DÉRAPAGE (report en mai)
THÉÂTRE MUSICAL
Pierre Guillois et Les Sea Girls
REPORT EN MAI
Pierre Guillois, le drôlissime comédien découvert avec Les gros patinent bien, orchestre les fantasques Sea Girls dans un music-hall expressif et extravagant. Ces expertes en autodérision débarquent, toute énergie dehors, à coups de chansons originales savoureusement concoctées. Elles font le show et nous en révèlent les coulisses… Elles sont absolument craquantes !
Les Sea Girls savent tout faire. Chanter, danser, jouer la comédie. Et pour être artiste de cabaret, il faut être à la hauteur ! Elles sont prêtes à tout montrer : le glamour comme les ratages, le travail comme la dérision, les efforts pour être rayonnantes coûte que coûte, la petite communauté artistique, la sueur, les rires et les larmes. Chansons sur mesure, guitare électrique, énergie à revendre… Irrésistibles et délurées, elles s’exposent à cœur perdu.
SAM.15 FÉV. 19H00
TARIF A
?×Plein tarif | Tarif réduit | Tarif abonné | Tarif abonné réduit | Tarif -12 ans | ||
---|---|---|---|---|---|---|
TS | 36 | 29 | 29 | 25 | 18 | € |
A | 29 | 24 | 24 | 14 | 10 | € |
B | 23 | 18 | 18 | 10 | 8 | € |
P&G | 10 | 10 | 10 | 10 | 8 | € |
TAS | Tarif L'Auditorium Seynod Téthys (21 € / 14 € / 12 € / 10 € / 7 €) |
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TAS | Tarif L'Auditorium Seynod Rebelle(s) sans cause (10 € / 7 € / 7 € / 7 € / 7 €) |
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TBG | Tarif Le Brise Glace (23 € / 21 € / 19 € / 17 € / 17 €) |
- Distributions
Crédits - Biographie
écriture et conception Pierre Guillois, Judith Rémy, Prunella Rivière, Delphine Simon
mise en scène Pierre Guillois
avec Judith Rémy, Prunella Rivière, Delphine Simon
scénographie Pierre Guillois, Elsa Bourdin
guitare Dani Bouillard
percussion Vincent Martin
piano Benjamin Pras
chansons et composition Prunella Rivière
composition et orchestration Fred Pallem
direction vocale Lucrèce Sassella
costumes Elsa Bourdin
son Joël Boischot
•
production Les Sea Girls
coproduction Maison des Arts du Léman – Thonon-Les-Bains, Le Bateau Feu Scène nationale Dunkerque, Scènes Vosges – Épinal, Comédie de Picardie Scène conventionnée – Amiens, Le Quartz Scène nationale – Brest
accueil en résidence Maison des Arts du Léman – Thonon-Les-Bains, Le Bateau Feu Scène nationale – Dunkerque, Scènes Vosges – Épinal, Centre des Bords de Marne – Le Perreux-sur-Marne, Arcal
Pierre Guillois est responsable artistique de la compagnie Le Fils du Grand Réseau et est artiste associé au Théâtre du Rond-Point jusqu’en 2022. Il est également associé au Quartz – Scène nationale de Brest de septembre 2011 à juin 2014. Il y crée Bigre co-écrit et interprété par Olivier Martin-Salvan, Agathe L’Huillier et lui-même (joué près de 300 fois, dont une exploitation au Théâtre du Rond-Point puis au Théâtre Tristan Bernard), Le Chant des soupirs avec la chanteuse bretonne Annie Ebrel, Nique la misère, co-écrit avec Nouara Naghouche, Crise à l’étage (dans le cadre du festival « Les Humanités ») et Terrible bivouac. Il reprend également Le Gros, la Vache et le Mainate (130 dates dont des exploitations parisiennes au Théâtre du Rond-Point puis au Comédia) ainsi que Grand fracas issu de rien, précédemment créé au Théâtre du Peuple de Bussang dont il est le directeur de 2005 à 2011. Dans ce Théâtre, il crée ses propres textes, dont Les Affreuses, ou Un cœur mangé co-écrit avec Guy Bénisty, mais aussi Le Ravissement d’Adèle de Rémi De Vos ou Le Brame des biches de Marion Aubert. C’est dans les Vosges que démarre l’aventure de Sacrifices avec Nouara Naghouche, un solo qui connaît plus de 220 représentations, en France et à l’étranger, avec deux exploitations au Théâtre du Rond-Point – théâtre qui accueille régulièrement les spectacles de Pierre Guillois depuis Les caissières sont moches, en 2003. Sacrifices est créé à Colmar où il est alors artiste associé au Centre dramatique régional d’Alsace. C’est là qu’il connaît ses premières expériences fortes avec des amateurs et crée Il nous tuera pas jusqu’à la mort et Vengeance franchement vengeance. Il y fait aussi ses premiers pas dans le lyrique avec Les Jeunes Voix du Rhin – Aventure musicale qu’il poursuit au Théâtre musical de Besançon avec Abu Hassan de Weber et avec la compagnie Les Brigands, avec La Botte secrète de Claude Terrasse et avec la compagnie de rue Les Grooms, avec Rigoletto de Verdi. Auparavant, avec sa compagnie Le Fils du Grand Réseau, il alterne spectacles de répertoires et créations de textes avec quelques incartades dans le théâtre de rue. Il est parallèlement l’assistant d’Anne Théron, Jean-Michel Ribes et Matthew Jocelyn. Ses dernières créations sont Au Galop écrit et interprété par Stéphanie Chêne et Le Sale Discours écrit et interprété par David Wahl. En juillet 2018, il crée à Anvers le spectacle sous chapiteau de la compagnie de cirque Akoreacro, qui est présenté à la Villette en mai 2019. Il présente également de mars à avril 2018 l’Opéraporno au Théâtre du Rond-Point. En 2020, il crée Mars 2037, impressionnante machinerie théâtrale qui plonge le public dans une virée intergalactique. En 2021, de nouveau au Théâtre du Rond-Point, Pierre Guillois crée, avec Olivier Martin-Salvan, Les gros patinent bien, cabaret de carton. Ce spectacle est toujours en tournée partout en France. Pierre Guillois prépare actuellement une nouvelle création intitulée Étienne retrouvé mort.
Les Sea Girls est une compagnie née il y a vingt ans, dirigée par Judith Rémy, Prunella Rivière et Delphine Simon qui a défini son style en cinq spectacles. Au départ inclassable dans la programmation des théâtres : Est-ce de la chanson, du théâtre musical, de l’humour musical, de la comédie musicale ? C’est finalement l’air du temps qui les a rattrapé, les inscrivant sous la vaste appellation du Music-Hall. Un Music-Hall avec tout ce qu’il a de riche, d’exigeant, de fantasque, de créatif, de grinçant et de libre. Un Music-Hall qui revendique une écriture contemporaine, des auteurs vivants qui portent des sujets légers, graves, de société, parfois intimes, sans jamais renoncer au rire que le drame provoque. Un Music-Hall marqué par un univers musical fort et la présence des musiciens sur scène pour que la musique reste centrale et vibrante. Un Music-Hall dont elles avaient dessiné l’univers esthétique, pour s’éloigner de quelques clichés propres à un cabaret parfois poussiéreux. La compagnie a fait le pari d’inviter pour chaque création un metteur en scène différent. Un postulat rare et parfois déroutant qui nous permet de confronter les univers, de questionner à chaque création les désirs, les limites, le langage. C’est aussi pour elles, comédiennes-chanteuses la nécessité de se déstabiliser, de se renouveler pour ne surtout rien prendre pour acquis. Les Sea Girls s’autoproduisent depuis le début, nécessité faisant loi. C’est maintenant un choix revendiqué. Chaque création prend du temps, avance par strates. Le brassage collectif fait son œuvre entre les idées, l’écriture des chansons, le choix des arrangements musicaux et vocaux, le travail chorégraphique, l’apport des créateurs aux costumes, à la scénographie, aux lumières, et au son. Leurs spectacles sont des mille-feuilles artistiques et techniques qui se construisent au fil des mois. Aujourd’hui encore, en tant qu’artistes et porteuses de projet elles restent attachées à réinventer les codes d’un genre hybride en pleine mutation, à chercher à se surprendre elles-mêmes, à étonner sans le perdre, un public fidèle.
Distributions Crédits
écriture et conception Pierre Guillois, Judith Rémy, Prunella Rivière, Delphine Simon
mise en scène Pierre Guillois
avec Judith Rémy, Prunella Rivière, Delphine Simon
scénographie Pierre Guillois, Elsa Bourdin
guitare Dani Bouillard
percussion Vincent Martin
piano Benjamin Pras
chansons et composition Prunella Rivière
composition et orchestration Fred Pallem
direction vocale Lucrèce Sassella
costumes Elsa Bourdin
son Joël Boischot
•
production Les Sea Girls
coproduction Maison des Arts du Léman – Thonon-Les-Bains, Le Bateau Feu Scène nationale Dunkerque, Scènes Vosges – Épinal, Comédie de Picardie Scène conventionnée – Amiens, Le Quartz Scène nationale – Brest
accueil en résidence Maison des Arts du Léman – Thonon-Les-Bains, Le Bateau Feu Scène nationale – Dunkerque, Scènes Vosges – Épinal, Centre des Bords de Marne – Le Perreux-sur-Marne, Arcal
Biographie
Pierre Guillois est responsable artistique de la compagnie Le Fils du Grand Réseau et est artiste associé au Théâtre du Rond-Point jusqu’en 2022. Il est également associé au Quartz – Scène nationale de Brest de septembre 2011 à juin 2014. Il y crée Bigre co-écrit et interprété par Olivier Martin-Salvan, Agathe L’Huillier et lui-même (joué près de 300 fois, dont une exploitation au Théâtre du Rond-Point puis au Théâtre Tristan Bernard), Le Chant des soupirs avec la chanteuse bretonne Annie Ebrel, Nique la misère, co-écrit avec Nouara Naghouche, Crise à l’étage (dans le cadre du festival « Les Humanités ») et Terrible bivouac. Il reprend également Le Gros, la Vache et le Mainate (130 dates dont des exploitations parisiennes au Théâtre du Rond-Point puis au Comédia) ainsi que Grand fracas issu de rien, précédemment créé au Théâtre du Peuple de Bussang dont il est le directeur de 2005 à 2011. Dans ce Théâtre, il crée ses propres textes, dont Les Affreuses, ou Un cœur mangé co-écrit avec Guy Bénisty, mais aussi Le Ravissement d’Adèle de Rémi De Vos ou Le Brame des biches de Marion Aubert. C’est dans les Vosges que démarre l’aventure de Sacrifices avec Nouara Naghouche, un solo qui connaît plus de 220 représentations, en France et à l’étranger, avec deux exploitations au Théâtre du Rond-Point – théâtre qui accueille régulièrement les spectacles de Pierre Guillois depuis Les caissières sont moches, en 2003. Sacrifices est créé à Colmar où il est alors artiste associé au Centre dramatique régional d’Alsace. C’est là qu’il connaît ses premières expériences fortes avec des amateurs et crée Il nous tuera pas jusqu’à la mort et Vengeance franchement vengeance. Il y fait aussi ses premiers pas dans le lyrique avec Les Jeunes Voix du Rhin – Aventure musicale qu’il poursuit au Théâtre musical de Besançon avec Abu Hassan de Weber et avec la compagnie Les Brigands, avec La Botte secrète de Claude Terrasse et avec la compagnie de rue Les Grooms, avec Rigoletto de Verdi. Auparavant, avec sa compagnie Le Fils du Grand Réseau, il alterne spectacles de répertoires et créations de textes avec quelques incartades dans le théâtre de rue. Il est parallèlement l’assistant d’Anne Théron, Jean-Michel Ribes et Matthew Jocelyn. Ses dernières créations sont Au Galop écrit et interprété par Stéphanie Chêne et Le Sale Discours écrit et interprété par David Wahl. En juillet 2018, il crée à Anvers le spectacle sous chapiteau de la compagnie de cirque Akoreacro, qui est présenté à la Villette en mai 2019. Il présente également de mars à avril 2018 l’Opéraporno au Théâtre du Rond-Point. En 2020, il crée Mars 2037, impressionnante machinerie théâtrale qui plonge le public dans une virée intergalactique. En 2021, de nouveau au Théâtre du Rond-Point, Pierre Guillois crée, avec Olivier Martin-Salvan, Les gros patinent bien, cabaret de carton. Ce spectacle est toujours en tournée partout en France. Pierre Guillois prépare actuellement une nouvelle création intitulée Étienne retrouvé mort.
Les Sea Girls est une compagnie née il y a vingt ans, dirigée par Judith Rémy, Prunella Rivière et Delphine Simon qui a défini son style en cinq spectacles. Au départ inclassable dans la programmation des théâtres : Est-ce de la chanson, du théâtre musical, de l’humour musical, de la comédie musicale ? C’est finalement l’air du temps qui les a rattrapé, les inscrivant sous la vaste appellation du Music-Hall. Un Music-Hall avec tout ce qu’il a de riche, d’exigeant, de fantasque, de créatif, de grinçant et de libre. Un Music-Hall qui revendique une écriture contemporaine, des auteurs vivants qui portent des sujets légers, graves, de société, parfois intimes, sans jamais renoncer au rire que le drame provoque. Un Music-Hall marqué par un univers musical fort et la présence des musiciens sur scène pour que la musique reste centrale et vibrante. Un Music-Hall dont elles avaient dessiné l’univers esthétique, pour s’éloigner de quelques clichés propres à un cabaret parfois poussiéreux. La compagnie a fait le pari d’inviter pour chaque création un metteur en scène différent. Un postulat rare et parfois déroutant qui nous permet de confronter les univers, de questionner à chaque création les désirs, les limites, le langage. C’est aussi pour elles, comédiennes-chanteuses la nécessité de se déstabiliser, de se renouveler pour ne surtout rien prendre pour acquis. Les Sea Girls s’autoproduisent depuis le début, nécessité faisant loi. C’est maintenant un choix revendiqué. Chaque création prend du temps, avance par strates. Le brassage collectif fait son œuvre entre les idées, l’écriture des chansons, le choix des arrangements musicaux et vocaux, le travail chorégraphique, l’apport des créateurs aux costumes, à la scénographie, aux lumières, et au son. Leurs spectacles sont des mille-feuilles artistiques et techniques qui se construisent au fil des mois. Aujourd’hui encore, en tant qu’artistes et porteuses de projet elles restent attachées à réinventer les codes d’un genre hybride en pleine mutation, à chercher à se surprendre elles-mêmes, à étonner sans le perdre, un public fidèle.