nationale Brive/Tulle, Théâtre des 13 vents – centre dramatique national de Montpellier, Théâtre de l’Union – centre dramatique national de Limoges, La Coursive – scène nationale de La Rochelle, Bonlieu scène nationale Annecy

avec le soutien de l’OARA (Office Artistique de la Région Nouvelle-Aquitaine)

La compagnie est soutenue par le ministère de la Culture / DRAC Nouvelle-Aquitaine.

Les Frères Karamazov de Fédor Dostoïevski, traduction André Markowicz, est publié aux éditions Actes Sud, 2002.

Biographie

Né en 1982, cofondateur du groupe d’ores et déjà, Sylvain Creuzevault signe sa première mise en scène en 2003 (Les Mains bleues de Larry Tremblay), puis monte en 2005 Visage de feu de Marius von Mayenburg. À l’Odéon, il a participé à la création de Fœtus dans le cadre du festival Berthier‘06, puis met en scène Baal, de Brecht (2006).
Le Père tralalère, créé au Théâtre-Studio d’Alfortville en 2007, est repris à La Colline, où Sylvain Creuzevault met en scène en même temps Notre terreur (2009). Suivent, dans le cadre du Festival d’Automne à Paris, Le Capital et son Singe en 2014, et Angelus Novus AntiFaust, créé au TNS en 2016. Depuis 2017, il est installé à Eymoutiers, en Haute-Vienne, où il transforme d’anciens abattoirs en lieu de théâtre avec le groupe Ajedtes Erod.

La presse en parle

« Que l’on rie avec Les Frères Karamazov n’est pas la moindre vertu du spectacle, qui offre le plaisir rare de voir une pensée réellement incarnée. Car tout passe par les corps, qui peuvent suer de honte, fléchir sous le malheur, durcir dans la méchanceté ou irradier de lumière. Ce sont les corps de comédiens qu’il faudrait tous citer : ils rendent à Dostoïevski ce qui lui revient. »
Le Monde, Brigitte Salino, le 3 NOV.21

 

« L’adaptation par Sylvain Creuzevault du dernier chef-d’œuvre de Dostoïevski n’est pas orthodoxe – quoique –, mais hautement réjouissante. Un grand moment jubilatoire. »
Le Figaro, Anthony Palou, le 24 OCT. 21

 

« Le metteur en scène adapte avec une intelligence rare, une impeccable maîtrise et une certaine forme de sagesse le dernier chef d’œuvre de Dostoïevski. »
Sceneweb, Vincent Bouquet, le 23 OCT. 21

 

« Sylvain Creuzevault signe une adaptation emballante du roman de Dostoïevski. Fluidité du propos, justesse de la transposition, jeu ultra-naturel des comédiens, avec une prestation hors-norme de Nicolas Bouchaud. La bouffonnerie tragique inspirée du génie russe s’avère un des « musts » du Festival d’Automne. »
Les Échos, Philippe Chevilley, le 27 OCT. 21

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