ANY ATTEMPT
DANSE
Jan Martens
Dix-sept danseurs, dix-sept personnalités uniques âgées de 18 à 71 ans, constituent le corps de ballet atypique réuni par Jan Martens, jeune trublion de la danse belge, pour cette pièce politique et audacieuse. Son titre est à lui seul un choc : « Toute tentative sera soldée par des corps broyés et des os brisés ». La citation glaçante du président chinois Xi Jinping adressée aux manifestants hongkongais est le point d’ancrage de leur réflexion sur la révolte. Inspirée par les différentes vagues de protestations mondiales, la dramaturgie se construit sur la présence singulière et puissante de chaque interprète. Un hymne à la diversité, la célébration d’une humanité bouleversante et libérée !
Le spectacle et sa déflagration de vitalité ont totalement soulevé le public du Festival d’Avignon en 2021. Si chaque danseur a sa façon propre d’habiter la musique de Górecki, tous sont engagés dans une expérience faite de tensions et de joie, alors que l’esprit de rébellion règne sur le collectif. Le plateau s’offre à des vagues de mouvements frénétiques contrastées par des marches et des sit-in. Prises de parole, slogans accompagnent une danse généreuse dans un ballet d’émotions fortes, dont l’effet galvanisant gagne les spectateurs. L’espoir est toujours là, moteur de celles et ceux qui sortent du rang !
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Avertissement pour les personnes épileptiques ou sensibles : le spectacle contient quelques effets stroboscopiques.
JEU.28 NOV. 19H00
TARIF A
?×Plein tarif | Tarif réduit | Tarif abonné | Tarif abonné réduit | Tarif -12 ans | ||
---|---|---|---|---|---|---|
TS | 36 | 29 | 29 | 25 | 18 | € |
A | 29 | 24 | 24 | 14 | 10 | € |
B | 23 | 18 | 18 | 10 | 8 | € |
P&G | 10 | 10 | 10 | 10 | 8 | € |
TAS | Tarif L'Auditorium Seynod Téthys (21 € / 14 € / 12 € / 10 € / 7 €) |
|||||
TAS | Tarif L'Auditorium Seynod Rebelle(s) sans cause (10 € / 7 € / 7 € / 7 € / 7 €) |
|||||
TBG | Tarif Le Brise Glace (23 € / 21 € / 19 € / 17 € / 17 €) |
- Distributions
Crédits - Biographie
- La presse
en parle
chorégraphie Jan Martens
avec Abigail Aleksander, Pierre Bastin, Truus Bronkhorst, Camilla Bundel, Jim Buskens, Zoë Chungong, Naomi Gibson, Simon Lelievre, Kimmy Ligtvoet, Gesine Moog, Dan Mussett, Tim Persent, Laura Vanborm, Loeka Willems, Lia Witjes-Poole, Maisie Woodford, Paolo Yao
assistante artistique Anne-Lise Brevers
création lumière Jan Fedinger
assistant création lumière Vito Walter
création costumes Cédric Charlier
assistants création costumes Alexandra Sebbag, Thibault Kuhn
regards extérieurs Marc Vanrunxt, Renée Copraij, Rudi Meulemans, Siska Baeck
texte extrait de SPRING par Ali Smith. Copyright © 2019, Ali Smith, utilisé avec l’autorisation de The Wylie Agency (UK) Limited
musique “Concerto pour Clavecin et Cordes Op 40” Réf Im: 108884 Musique de Henryk Mikolaj Górecki © PWM Editions représenté par Alphonse Leduc Editions Musicales, “People’s Faces” écrite par Kae Tempest et Dan Carey © Publié et administré par Domino Publishing Company Limited (50%) et MANATA LTD administré par Warner/Chappell Music Belgium N.V. (50%), “Triptych: Prayer/Protest/Peace” écrite par Maxwell Roach © Publié par Milma Publishing Company administré par Kobalt Music Publishing Limited
direction technique Michel Spang
répétitrice Zora Westbroek
techniciens de tournée à Annecy Michel Spang, Valentijn Weyn
responsable production et tournée Sylvie Svanberg
photos Phile Deprez
graphisme Luis Xertu
bandes annonces Stanislav Dobak, Jan Fedinger
remerciements Mr. Jean Chabert (STANLEY/STELLA), Nadine Scheuer, Wannes Labath et de! Kunsthumaniora
•
production GRIP (Lotte De Mont, Anneleen Hermans, Sam Loncke, Rudi Meulemans, Lize Meynaerts, Klaartje Oerlemans, Ruud Van Moorleghem, Jennifer Piasecki, Sylvie Svanberg, Nele Verreyken)
en collaboration avec Dance On Ensemble
diffusion internationale A Propic / Line Rousseau, Marion Gauvent
coproduction DE SINGEL, Theater Freiburg, Sadler’s Wells, Julidans, Festival d’Avignon, Le Gymnase CDCN Roubaix Hauts-de-France, Norrlandsoperan, La Bâtie – Festival de Genève & l’ADC – Association pour la Danse Contemporaine Genève, tanzhaus nrw, Le Parvis Scène Nationale Tarbes-Pyrénéés, La Danse en grande forme – Projet de l’A-CDCN et de l’ACCN : Cndc – Angers, Malandain Ballet Biarritz, La Manufacture – CDCN Nouvelle-Aquitaine Bordeaux – La Rochelle, CCN de Caen en Normandie, L’échangeur – CDCN Hauts-de-France, CCN de Nantes, CCN d’Orléans, Atelier de Paris / CDCN, Collectif Fair-e / CCN de Rennes et de Bretagne, Le Gymnase | CDCN Roubaix | Hauts-de-France, POLE-SUD CDCN / Strasbourg & La Place de La Danse – CDCN Toulouse Occitanie et Perpodium
soutien De Grote Post, Charleroi danse – Centre chorégraphique de Wallonie-Bruxelles, CCNO – Centre Chorégraphique National d’Orléans en collaboration avec Théâtre d’Orléans et December Dance – Concertgebouw et CC Brugge
soutien financier le gouvernement flamand, la ville d’Anvers, le Tax Shelter du gouvernement fédéral belge et Cronos Invest
Jan Martens (1984, Belgique) a étudié à l’Académie de danse Fontys à Tilburg aux Pays-Bas et a achevé sa formation de danse en 2006 au Conservatoire royal d’Anvers (École supérieure Artesis). Depuis 2010, il crée sa propre œuvre chorégraphique qui, chemin faisant, est portée à la scène avec une régularité croissante devant des publics nationaux et internationaux. L’œuvre de Jan Martens se nourrit de la conviction que chaque corps est en mesure de communiquer et a quelque chose à raconter. La communication directe se traduit par une forme transparente. Son œuvre est comme une retraite où la notion du temps redevient tangible et qui offre de la latitude à l’observation, l’émotion et la réflexion. Pour atteindre cet objectif, il ne conçoit pas tant son propre vocabulaire gestuel, mais travaille et réutilise des idiolectes existants dans un contexte différent afin de permettre à de nouvelles idées d’émerger. Dans chaque nouvelle œuvre, il tente de redessiner la relation entre public et performeur. Le premier spectacle de Jan Martens, I CAN RIDE A HORSE WHILST JUGGLING SO MARRY ME (2010), brossait le portrait d’une génération de jeunes femmes dans une société dominée par les réseaux sociaux. Ensuite, il a réalisé deux duos à Frascati à Amsterdam : A SMALL GUIDE ON HOW TO TREAT YOUR LIFETIME COMPANION (2011), sélectionné par la plate-forme Aerowaves en 2011 et SWEAT BABY SWEAT (2011), sélectionné par les festivals Dansdagen 2012 et Circuit X 2013. Ensuite, il a créé trois productions sur la beauté non conventionnelle avec des performeurs dont les corps ne répondent pas aux critères habituels de la danse contemporaine : BIS (2012) pour Truus Bronkhorst alors âgé de 62 ans, LA BÊTE (2013) pour la jeune actrice Joke Emmers, et VICTOR (2013), un duo pour un garçon et un adulte que Jan Martens a créé en collaboration avec le metteur en scène Peter Seynaeve. En 2014, il a choisi le saut comme un mouvement central du spectacle de groupe THE DOG DAYS ARE OVER (2014) qui a été sélectionné Het Theaterfestival Vlaanderen. Le spectacle est toujours en tournée, de même que le solo ODE TO THE ATTEMPT (2014) et le projet THE COMMON PEOPLE (2016), un spectacle qui est à la fois une expérience sociale et un atelier créé en collaboration avec le metteur en scène Lukas Dhont. En 2017, Jan Martens crée RULE OF THREE, une collaboration avec l’artiste acousticien états-unien NAH. Dans PASSING THE BECHDEL TEST (2018), Jan Martens choisit résolument d’utiliser uniquement la parole et les 13 jeunes de fABULEUS s’emparent des mots d’un grand éventail d’écrivaines et de penseures pour aborder des thèmes comme les stéréotypes et le féminisme. Début 2019, lostmovements a eu sa première. Les cheminements artistiques des danseurs et chorégraphes Marc Vanrunxt et Jan Martens se sont régulièrement croisés par le passé et se retrouvent sur un solo pour Jan Martens. Marc Vanrunxt était déjà présent au début des années quatre-vingt, aux prémices de la nouvelle vague de la danse flamande. En 20•21, il se concentre sur la première de any attempt will end in crushed bodies and shattered bones (première le 18 juillet 2021 au Festival d’Avignon). Une pièce de groupe pour dix-sept danseurs âgés de 17 à 70 ans. Il travaille également sur le solo ELISABETH GETS HER WAY qu’il dansera lui-même (première le 12 juillet 2021 au Julidans, Amsterdam). En 2022, en collaboration avec l’Opera Ballet Vlaanderen, il crée FUTUR PROCHE (première le 19 juillet 2022 dans la Cour d’honneur du Festival d’Avignon), une production avec quinze danseurs de l’Opéra Ballet, deux enfants et la claveciniste polonaise Goska Isphording. Le 21 mars 2024, VOICE NOISE parts 17 & 18 sera présenté pour la première fois à De Singel à Anvers, avec un mélange éclectique de pièces musicales oubliées des 80 dernières années, dans lesquelles la voix féminine occupe une place centrale. Ensemble, six danseurs réunissent les deux thèmes majeurs du langage chorégraphique de Martens : son obsession pour les nombres, la géométrie et les schémas, d’une part, et son amour pour le langage corporel unique de chaque danseur, d’autre part. Jan Martens réalise aussi souvent des spectacles invités comme MAN MADE (2017) pour le Dance On Ensemble, et accompagne en outre de jeunes créateurs dans la réalisation de leurs productions. Jan Martens a remporté le prix Prins Bernard du Fonds culturel néerlandais du Nord-Brabant en 2014 et le prestigieux prix Charlotte Köhler en 2015. Il est artiste associé chez DE SINGEL Anvers, La Comédie scène nationale de Clermont-Ferrand, Opera Ballet Vlaanderen, Maison de la danse Lyon et Biennale de la danse Lyon.
GRIP a été créé en 2014 par le chorégraphe et danseur Jan Martens et la directrice de production Klaartje Oerlemans. L’organisation est basée à Anvers et Rotterdam. À partir de 2023, GRIP adopte la structure de leadership partagé. Jan Martens fait partie des artistes à la tête de cette organisation, entourée des artistes Femke Gyselinck, Cherish Menzo et Steven Michel, ainsi que Klaartje Oerlemans et le coordinateur artistique Rudi Meulemans.
« Avec cette pièce, il fait à la fois une œuvre attractive mais non commerciale où se seraient entrechoqués les moments de pure danse. Il s’inscrit dans son temps, il démontre son talent. »
Inferno Magazine, Emmanuel Serafini, 19 JUIL.21
« Le chorégraphe belge séduit le public du festival avec une grande pièce rigoureuse et espiègle pour 17 danseurs. […] Le Sacre du printemps qui serre la main de Star Trek, dans le décor de vieilles pierres, laissé brut, du lycée Saint-Joseph… Comment rester sur le bas-côté ? »
Libération, Ève Beauvallet, 20 JUIL.21
« Avec ce spectacle en forme de bombe humaine que le chorégraphe flamand Jan Martens propose avec 17 performeurs et danseurs de tous âges et de toutes cultures, le Festival d’Avignon nous a bien réveillés et cette explosion de corps, de gestes et de musique a maintenu les applaudissements du public durant dix minutes lors de la première mondiale. »
Artistik Rezo, Hélène Kuttner, 20 JUIL.21
« Très attendu avec ce premier grand format, l’artiste belge de 37 ans, repéré depuis ses débuts en 2010, a saisi, fasciné, secoué et emporté. »
Le Monde, Rosita Boisseau, 21 JUIL.21
« Surgissement, spontanéité, organisation s’entremêlent dans cet opus où s’allient avec une généreuse économie la puissance et l’ancrage, le déploiement et la retenue. S’affirme alors l’articulation nécessaire des vents contraires dans une grammaire qui réussit à demeurer parfaitement lisible sans rien renier de ses audaces, voire de son jusqu’au-boutisme. […] L’énergie qui s’en dégage ne ment pas. Grande pièce. »
La Libre Belgique, Marie Baudet, 23 JUIL.21
« Une troupe de 17 danseurs la belle diversité, une écriture millimétré, des costumes à faire pâlir les influenceuses d’Instagram, un propos engagé, ce ballet des émotions fait un bien fou. »
Les Echos, Philippe Noisette, 23 JUIL.21
« En trois mots, any attempt, œuvre la plus ambitieuse du chorégraphe flamand, est profondément juste, rassembleuse et généreuse, à la fois sur le plan politique et esthétique. Bref, difficile d’en sortir indemne : en donnant l’énergie de la convergence et celle de la lutte en même temps, elle s’approche au plus près du choc artistique. Que demander de plus beau ? »
IO Gazette, Victor Inisan, 23 JUIL.21
Distributions Crédits
chorégraphie Jan Martens
avec Abigail Aleksander, Pierre Bastin, Truus Bronkhorst, Camilla Bundel, Jim Buskens, Zoë Chungong, Naomi Gibson, Simon Lelievre, Kimmy Ligtvoet, Gesine Moog, Dan Mussett, Tim Persent, Laura Vanborm, Loeka Willems, Lia Witjes-Poole, Maisie Woodford, Paolo Yao
assistante artistique Anne-Lise Brevers
création lumière Jan Fedinger
assistant création lumière Vito Walter
création costumes Cédric Charlier
assistants création costumes Alexandra Sebbag, Thibault Kuhn
regards extérieurs Marc Vanrunxt, Renée Copraij, Rudi Meulemans, Siska Baeck
texte extrait de SPRING par Ali Smith. Copyright © 2019, Ali Smith, utilisé avec l’autorisation de The Wylie Agency (UK) Limited
musique “Concerto pour Clavecin et Cordes Op 40” Réf Im: 108884 Musique de Henryk Mikolaj Górecki © PWM Editions représenté par Alphonse Leduc Editions Musicales, “People’s Faces” écrite par Kae Tempest et Dan Carey © Publié et administré par Domino Publishing Company Limited (50%) et MANATA LTD administré par Warner/Chappell Music Belgium N.V. (50%), “Triptych: Prayer/Protest/Peace” écrite par Maxwell Roach © Publié par Milma Publishing Company administré par Kobalt Music Publishing Limited
direction technique Michel Spang
répétitrice Zora Westbroek
techniciens de tournée à Annecy Michel Spang, Valentijn Weyn
responsable production et tournée Sylvie Svanberg
photos Phile Deprez
graphisme Luis Xertu
bandes annonces Stanislav Dobak, Jan Fedinger
remerciements Mr. Jean Chabert (STANLEY/STELLA), Nadine Scheuer, Wannes Labath et de! Kunsthumaniora
•
production GRIP (Lotte De Mont, Anneleen Hermans, Sam Loncke, Rudi Meulemans, Lize Meynaerts, Klaartje Oerlemans, Ruud Van Moorleghem, Jennifer Piasecki, Sylvie Svanberg, Nele Verreyken)
en collaboration avec Dance On Ensemble
diffusion internationale A Propic / Line Rousseau, Marion Gauvent
coproduction DE SINGEL, Theater Freiburg, Sadler’s Wells, Julidans, Festival d’Avignon, Le Gymnase CDCN Roubaix Hauts-de-France, Norrlandsoperan, La Bâtie – Festival de Genève & l’ADC – Association pour la Danse Contemporaine Genève, tanzhaus nrw, Le Parvis Scène Nationale Tarbes-Pyrénéés, La Danse en grande forme – Projet de l’A-CDCN et de l’ACCN : Cndc – Angers, Malandain Ballet Biarritz, La Manufacture – CDCN Nouvelle-Aquitaine Bordeaux – La Rochelle, CCN de Caen en Normandie, L’échangeur – CDCN Hauts-de-France, CCN de Nantes, CCN d’Orléans, Atelier de Paris / CDCN, Collectif Fair-e / CCN de Rennes et de Bretagne, Le Gymnase | CDCN Roubaix | Hauts-de-France, POLE-SUD CDCN / Strasbourg & La Place de La Danse – CDCN Toulouse Occitanie et Perpodium
soutien De Grote Post, Charleroi danse – Centre chorégraphique de Wallonie-Bruxelles, CCNO – Centre Chorégraphique National d’Orléans en collaboration avec Théâtre d’Orléans et December Dance – Concertgebouw et CC Brugge
soutien financier le gouvernement flamand, la ville d’Anvers, le Tax Shelter du gouvernement fédéral belge et Cronos Invest
Biographie
Jan Martens (1984, Belgique) a étudié à l’Académie de danse Fontys à Tilburg aux Pays-Bas et a achevé sa formation de danse en 2006 au Conservatoire royal d’Anvers (École supérieure Artesis). Depuis 2010, il crée sa propre œuvre chorégraphique qui, chemin faisant, est portée à la scène avec une régularité croissante devant des publics nationaux et internationaux. L’œuvre de Jan Martens se nourrit de la conviction que chaque corps est en mesure de communiquer et a quelque chose à raconter. La communication directe se traduit par une forme transparente. Son œuvre est comme une retraite où la notion du temps redevient tangible et qui offre de la latitude à l’observation, l’émotion et la réflexion. Pour atteindre cet objectif, il ne conçoit pas tant son propre vocabulaire gestuel, mais travaille et réutilise des idiolectes existants dans un contexte différent afin de permettre à de nouvelles idées d’émerger. Dans chaque nouvelle œuvre, il tente de redessiner la relation entre public et performeur. Le premier spectacle de Jan Martens, I CAN RIDE A HORSE WHILST JUGGLING SO MARRY ME (2010), brossait le portrait d’une génération de jeunes femmes dans une société dominée par les réseaux sociaux. Ensuite, il a réalisé deux duos à Frascati à Amsterdam : A SMALL GUIDE ON HOW TO TREAT YOUR LIFETIME COMPANION (2011), sélectionné par la plate-forme Aerowaves en 2011 et SWEAT BABY SWEAT (2011), sélectionné par les festivals Dansdagen 2012 et Circuit X 2013. Ensuite, il a créé trois productions sur la beauté non conventionnelle avec des performeurs dont les corps ne répondent pas aux critères habituels de la danse contemporaine : BIS (2012) pour Truus Bronkhorst alors âgé de 62 ans, LA BÊTE (2013) pour la jeune actrice Joke Emmers, et VICTOR (2013), un duo pour un garçon et un adulte que Jan Martens a créé en collaboration avec le metteur en scène Peter Seynaeve. En 2014, il a choisi le saut comme un mouvement central du spectacle de groupe THE DOG DAYS ARE OVER (2014) qui a été sélectionné Het Theaterfestival Vlaanderen. Le spectacle est toujours en tournée, de même que le solo ODE TO THE ATTEMPT (2014) et le projet THE COMMON PEOPLE (2016), un spectacle qui est à la fois une expérience sociale et un atelier créé en collaboration avec le metteur en scène Lukas Dhont. En 2017, Jan Martens crée RULE OF THREE, une collaboration avec l’artiste acousticien états-unien NAH. Dans PASSING THE BECHDEL TEST (2018), Jan Martens choisit résolument d’utiliser uniquement la parole et les 13 jeunes de fABULEUS s’emparent des mots d’un grand éventail d’écrivaines et de penseures pour aborder des thèmes comme les stéréotypes et le féminisme. Début 2019, lostmovements a eu sa première. Les cheminements artistiques des danseurs et chorégraphes Marc Vanrunxt et Jan Martens se sont régulièrement croisés par le passé et se retrouvent sur un solo pour Jan Martens. Marc Vanrunxt était déjà présent au début des années quatre-vingt, aux prémices de la nouvelle vague de la danse flamande. En 20•21, il se concentre sur la première de any attempt will end in crushed bodies and shattered bones (première le 18 juillet 2021 au Festival d’Avignon). Une pièce de groupe pour dix-sept danseurs âgés de 17 à 70 ans. Il travaille également sur le solo ELISABETH GETS HER WAY qu’il dansera lui-même (première le 12 juillet 2021 au Julidans, Amsterdam). En 2022, en collaboration avec l’Opera Ballet Vlaanderen, il crée FUTUR PROCHE (première le 19 juillet 2022 dans la Cour d’honneur du Festival d’Avignon), une production avec quinze danseurs de l’Opéra Ballet, deux enfants et la claveciniste polonaise Goska Isphording. Le 21 mars 2024, VOICE NOISE parts 17 & 18 sera présenté pour la première fois à De Singel à Anvers, avec un mélange éclectique de pièces musicales oubliées des 80 dernières années, dans lesquelles la voix féminine occupe une place centrale. Ensemble, six danseurs réunissent les deux thèmes majeurs du langage chorégraphique de Martens : son obsession pour les nombres, la géométrie et les schémas, d’une part, et son amour pour le langage corporel unique de chaque danseur, d’autre part. Jan Martens réalise aussi souvent des spectacles invités comme MAN MADE (2017) pour le Dance On Ensemble, et accompagne en outre de jeunes créateurs dans la réalisation de leurs productions. Jan Martens a remporté le prix Prins Bernard du Fonds culturel néerlandais du Nord-Brabant en 2014 et le prestigieux prix Charlotte Köhler en 2015. Il est artiste associé chez DE SINGEL Anvers, La Comédie scène nationale de Clermont-Ferrand, Opera Ballet Vlaanderen, Maison de la danse Lyon et Biennale de la danse Lyon.
GRIP a été créé en 2014 par le chorégraphe et danseur Jan Martens et la directrice de production Klaartje Oerlemans. L’organisation est basée à Anvers et Rotterdam. À partir de 2023, GRIP adopte la structure de leadership partagé. Jan Martens fait partie des artistes à la tête de cette organisation, entourée des artistes Femke Gyselinck, Cherish Menzo et Steven Michel, ainsi que Klaartje Oerlemans et le coordinateur artistique Rudi Meulemans.
La presse en parle
« Avec cette pièce, il fait à la fois une œuvre attractive mais non commerciale où se seraient entrechoqués les moments de pure danse. Il s’inscrit dans son temps, il démontre son talent. »
Inferno Magazine, Emmanuel Serafini, 19 JUIL.21
« Le chorégraphe belge séduit le public du festival avec une grande pièce rigoureuse et espiègle pour 17 danseurs. […] Le Sacre du printemps qui serre la main de Star Trek, dans le décor de vieilles pierres, laissé brut, du lycée Saint-Joseph… Comment rester sur le bas-côté ? »
Libération, Ève Beauvallet, 20 JUIL.21
« Avec ce spectacle en forme de bombe humaine que le chorégraphe flamand Jan Martens propose avec 17 performeurs et danseurs de tous âges et de toutes cultures, le Festival d’Avignon nous a bien réveillés et cette explosion de corps, de gestes et de musique a maintenu les applaudissements du public durant dix minutes lors de la première mondiale. »
Artistik Rezo, Hélène Kuttner, 20 JUIL.21
« Très attendu avec ce premier grand format, l’artiste belge de 37 ans, repéré depuis ses débuts en 2010, a saisi, fasciné, secoué et emporté. »
Le Monde, Rosita Boisseau, 21 JUIL.21
« Surgissement, spontanéité, organisation s’entremêlent dans cet opus où s’allient avec une généreuse économie la puissance et l’ancrage, le déploiement et la retenue. S’affirme alors l’articulation nécessaire des vents contraires dans une grammaire qui réussit à demeurer parfaitement lisible sans rien renier de ses audaces, voire de son jusqu’au-boutisme. […] L’énergie qui s’en dégage ne ment pas. Grande pièce. »
La Libre Belgique, Marie Baudet, 23 JUIL.21
« Une troupe de 17 danseurs la belle diversité, une écriture millimétré, des costumes à faire pâlir les influenceuses d’Instagram, un propos engagé, ce ballet des émotions fait un bien fou. »
Les Echos, Philippe Noisette, 23 JUIL.21
« En trois mots, any attempt, œuvre la plus ambitieuse du chorégraphe flamand, est profondément juste, rassembleuse et généreuse, à la fois sur le plan politique et esthétique. Bref, difficile d’en sortir indemne : en donnant l’énergie de la convergence et celle de la lutte en même temps, elle s’approche au plus près du choc artistique. Que demander de plus beau ? »
IO Gazette, Victor Inisan, 23 JUIL.21