LES FOURBERIES DE SCAPIN

Quel plaisir d’être à nouveau conviés aux fêtes théâtrales du génial Omar Porras ! D’autant plus quand il revisite l’un de ses spectacles phares, pour une re-création enflammée. On retrouve les masques, le jeu débridé, les inventions tous azimuts et la jubilation de l’exagération. Des Fourberies désopilantes menées par un Teatro Malandro survolté au talent éclatant !

Ingrédients de base : prenez deux vieux pères aux idées arrêtées, deux jeunes amoureux, deux jeunes femmes séduisantes, des amours contrariées, des embrouilles et un dénouement invraisemblable. Et au milieu de tout ceci, un Scapin qui tire les ficelles ! Entre les mains d’Omar Porras, la pièce de Molière retrouve sa force théâtrale d’origine, totalement réactivée. Costumes inclassables, perruques et faux nez, jeux de scène truculents : la dimension farcesque est à son comble. Clin d’œil d’une réécriture qui ravive la pièce par des ajouts, des décalages, des « hors-piste » inattendus : Porras, fervent admirateur de Molière, lui rend un hommage fabuleux.

Saison 22/23
à voir en famille
MER.11 | JEU.12 | VEN.13 JAN.
À 20H30 | JEU. À 19H
DURÉE 2H10
À PARTIR DE 10 ANS
LIEUGRANDE SALLE

TARIF A

?×
Plein tarif Tarif réduit Tarif abonné Tarif abonné réduit Tarif -12 ans
A+ 31 26 26 13 10  €
A 27 22 22 10 8  €
B 24 19 19 10 8  €
C 20 15 15 10 8  €
P&G 10 10 10 10 8  €
TS Tarif spécial
TAS Tarif L'Auditorium Seynod
(21 € / 14 € / 12 € / 10 € / 7 €)
TM Tarif Malraux, Scène nationale Chambéry Savoie
(25 € / 18 € / 12 €)
TU Tarif unique
EL Entrée libre

d’après Molière
mise en scène
Omar Porras, Teatro Malandro
assistanat à la mise en scène Marie Robert
adaptation et dramaturgie Omar Porras et Marco Sabbatini
collaboration artistique Alexandre Ethève
scénographie et masques Fredy Porras
musique Erick Bongcam et Omar Porras (avec la collaboration de Christophe Fossemalle)
création lumière Omar Porras et Mathias Roche
costumes Brunot Fatalot
assistantes costumes Julie Raonison et Leïla Christen
postiches, perruques et maquillages Véronique Soulier-Nguyen, assistée de Léa Arraez
accessoires Laurent Boulanger
construction décors Jean-Marc Bassoli, Alexandre Genoud, Olivier Lorétan †, Yvan Schlatter et Noé Stehlé
peinture décor Béatrice Lipp et Lola Sacier
régie générale Gabriel Sklenar
régie son Ben Tixhon et Emmanuel Nappey
régie lumière Marc-Etienne Despland et Denis Waldvogel
avec Olivia Dalric, Peggy Dias, Karl Eberhard, Alexandre Ethève, Caroline Fouilhoux, Pascal Hunziker, Laurent Natrella et Marie-Evane Schallenberger

 

 

production et production déléguée TKM Théâtre Kléber-Méleau, Renens
avec le soutien des Amis du TKM et du Pour-cent culturel Migros.
remerciement (pour le final) Julio Arozarena

Ce spectacle a été créé en mai 2009 au Théâtre de Carouge (coproducteur), à Genève, dans sa première version.

 

 

 

Ayant grandi en Colombie, Omar Porras arrive à Paris à l’âge de vingt ans, en 1984. Il fréquente d’abord deux ans durant la Cartoucherie de Vincennes, découvre, fasciné, le travail d’Ariane Mnouchkine et de Peter Brook, fait un bref passage dans l’École de Jacques Lecoq, travaille avec Ryszard Cieślak, puis rencontre Jerzy Grotowski – ce qui va l’inciter à s’intéresser aux formes orientales (Topeng, Kathakali, Kabuki). C’est donc tout naturellement que, lorsqu’il arrive à Genève en 1990 et qu’il fonde le Teatro Malandro, il affirme une triple exigence de création, de formation et de recherche qui reste la sienne aujourd’hui. Comme metteur en scène, son répertoire puise autant dans les classiques avec Faust de Marlowe (1993), Othello et Roméo et Juliette de Shakespeare (en 1995 pour l’un et en japonais, en 2012 pour l’autre), Les Bakkhantes d’Euripide (2000), Ay! QuiXote de Cervantès (2001), El Don Juan de Tirso de Molina (en français en 2005, en japonais en 2010), Pedro et le commandeur de Lope de Vega (2006), Les Fourberies de Scapin (2009), Amour et Psyché (2018), ainsi que dans les textes modernes et contemporains avec La Visite de la vieille dame de Friedrich Dürrenmatt (1993, 2004, 2015), Ubu Roi d’Alfred Jarry (1991), Striptease de Slawomir Mrozek (1997), Noces de sang de Garcia Lorca (1997), Histoire du soldat de Ramuz (2003, 2015, 2016), Maître Puntila et son valet Matti de Bertolt Brecht (2007), Bolivar : fragments d’un rêve de William Ospina (2010), L’Éveil du printemps de Frank Wedekind (2011), La Dame de la mer d’Ibsen (2013), Ma Colombine de Fabrice Melquiot (2019) et Carmen l’audition (2021). Parallèlement au théâtre, il explore l’univers de l’opéra avec
L’Élixir d’amour de Donizetti (2006), Le Barbier de Séville de Paisiello (2007), La Flûte enchantée de Mozart (2007), La Périchole (2008) et La Grande Duchesse de Gérolstein d’Offenbach (2012), Coronis de Sebastiaìn Duroìn (2019), mais il s’est aussi aventuré sur le terrain de la danse avec Les Cabots, une pièce chorégraphique signée Guilherme Botelho, de la Cie Alias (en 2012). Il fut par ailleurs l’interprète de Krapp dans La Dernière Bande de Beckett mise en scène par Dan Jemmett (en 2017) comme du personnage autofictionnel de Ma Colombine (en 2019).
Au fil de ses créations, Omar Porras cherche à retrouver les sources des œuvres dont il se saisit, comme l’archéologue décrypte le palimpseste, au-delà de la fable le mythe, la parole archaïque, la matrice universelle. Depuis juillet 2015, il dirige le TKM Théâtre Kléber-Méleau à Renens. Plusieurs récompenses jalonnent son parcours : sa Visite de la vieille dame de Friedrich Dürrenmatt a obtenu le Prix romand des spectacles indépendants en 1994, et Pedro et le commandeur de Lope de Vega s’est vu doublement nommé aux Molières 2007 dans les catégories « Meilleur spectacle public » et « Meilleure adaptation ». Cette même année, la Colombie lui a attribué l’Ordre National du Mérite, et, en 2008, la Médaille du Mérite Culturel. En 2014, Omar Porras a reçu le Grand Prix suisse de théâtre, l’Anneau Hans Reinhart, décernée par l’Office fédéral de la culture, pour l’ensemble de sa carrière.

Distributions Crédits

d’après Molière
mise en scène
Omar Porras, Teatro Malandro
assistanat à la mise en scène Marie Robert
adaptation et dramaturgie Omar Porras et Marco Sabbatini
collaboration artistique Alexandre Ethève
scénographie et masques Fredy Porras
musique Erick Bongcam et Omar Porras (avec la collaboration de Christophe Fossemalle)
création lumière Omar Porras et Mathias Roche
costumes Brunot Fatalot
assistantes costumes Julie Raonison et Leïla Christen
postiches, perruques et maquillages Véronique Soulier-Nguyen, assistée de Léa Arraez
accessoires Laurent Boulanger
construction décors Jean-Marc Bassoli, Alexandre Genoud, Olivier Lorétan †, Yvan Schlatter et Noé Stehlé
peinture décor Béatrice Lipp et Lola Sacier
régie générale Gabriel Sklenar
régie son Ben Tixhon et Emmanuel Nappey
régie lumière Marc-Etienne Despland et Denis Waldvogel
avec Olivia Dalric, Peggy Dias, Karl Eberhard, Alexandre Ethève, Caroline Fouilhoux, Pascal Hunziker, Laurent Natrella et Marie-Evane Schallenberger

 

 

production et production déléguée TKM Théâtre Kléber-Méleau, Renens
avec le soutien des Amis du TKM et du Pour-cent culturel Migros.
remerciement (pour le final) Julio Arozarena

Ce spectacle a été créé en mai 2009 au Théâtre de Carouge (coproducteur), à Genève, dans sa première version.

 

 

 

Biographie

Ayant grandi en Colombie, Omar Porras arrive à Paris à l’âge de vingt ans, en 1984. Il fréquente d’abord deux ans durant la Cartoucherie de Vincennes, découvre, fasciné, le travail d’Ariane Mnouchkine et de Peter Brook, fait un bref passage dans l’École de Jacques Lecoq, travaille avec Ryszard Cieślak, puis rencontre Jerzy Grotowski – ce qui va l’inciter à s’intéresser aux formes orientales (Topeng, Kathakali, Kabuki). C’est donc tout naturellement que, lorsqu’il arrive à Genève en 1990 et qu’il fonde le Teatro Malandro, il affirme une triple exigence de création, de formation et de recherche qui reste la sienne aujourd’hui. Comme metteur en scène, son répertoire puise autant dans les classiques avec Faust de Marlowe (1993), Othello et Roméo et Juliette de Shakespeare (en 1995 pour l’un et en japonais, en 2012 pour l’autre), Les Bakkhantes d’Euripide (2000), Ay! QuiXote de Cervantès (2001), El Don Juan de Tirso de Molina (en français en 2005, en japonais en 2010), Pedro et le commandeur de Lope de Vega (2006), Les Fourberies de Scapin (2009), Amour et Psyché (2018), ainsi que dans les textes modernes et contemporains avec La Visite de la vieille dame de Friedrich Dürrenmatt (1993, 2004, 2015), Ubu Roi d’Alfred Jarry (1991), Striptease de Slawomir Mrozek (1997), Noces de sang de Garcia Lorca (1997), Histoire du soldat de Ramuz (2003, 2015, 2016), Maître Puntila et son valet Matti de Bertolt Brecht (2007), Bolivar : fragments d’un rêve de William Ospina (2010), L’Éveil du printemps de Frank Wedekind (2011), La Dame de la mer d’Ibsen (2013), Ma Colombine de Fabrice Melquiot (2019) et Carmen l’audition (2021). Parallèlement au théâtre, il explore l’univers de l’opéra avec
L’Élixir d’amour de Donizetti (2006), Le Barbier de Séville de Paisiello (2007), La Flûte enchantée de Mozart (2007), La Périchole (2008) et La Grande Duchesse de Gérolstein d’Offenbach (2012), Coronis de Sebastiaìn Duroìn (2019), mais il s’est aussi aventuré sur le terrain de la danse avec Les Cabots, une pièce chorégraphique signée Guilherme Botelho, de la Cie Alias (en 2012). Il fut par ailleurs l’interprète de Krapp dans La Dernière Bande de Beckett mise en scène par Dan Jemmett (en 2017) comme du personnage autofictionnel de Ma Colombine (en 2019).
Au fil de ses créations, Omar Porras cherche à retrouver les sources des œuvres dont il se saisit, comme l’archéologue décrypte le palimpseste, au-delà de la fable le mythe, la parole archaïque, la matrice universelle. Depuis juillet 2015, il dirige le TKM Théâtre Kléber-Méleau à Renens. Plusieurs récompenses jalonnent son parcours : sa Visite de la vieille dame de Friedrich Dürrenmatt a obtenu le Prix romand des spectacles indépendants en 1994, et Pedro et le commandeur de Lope de Vega s’est vu doublement nommé aux Molières 2007 dans les catégories « Meilleur spectacle public » et « Meilleure adaptation ». Cette même année, la Colombie lui a attribué l’Ordre National du Mérite, et, en 2008, la Médaille du Mérite Culturel. En 2014, Omar Porras a reçu le Grand Prix suisse de théâtre, l’Anneau Hans Reinhart, décernée par l’Office fédéral de la culture, pour l’ensemble de sa carrière.