L’Esthétique de la résistance
THÉÂTRE
Sylvain Creuzevault
d’après le roman L'Esthétique de la résistance de Peter Weiss
Bonlieu ouvre à nouveau son grand plateau au théâtre foisonnant, passionné et organique de Sylvain Creuzevault. Un théâtre de troupe où tous les interprètes sont force de proposition, un théâtre de tréteaux, drôle et grinçant, riche et nerveux. Après Edelweiss, il défriche à nouveau les méandres de l’histoire. Une quinzaine de comédiens nous entraînent dans une époustouflante adaptation du roman-fleuve de Peter Weiss sur les pas d’un jeune Berlinois, dans une hallucinante traversée de l’histoire de l’art sur fond de résistance au nazisme. Une épopée au long cours, une quête d’émancipation.
Berlin, l’Espagne, Paris, Stockholm… À travers le parcours singulier du héros prolétaire, on est saisis de plein fouet par l’émergence du nazisme, et celle de la lutte. C’est dans les musées que se forgera le regard du jeune communiste : la frise de Pergame et son combat de géants, le Guernica de Picasso, ou Le Massacre des innocents de Brueghel l’Ancien ; les œuvres majeures l’accompagnent dans sa construction politique. Engagé dans la Résistance, l’autodidacte reste intimement lié à l’histoire de l’art, son arche protectrice contre le fascisme. Cette fresque monumentale, menée à vive allure, nous invite à ne jamais baisser la garde.
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VEN.17 JAN. 19H00
SAM.18 JAN. 19H00
(AVEC 2 ENTRACTES DE 20 MIN)
PARTIE 1 : 1H10
PARTIE 2 : 1H05
PARTIE 3 : 1H20
TARIF A
?×Plein tarif | Tarif réduit | Tarif abonné | Tarif abonné réduit | Tarif -12 ans | ||
---|---|---|---|---|---|---|
TS | 36 | 29 | 29 | 25 | 18 | € |
A | 29 | 24 | 24 | 14 | 10 | € |
B | 23 | 18 | 18 | 10 | 8 | € |
P&G | 10 | 10 | 10 | 10 | 8 | € |
TAS | Tarif L'Auditorium Seynod Téthys (21 € / 14 € / 12 € / 10 € / 7 €) |
|||||
TAS | Tarif L'Auditorium Seynod Rebelle(s) sans cause (10 € / 7 € / 7 € / 7 € / 7 €) |
|||||
TBG | Tarif Le Brise Glace (23 € / 21 € / 19 € / 17 € / 17 €) |
- Distributions
Crédits - Biographie
- La presse
en parle
d’après L’Esthétique de la résistance de Peter Weiss
adaptation, mise en scène Sylvain Creuzevault
avec
Hélène Weigel, Ilse Stöbe Juliette Bialek
Horst Heilmann, Svård, un acteur de Brecht Yanis Bouferrache
le narrateur Gabriel Dahmani
la mère de Hans Coppi, Ruth Berlau, Mildred Harnack Valérie Dréville
Jacques Ayschmann, Arvid Harnack, un acteur de Brecht Pierre-Félix Gravière
Peter Weiss, Willi Münzenberg, Richard Stahlmann Vladislav Galard
le père du narrateur, José Díaz Ramos, Bertolt Brecht, Kurt Schumacher Arthur Igual
Marcauer, Otto Katz, Margarete Steffin, Karin Boye, Libertas Schulze-Boyzen Charlotte Issaly
Hans Coppi, un acteur de Brecht Simon Kretchkoff
Max Hodann, Jakob Rosner, Wilhelm Vauck Frédéric Noaille
un·e associé·e de Katz, un acteur de Brecht, Herbert Wehner, Adam Kuckhoff Vincent Pacaud
la mère du narrateur, une actrice de Brecht, Anna Krauss Naïsha Randrianasolo
Charlotte Bischoff, une actrice de Brecht Lucie Rouxel
Nordahl Grieg, Maurice Chevalier, Haro Schulze‑Boyzen, Harold Poelchau Thomas Stachorsky
un·e associé·e de Katz, Lise Lindbæk, Rosalinde von Ossietzky, Elisabeth Schumacher Manon Xardel
scénographie, accessoires Loïse Beauseigneur, Valentine Lê
costumes, habillage, maquillage, masques Sarah Barzic, Jeanne Daniel-Nguyen
maquillage, perruques Mityl Brimeur
création, régie lumière Charlotte Moussié en complicité avec Vyara Stefanova
création musique originale, régie son Loïc Waridel
création musiques originales Pierre-Yves Macé
cheffe de chœur Manon Xardel
machinerie, régie plateau Léa Bonhomme
création, régie, cadrage vidéo Simon Anquetil
régie générale, poursuite, cadrage vidéo Arthur Mandô
dramaturgie Julien Vella
assistanat à la mise en scène Ivan Marquez
administration de tournée Anne-Lise Roustan
direction de production Élodie Régibier
•
production Théâtre national de Strasbourg
coproduction et production déléguée Le Singe
participation artistique Jeune Théâtre national
soutien Théâtre des 13 vents centre dramatique national de Montpellier, Bonlieu Scène nationale Annecy, MC93 Maison de la culture de Seine Saint-Denis, Théâtre national de Strasbourg, Odéon Théâtre de l’Europe pour la reprise du spectacle en tournée
Peter Weiss est représenté par L’Arche – Agence théâtrale.
Le roman L’Esthétique de la résistance traduit de l’allemand par Éliane Kaufholz-Messmer est publié aux Éditions Klincksieck, 2017.
« À ceux qui viendront après nous », le poème représenté écrit par Bertolt Brecht en 1938 pendant son exil est publié dans le recueil Poèmes Tome 4 à L’Arche Éditeur (1966) dans une traduction d’Eugène Guillevic.
Remerciements à Jean-Gabriel Périot, réalisateur du court-métrage Under Twilight (2006), musique de Patten (Groupe), qui nous a autorisé à diffuser gracieusement des images de son film.
Les décors, les accessoires et les costumes ont été réalisés par les ateliers du Théâtre national de Strasbourg.
La compagnie est soutenue par le ministère de la Culture / Drac Île-de-France et la Région Île-de-France.
Le spectacle a été créé le 23 mai 2023 au Théâtre national de Strasbourg.
Né le 8 novembre 1916 dans la banlieue de Berlin, Peter Weiss passe son enfance à Brême et à Berlin. En 1934, sa famille émigre d’abord à Londres puis en République Tchèque en 1936. Il se consacre à la peinture – il étudie à l’Académie des arts de Prague. Il rend deux fois longuement visite à Hermann Hesse. En 1939, il s’installe en Suède, d’abord à Alingsås, puis à Stockholm en 1940. Il poursuit ses activités de peintre. En 1947, il devient correspondant à Berlin pour un journal suédois. C’est la période de ses premiers écrits en prose, de ses poèmes et de ses pièces en suédois. Sa première pièce de théâtre La Tour est montée à Stockholm en 1948. Il écrira par la suite en allemand. En 1965, L’Instruction fait de lui l’initiateur du théâtre documentaire, dont il développera la théorie dans ses Notes sur le théâtre documentaire. En 1966, il reçoit le Prix Heinrich Mann de l’Académie allemande des beaux-arts de Berlin, le plus prestigieux prix de la littérature est-allemande. Il meurt à Stockholm le 10 mai 1982 et reçoit le Prix Georg-Büchner (1982) à titre posthume.
Sylvain Creuzevault commence la mise en scène en 2003, avec le groupe d’ores et déjà dont il est cofondateur. Il crée Baal de Brecht dans le cadre du Festival d’Automne à Paris en 2006 (aux Ateliers Berthier de l’Odéon), puis monte en 2007 Le Père tralalère au Théâtre Studio d’Alfortville, et en 2009 Notre terreur à La Colline – deux spectacles où l’improvisation a une large part. Après avoir travaillé en Allemagne, Sylvain Creuzevault met notamment en scène en 2014 Le Capital et son Singe, autour de Marx, qu’il retrouve en 2018 avec Banquet Capital, et en 2016 Angelus Novus AntiFaust. La même année, il installe sa compagnie Le Singe à Eymoutiers dans le Limousin. Artiste associé à l’Odéon-Théâtre de l’Europe depuis 2016, il consacre un cycle à Dostoïevski avec Les Démons en 2018, Le Grand Inquisiteur en 2020 et Les Frères Karamazov en 2021. Cette même année, il fonde les “Conseils Arlequins, École du Parti” dont le travail de formation de l’acteur se développe autour du roman L’Esthétique de la résistance de Peter Weiss.
« Sylvain Creuzevault met magistralement en scène le grand livre de Peter Weiss avec le groupe 47, la promotion sortante du TNS : jeu, scénographie, costumes, régie son, lumière et plateau. Inoubliable. Pour elles, pour eux, pour tous ceux qui seront traversés par ce voyage au coeur battant et bafoué du XXe siècle. […] C’est un spectacle aussi important que bouleversant. »
Mediapart, Jean-Pierre Thibaudat, 26 MAI 23
« Adaptation de l’ouvrage de Peter Weiss, le spectacle-paysage de Sylvain Creuzevault invite le public à une expérience rare et immersive autour d’un groupe de résistants au nazisme et au stalinisme. »
Libération, Anne Diatkine, 10 NOV.23
« Avec l’immense majorité du groupe 47 de l’École du TNS, et la complicité de certains comédiens de sa compagnie, Le Singe, le metteur en scène plonge brillamment dans la sublime épopée initiatique de Peter Weiss, où la résistance au fascisme se mêle aux convulsions de l’utopie communiste. »
Sceneweb.fr, Vincent Bouquet, 3 NOV.23
Distributions Crédits
d’après L’Esthétique de la résistance de Peter Weiss
adaptation, mise en scène Sylvain Creuzevault
avec
Hélène Weigel, Ilse Stöbe Juliette Bialek
Horst Heilmann, Svård, un acteur de Brecht Yanis Bouferrache
le narrateur Gabriel Dahmani
la mère de Hans Coppi, Ruth Berlau, Mildred Harnack Valérie Dréville
Jacques Ayschmann, Arvid Harnack, un acteur de Brecht Pierre-Félix Gravière
Peter Weiss, Willi Münzenberg, Richard Stahlmann Vladislav Galard
le père du narrateur, José Díaz Ramos, Bertolt Brecht, Kurt Schumacher Arthur Igual
Marcauer, Otto Katz, Margarete Steffin, Karin Boye, Libertas Schulze-Boyzen Charlotte Issaly
Hans Coppi, un acteur de Brecht Simon Kretchkoff
Max Hodann, Jakob Rosner, Wilhelm Vauck Frédéric Noaille
un·e associé·e de Katz, un acteur de Brecht, Herbert Wehner, Adam Kuckhoff Vincent Pacaud
la mère du narrateur, une actrice de Brecht, Anna Krauss Naïsha Randrianasolo
Charlotte Bischoff, une actrice de Brecht Lucie Rouxel
Nordahl Grieg, Maurice Chevalier, Haro Schulze‑Boyzen, Harold Poelchau Thomas Stachorsky
un·e associé·e de Katz, Lise Lindbæk, Rosalinde von Ossietzky, Elisabeth Schumacher Manon Xardel
scénographie, accessoires Loïse Beauseigneur, Valentine Lê
costumes, habillage, maquillage, masques Sarah Barzic, Jeanne Daniel-Nguyen
maquillage, perruques Mityl Brimeur
création, régie lumière Charlotte Moussié en complicité avec Vyara Stefanova
création musique originale, régie son Loïc Waridel
création musiques originales Pierre-Yves Macé
cheffe de chœur Manon Xardel
machinerie, régie plateau Léa Bonhomme
création, régie, cadrage vidéo Simon Anquetil
régie générale, poursuite, cadrage vidéo Arthur Mandô
dramaturgie Julien Vella
assistanat à la mise en scène Ivan Marquez
administration de tournée Anne-Lise Roustan
direction de production Élodie Régibier
•
production Théâtre national de Strasbourg
coproduction et production déléguée Le Singe
participation artistique Jeune Théâtre national
soutien Théâtre des 13 vents centre dramatique national de Montpellier, Bonlieu Scène nationale Annecy, MC93 Maison de la culture de Seine Saint-Denis, Théâtre national de Strasbourg, Odéon Théâtre de l’Europe pour la reprise du spectacle en tournée
Peter Weiss est représenté par L’Arche – Agence théâtrale.
Le roman L’Esthétique de la résistance traduit de l’allemand par Éliane Kaufholz-Messmer est publié aux Éditions Klincksieck, 2017.
« À ceux qui viendront après nous », le poème représenté écrit par Bertolt Brecht en 1938 pendant son exil est publié dans le recueil Poèmes Tome 4 à L’Arche Éditeur (1966) dans une traduction d’Eugène Guillevic.
Remerciements à Jean-Gabriel Périot, réalisateur du court-métrage Under Twilight (2006), musique de Patten (Groupe), qui nous a autorisé à diffuser gracieusement des images de son film.
Les décors, les accessoires et les costumes ont été réalisés par les ateliers du Théâtre national de Strasbourg.
La compagnie est soutenue par le ministère de la Culture / Drac Île-de-France et la Région Île-de-France.
Le spectacle a été créé le 23 mai 2023 au Théâtre national de Strasbourg.
Biographie
Né le 8 novembre 1916 dans la banlieue de Berlin, Peter Weiss passe son enfance à Brême et à Berlin. En 1934, sa famille émigre d’abord à Londres puis en République Tchèque en 1936. Il se consacre à la peinture – il étudie à l’Académie des arts de Prague. Il rend deux fois longuement visite à Hermann Hesse. En 1939, il s’installe en Suède, d’abord à Alingsås, puis à Stockholm en 1940. Il poursuit ses activités de peintre. En 1947, il devient correspondant à Berlin pour un journal suédois. C’est la période de ses premiers écrits en prose, de ses poèmes et de ses pièces en suédois. Sa première pièce de théâtre La Tour est montée à Stockholm en 1948. Il écrira par la suite en allemand. En 1965, L’Instruction fait de lui l’initiateur du théâtre documentaire, dont il développera la théorie dans ses Notes sur le théâtre documentaire. En 1966, il reçoit le Prix Heinrich Mann de l’Académie allemande des beaux-arts de Berlin, le plus prestigieux prix de la littérature est-allemande. Il meurt à Stockholm le 10 mai 1982 et reçoit le Prix Georg-Büchner (1982) à titre posthume.
Sylvain Creuzevault commence la mise en scène en 2003, avec le groupe d’ores et déjà dont il est cofondateur. Il crée Baal de Brecht dans le cadre du Festival d’Automne à Paris en 2006 (aux Ateliers Berthier de l’Odéon), puis monte en 2007 Le Père tralalère au Théâtre Studio d’Alfortville, et en 2009 Notre terreur à La Colline – deux spectacles où l’improvisation a une large part. Après avoir travaillé en Allemagne, Sylvain Creuzevault met notamment en scène en 2014 Le Capital et son Singe, autour de Marx, qu’il retrouve en 2018 avec Banquet Capital, et en 2016 Angelus Novus AntiFaust. La même année, il installe sa compagnie Le Singe à Eymoutiers dans le Limousin. Artiste associé à l’Odéon-Théâtre de l’Europe depuis 2016, il consacre un cycle à Dostoïevski avec Les Démons en 2018, Le Grand Inquisiteur en 2020 et Les Frères Karamazov en 2021. Cette même année, il fonde les “Conseils Arlequins, École du Parti” dont le travail de formation de l’acteur se développe autour du roman L’Esthétique de la résistance de Peter Weiss.
La presse en parle
« Sylvain Creuzevault met magistralement en scène le grand livre de Peter Weiss avec le groupe 47, la promotion sortante du TNS : jeu, scénographie, costumes, régie son, lumière et plateau. Inoubliable. Pour elles, pour eux, pour tous ceux qui seront traversés par ce voyage au coeur battant et bafoué du XXe siècle. […] C’est un spectacle aussi important que bouleversant. »
Mediapart, Jean-Pierre Thibaudat, 26 MAI 23
« Adaptation de l’ouvrage de Peter Weiss, le spectacle-paysage de Sylvain Creuzevault invite le public à une expérience rare et immersive autour d’un groupe de résistants au nazisme et au stalinisme. »
Libération, Anne Diatkine, 10 NOV.23
« Avec l’immense majorité du groupe 47 de l’École du TNS, et la complicité de certains comédiens de sa compagnie, Le Singe, le metteur en scène plonge brillamment dans la sublime épopée initiatique de Peter Weiss, où la résistance au fascisme se mêle aux convulsions de l’utopie communiste. »
Sceneweb.fr, Vincent Bouquet, 3 NOV.23