Requiem DE VERDI

Sous la baguette de Gonzalo Martinez, le Requiem de Verdi résonnera sous la voûte de l’église Sainte-Bernadette. À la fois messe des morts, hommage poétique, drame métaphysique et humain.

Pas moins de cinquante-neuf musiciens de l’Orchestre philharmonique du Grand Genève, quatre solistes et cent quatre-vingt-dix choristes pour interpréter cette œuvre puissante, bouleversante, contrastée, dramatique. Un incomparable choc esthétique !

tRéserver
je m'abonne!Tarifs préférentiels
je suis abonné
Je complète mon
abonnement
J'ajoute
ce spectacle
J'échange
mon billet
Cette option n'est
plus disponible
je réserve
fermer

ATTENTION
CHANGEMENT D’HORAIRE

LE CONCERT AURA LIEU
À 20H AU LIEU DE 20H30

VEN.15 SEPT.
À 20H
DURÉE ENV. 1H30
LIEUÉGLISE SAINTE-BERNADETTE / ANNECY

TARIF UNIQUE ABONNÉ BONLIEU (30€)

?×
Plein tarif Tarif réduit Tarif abonné Tarif abonné réduit Tarif -12 ans
A+ 31 26 26 13 10  €
A 27 22 22 10 8  €
B 24 19 19 10 8  €
C 20 15 15 10 8  €
P&G 10 10 10 10 8  €
TS Tarif spécial
TAS Tarif L'Auditorium Seynod
(21 € / 14 € / 12 € / 10 € / 7 €)
TM Tarif Malraux, Scène nationale Chambéry Savoie
(25 € / 18 € / 12 €)
TU Tarif unique
EL Entrée libre

direction Gonzalo Martinez
soprano Laurence Guillod
mezzo-soprano Lucie Roche
ténor Javier Tomé
basse Alejandro Meerapfel
avec 59 musiciens de l’Orchestre Philharmonique du Grand Genève de Léonard Clément et 190 choristes des chœurs de Pro Musica d’Annecy, du CERN Genève et de l’Ensemble vocal du Salève

Giuseppe Verdi naît en 1813 dans la province de Parme alors département français. Longtemps en butte à la méfiance de ses contemporains, il a finalement acquis droit de cité dans le panthéon des grands musiciens. Héritier de la tradition lyrique italienne que Rossini, Donizetti et Bellini avaient profondément modifiée au cours de la première moitié du 19e siècle. Si la qualité de la mélodie est pérennisée, Verdi apporte une exigence d’unité, de cohésion et une puissance dramatique. C’est ainsi qu’il prend place au côté de Richard Wagner au firmament de la scène lyrique du 19e siècle. Dans son abondante production lyrique, on retrouve très souvent chez son héros une passion dévorante, très souvent destructrice et génératrice de révolte. C’est ce tragique face à face où la créature clame sa détresse devant un Dieu, certes miséricordieux, mais aussi justicier, auquel nous convie sa « messa da requiem ». Depuis la création à Milan le 22 mai 1874, le débat existe quant à la catégorisation de l’œuvre : œuvre liturgique ou appropriation hybride d’un texte liturgique par un ton opératique ? Ce qui parait incontestable, ce furent deux circonstances concrètes qui incitèrent Verdi à créer une sorte « d’hommage funèbre » : Tout d’abord, la mort de Rossini en 1868 qui le conduit à proposer à son éditeur et à des collègues musiciens une création collective dans laquelle il assumera le LIBERA ME. Ce projet ne verra jamais le jour. Puis surtout, c’est à la mort de son ami Alessandro Manzoni en 1873 que naît l’idée d’utiliser le texte du requiem comme monument à la mémoire d’un grand homme. Il interrompt alors la pause de plusieurs années qu’il s’était imposée dans sa production lyrique: Aïda fut composé en 1871, Otello ne suivra que seize ans plus tard. Ce que Verdi exprime ici « c’est la douleur et la précarité des choses de ce monde » (Fritz Stein), la perspective humaine de la mort et non pas l’image dogmatique des frayeurs de l’Apocalypse. Cette vision qui pour Alfred Einstein se rapproche de celle de Mozart dans son requiem, le conduira à écrire à ce propos : « l’intention de Mozart est claire : la mort n’est pas un objet d’effroi mais une amie. Parmi la postérité, un seul musicien a pu s’élever à la grandeur de cette conception : Verdi dans son requiem pour Manzoni ».

Distribution Crédits

direction Gonzalo Martinez
soprano Laurence Guillod
mezzo-soprano Lucie Roche
ténor Javier Tomé
basse Alejandro Meerapfel
avec 59 musiciens de l’Orchestre Philharmonique du Grand Genève de Léonard Clément et 190 choristes des chœurs de Pro Musica d’Annecy, du CERN Genève et de l’Ensemble vocal du Salève

Biographie

Giuseppe Verdi naît en 1813 dans la province de Parme alors département français. Longtemps en butte à la méfiance de ses contemporains, il a finalement acquis droit de cité dans le panthéon des grands musiciens. Héritier de la tradition lyrique italienne que Rossini, Donizetti et Bellini avaient profondément modifiée au cours de la première moitié du 19e siècle. Si la qualité de la mélodie est pérennisée, Verdi apporte une exigence d’unité, de cohésion et une puissance dramatique. C’est ainsi qu’il prend place au côté de Richard Wagner au firmament de la scène lyrique du 19e siècle. Dans son abondante production lyrique, on retrouve très souvent chez son héros une passion dévorante, très souvent destructrice et génératrice de révolte. C’est ce tragique face à face où la créature clame sa détresse devant un Dieu, certes miséricordieux, mais aussi justicier, auquel nous convie sa « messa da requiem ». Depuis la création à Milan le 22 mai 1874, le débat existe quant à la catégorisation de l’œuvre : œuvre liturgique ou appropriation hybride d’un texte liturgique par un ton opératique ? Ce qui parait incontestable, ce furent deux circonstances concrètes qui incitèrent Verdi à créer une sorte « d’hommage funèbre » : Tout d’abord, la mort de Rossini en 1868 qui le conduit à proposer à son éditeur et à des collègues musiciens une création collective dans laquelle il assumera le LIBERA ME. Ce projet ne verra jamais le jour. Puis surtout, c’est à la mort de son ami Alessandro Manzoni en 1873 que naît l’idée d’utiliser le texte du requiem comme monument à la mémoire d’un grand homme. Il interrompt alors la pause de plusieurs années qu’il s’était imposée dans sa production lyrique: Aïda fut composé en 1871, Otello ne suivra que seize ans plus tard. Ce que Verdi exprime ici « c’est la douleur et la précarité des choses de ce monde » (Fritz Stein), la perspective humaine de la mort et non pas l’image dogmatique des frayeurs de l’Apocalypse. Cette vision qui pour Alfred Einstein se rapproche de celle de Mozart dans son requiem, le conduira à écrire à ce propos : « l’intention de Mozart est claire : la mort n’est pas un objet d’effroi mais une amie. Parmi la postérité, un seul musicien a pu s’élever à la grandeur de cette conception : Verdi dans son requiem pour Manzoni ».