L’Hôtel du Libre-Échange

Catastrophe ! Et si Monsieur trompait Madame ? Dans un hôtel un peu particulier, petit nid des amours illicites qui promet « sécurité et discrétion », la nuit vire au cauchemar. Surprises en chaîne, panique totale ! La pièce de Georges Feydeau est un vaudeville dans les règles de l’art. Toute la roublardise de l’auteur, sa plume acerbe, son goût de la caricature sont servis par une mise en scène ciselée qui s’écarte du drame bourgeois et évite les effets comiques pesants qui étouffent parfois le genre. Un théâtre de troupe jubilatoire pour quatorze comédiens facétieux, une trentaine de costumes et un décor à transformation. Un spectacle total, généreux, inventif, juste pour le bonheur de la langue !

Stanislas Nordey, comédien, metteur en scène et directeur d’acteurs d’une acuité extraordinaire dans tous les registres, s’en donne à coeur joie pour sublimer l’infernale mécanique hilarante de Feydeau en une formidable épopée en absurdie. Comment en sont-ils arrivés là ? Pour ces deux couples installés (trop peut-être) et bien sous tous rapports, le quotidien ronronnant va être mis à mal par l’irrésistible irruption du désir. Ajoutons à cette fougue ardente le débarquement inopiné d’un ami avec toute sa famille, un jeune homme vierge face à une femme de chambre peu farouche… Toutes les conditions sont réunies pour lancer le tic-tac d’une bombe à retardement !

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Ouverture
des abonnements
samedi 31 Août
au théâtre à partir de 9h
en ligne à partir de 14h
fermer
MER.19 MARS 20H30
JEU.20 MARS 19H00
VEN.21 MARS 20H30
SAM.22 MARS 19H00
DURÉE ENV.2H45
À PARTIR DE 14 ANS
LIEUGRANDE SALLE

TARIF A

?×
Plein tarif Tarif réduit Tarif abonné Tarif abonné réduit Tarif -12 ans
TS 36 29 29 25 18  €
A 29 24 24 14 10  €
B 23 18 18 10 8  €
P&G 10 10 10 10 8  €
TAS Tarif L'Auditorium Seynod Téthys
(21 € / 14 € / 12 € / 10 € / 7 €)
TAS Tarif L'Auditorium Seynod Rebelle(s) sans cause
(10 € / 7 € / 7 € / 7 € / 7 €)
TBG Tarif Le Brise Glace
(23 € / 21 € / 19 € / 17 € / 17 €)

d’après L’Hôtel du libre échange de Georges Feydeau
mise en scène Stanislas Nordey
chorégraphie Loïc Touzé
avec Hélène Alexandridis, Cyril Bothorel, Marie Cariès, Claude Duparfait, Raoul Fernandez, Paul Fougère, Damien Gabriac, Julie Moreau, Anaïs Muller, Laurent Ziserman (en cours)
collaboration artistique Claire Ingrid Cottenceau
scénographie Emmanuel Clolus
création lumière Philippe Berthomé
costumes Raoul Fernandez
musique Olivier Mellano

 

 

production déléguée MC2: Maison de la Culture de Grenoble – Scène nationale
coproduction Compagnie Stanislas Nordey, Odéon – Théâtre de l’Europe, Théâtre de Liège – DC&J Création, Célestins – Théâtre de Lyon, Bonlieu Scène nationale Annecy, Théâtre de Lorient – CDN
soutien Tax Shelter du Gouvernement fédéral de Belgique et Inter Tax Shelter

Metteur en scène de théâtre et d’opéra, acteur et pédagogue, Stanislas Nordey crée, joue, initie de très nombreux spectacles depuis 1991. Il met en scène principalement des textes d’auteurs contemporains tels que Didier-Georges Gabily, Marven Karge, Jean-Luc Lagarce, Wajdi Mouawad, Martin Crimp, Peter Handke, etc. Il revient à plusieurs reprises à Pier Paolo Pasolini et collabore depuis quelques années avec l’auteur allemand Falk Richter. En tant qu’acteur, il joue sous les directions notamment de Christine Letailleur, Anne Théron, Wajdi Mouawad, Pascal Rambert, Anatoli Vassiliev, Falk Richter, Éric Vigner et parfois dans ses propres spectacles, comme Affabulazione de Pasolini (2015) ou Qui a tué mon père de Édouard Louis (2019). Tout au long de son parcours, il est associé à plusieurs théâtres : au Théâtre Nanterre-Amandiers dirigé alors par Jean-Pierre Vincent, à l’École et au Théâtre National de Bretagne, à La Colline – Théâtre national et en 2013 au Festival d’Avignon. De 1998 à 2001, il codirige avec Valérie Lang le Théâtre Gérard Philipe, CDN de Saint-Denis. Entre septembre 2014 et août 2023, il dirige le Théâtre National de Strasbourg et son École où il engage un important travail en collaboration avec 23 artistes associés – auteurs, acteurs et metteurs en scène – à destination de publics habituellement éloignés du théâtre et dans le respect d’une parité artistique assumée. L’intérêt qu’il a toujours porté pour les écritures contemporaines se retrouve dans le projet qu’il a conçu pour le TNS. En 2016, il crée Je suis Fassbinder, en duo avec l’auteur et metteur en scène allemand Falk Richter et recrée Incendies de Wajdi Mouawad. En 2017, outre la création d’Erich von Stroheim, Stanislas Nordey interprète Baal dans la pièce éponyme de Brecht mise en scène par Christine Letailleur et Tarkovski, dans Tarkovski, le corps du poète de Simon Delétang. En 2018, il joue dans Le Récit d’un homme inconnu d’Anton Tchekhov mis en scène par Anatoli Vassiliev, et créé au TNS. Il est Mesa dans Partage de midi de Paul Claudel mis en scène par Éric Vigner, créé au TNS puis en tournée en France et en Chine. En 2019, il met en scène John de Wajdi Mouawad et crée Qui a tué mon père de Édouard Louis au Théâtre de La Colline puis présenté à Strasbourg et dans le reste de la France. Une tournée internationale pour ces deux derniers spectacles est prévue. Il joue dans Architecture, texte et mise en scène de Pascal Rambert, créé au Festival d’Avignon 2019 et en tournée en 19•20. En 2020, il retrouve Éric Vigner dans le rôle de Mithridate dans la pièce éponyme de Racine. En 2021, il crée des textes de deux autrices associées au TNS : Berlin mon garçon de Marie NDiaye et Au Bord de Claudine Galea. Pascal Rambert écrit Deux amis pour Charles Berling et lui (création à Toulon en juillet 2021). Il met en scène Tabataba de Bernard-Marie Koltès dans le cadre de La traversée de l’été, programme estival itinérant du TNS, avec des acteurs et actrices issus, notamment, du programme Ier Acte. Il démarre la saison 21•22 sous la direction de Laurent Meininger dans La Question d’Henri Alleg (création au Quai d’Angers). Il crée Ce qu’il faut dire de Léonora Miano en novembre 2021. En 22•23, il joue sous la direction de Falk Richter dans THE SILENCE créé au TNS en octobre 2022 ; sous la direction de Pascal Rambert dans Mon absente créé en mars 2023. Par ailleurs, il continue de présenter Deux amis et Clôture de l’amour de Pascal Rambert en France et à l’étranger. En 23•24, il adapte et met en scène le roman de Christine Angot Le Voyage dans l’Est, actuellement en tournée.

 

Avant de devenir le vaudevilliste favori de la scène française entre 1890 et 1914, le fils du romancier Ernest Feydeau, Georges Feydeau, dut transformer sa précoce passion pour le théâtre en métier. Ayant interrompu ses études pour fonder une compagnie d’amateurs (le Cercle des Castagnettes, 1876-1879), il connut d’aimables réussites mondaines comme acteur et surtout comme auteur de monologues (la Petite Révoltée, 1880 ; Un monsieur qui n’aime pas les monologues, 1882 ; le Potache, 1883 ; Billet de mille, 1885), tenant à l’occasion la régie d’un théâtre (la Renaissance, 1884-1886). Le succès sur les scènes parisiennes lui vint, timide d’abord, avec Tailleur pour dames (1887), puis éclatant grâce à Monsieur chasse (1892), Champignol malgré lui (1892). Dès lors, seul ou avec la collaboration de Desvallières ou de Maurice Hennequin (fils du vaudevilliste Alfred Hennequin, à qui Feydeau doit beaucoup), il connut un succès ininterrompu, à raison de trois ou quatre pièces par an : Un fil à la patte (1894), l’Hôtel du Libre-Échange (1894), le Dindon (1896), Dormez, je le veux (1897), la Dame de chez Maxim (1899), la Duchesse des Folies-Bergère (1902), la Puce à l’oreille (1907), Occupe-toi d’Amélie (1908). Dandy distant, noceur et noctambule, Feydeau est alors à son apogée ; il a, avec une science consommée de la mécanique du rire, pris le vaudeville où l’avait laissé Labiche pour le porter à une perfection inégalée dans de folles machines en trois actes, dont le mouvement ininterrompu et la suite invraisemblable des péripéties produisent le comique le plus délirant. Entraînés dans ces sarabandes méticuleusement réglées (Feydeau s’occupait lui-même de la mise en scène de ses pièces, comme en témoigne la précision de ses didascalies), la bourgeoisie fin de siècle et le demi-monde des boulevards, personnel dramatique privilégié du vaudeville, se trouvent éclairés d’un jour particulièrement satirique, comme c’est le cas dans l’inoubliable Dame de chez Maxim, véritable modèle du genre : la Môme Crevette, danseuse au Moulin-Rouge, bouleverse la vie du tranquille docteur Petypon ; surprise dans son lit, elle passe pour son épouse et de ce quiproquo initial naît une méprise généralisée où chacun doit jouer jusqu’au bout, sous peine de scandale, son rôle d’emprunt… Dans la dernière phase de sa carrière, Feydeau rompt cependant avec les complications du vaudeville, pour se consacrer à des comédies de mœurs et des farces en un acte où transparaît l’amertume des ennuis conjugaux et des pesanteurs bourgeoises : Feu la mère de Madame (1908), On purge bébé (1910), Mais n’te promène donc pas toute nue, Léonie est en avance ou le Mal-Joli (1911). Ayant ainsi retrouvé les voies d’une certaine comédie « littéraire », et ayant in extremis salué l’avènement d’un nouveau génie du rire (Chaplin), il mourut au terme de deux années de démence. Délaissée durant l’entre-deux-guerres, son œuvre commence d’être réévaluée dans les années 1950, où l’on rapproche ses folles machines de certaines tentatives du théâtre de l’absurde, celles de Ionesco notamment. Considéré aujourd’hui comme un maître du rire dont les œuvres se prêtent à des explorations variées, il est joué très régulièrement sur les scènes de boulevard, comme à la Comédie-Française, ou sur les scènes du théâtre subventionné.

Distributions Crédits

d’après L’Hôtel du libre échange de Georges Feydeau
mise en scène Stanislas Nordey
chorégraphie Loïc Touzé
avec Hélène Alexandridis, Cyril Bothorel, Marie Cariès, Claude Duparfait, Raoul Fernandez, Paul Fougère, Damien Gabriac, Julie Moreau, Anaïs Muller, Laurent Ziserman (en cours)
collaboration artistique Claire Ingrid Cottenceau
scénographie Emmanuel Clolus
création lumière Philippe Berthomé
costumes Raoul Fernandez
musique Olivier Mellano

 

 

production déléguée MC2: Maison de la Culture de Grenoble – Scène nationale
coproduction Compagnie Stanislas Nordey, Odéon – Théâtre de l’Europe, Théâtre de Liège – DC&J Création, Célestins – Théâtre de Lyon, Bonlieu Scène nationale Annecy, Théâtre de Lorient – CDN
soutien Tax Shelter du Gouvernement fédéral de Belgique et Inter Tax Shelter

Biographie

Metteur en scène de théâtre et d’opéra, acteur et pédagogue, Stanislas Nordey crée, joue, initie de très nombreux spectacles depuis 1991. Il met en scène principalement des textes d’auteurs contemporains tels que Didier-Georges Gabily, Marven Karge, Jean-Luc Lagarce, Wajdi Mouawad, Martin Crimp, Peter Handke, etc. Il revient à plusieurs reprises à Pier Paolo Pasolini et collabore depuis quelques années avec l’auteur allemand Falk Richter. En tant qu’acteur, il joue sous les directions notamment de Christine Letailleur, Anne Théron, Wajdi Mouawad, Pascal Rambert, Anatoli Vassiliev, Falk Richter, Éric Vigner et parfois dans ses propres spectacles, comme Affabulazione de Pasolini (2015) ou Qui a tué mon père de Édouard Louis (2019). Tout au long de son parcours, il est associé à plusieurs théâtres : au Théâtre Nanterre-Amandiers dirigé alors par Jean-Pierre Vincent, à l’École et au Théâtre National de Bretagne, à La Colline – Théâtre national et en 2013 au Festival d’Avignon. De 1998 à 2001, il codirige avec Valérie Lang le Théâtre Gérard Philipe, CDN de Saint-Denis. Entre septembre 2014 et août 2023, il dirige le Théâtre National de Strasbourg et son École où il engage un important travail en collaboration avec 23 artistes associés – auteurs, acteurs et metteurs en scène – à destination de publics habituellement éloignés du théâtre et dans le respect d’une parité artistique assumée. L’intérêt qu’il a toujours porté pour les écritures contemporaines se retrouve dans le projet qu’il a conçu pour le TNS. En 2016, il crée Je suis Fassbinder, en duo avec l’auteur et metteur en scène allemand Falk Richter et recrée Incendies de Wajdi Mouawad. En 2017, outre la création d’Erich von Stroheim, Stanislas Nordey interprète Baal dans la pièce éponyme de Brecht mise en scène par Christine Letailleur et Tarkovski, dans Tarkovski, le corps du poète de Simon Delétang. En 2018, il joue dans Le Récit d’un homme inconnu d’Anton Tchekhov mis en scène par Anatoli Vassiliev, et créé au TNS. Il est Mesa dans Partage de midi de Paul Claudel mis en scène par Éric Vigner, créé au TNS puis en tournée en France et en Chine. En 2019, il met en scène John de Wajdi Mouawad et crée Qui a tué mon père de Édouard Louis au Théâtre de La Colline puis présenté à Strasbourg et dans le reste de la France. Une tournée internationale pour ces deux derniers spectacles est prévue. Il joue dans Architecture, texte et mise en scène de Pascal Rambert, créé au Festival d’Avignon 2019 et en tournée en 19•20. En 2020, il retrouve Éric Vigner dans le rôle de Mithridate dans la pièce éponyme de Racine. En 2021, il crée des textes de deux autrices associées au TNS : Berlin mon garçon de Marie NDiaye et Au Bord de Claudine Galea. Pascal Rambert écrit Deux amis pour Charles Berling et lui (création à Toulon en juillet 2021). Il met en scène Tabataba de Bernard-Marie Koltès dans le cadre de La traversée de l’été, programme estival itinérant du TNS, avec des acteurs et actrices issus, notamment, du programme Ier Acte. Il démarre la saison 21•22 sous la direction de Laurent Meininger dans La Question d’Henri Alleg (création au Quai d’Angers). Il crée Ce qu’il faut dire de Léonora Miano en novembre 2021. En 22•23, il joue sous la direction de Falk Richter dans THE SILENCE créé au TNS en octobre 2022 ; sous la direction de Pascal Rambert dans Mon absente créé en mars 2023. Par ailleurs, il continue de présenter Deux amis et Clôture de l’amour de Pascal Rambert en France et à l’étranger. En 23•24, il adapte et met en scène le roman de Christine Angot Le Voyage dans l’Est, actuellement en tournée.

 

Avant de devenir le vaudevilliste favori de la scène française entre 1890 et 1914, le fils du romancier Ernest Feydeau, Georges Feydeau, dut transformer sa précoce passion pour le théâtre en métier. Ayant interrompu ses études pour fonder une compagnie d’amateurs (le Cercle des Castagnettes, 1876-1879), il connut d’aimables réussites mondaines comme acteur et surtout comme auteur de monologues (la Petite Révoltée, 1880 ; Un monsieur qui n’aime pas les monologues, 1882 ; le Potache, 1883 ; Billet de mille, 1885), tenant à l’occasion la régie d’un théâtre (la Renaissance, 1884-1886). Le succès sur les scènes parisiennes lui vint, timide d’abord, avec Tailleur pour dames (1887), puis éclatant grâce à Monsieur chasse (1892), Champignol malgré lui (1892). Dès lors, seul ou avec la collaboration de Desvallières ou de Maurice Hennequin (fils du vaudevilliste Alfred Hennequin, à qui Feydeau doit beaucoup), il connut un succès ininterrompu, à raison de trois ou quatre pièces par an : Un fil à la patte (1894), l’Hôtel du Libre-Échange (1894), le Dindon (1896), Dormez, je le veux (1897), la Dame de chez Maxim (1899), la Duchesse des Folies-Bergère (1902), la Puce à l’oreille (1907), Occupe-toi d’Amélie (1908). Dandy distant, noceur et noctambule, Feydeau est alors à son apogée ; il a, avec une science consommée de la mécanique du rire, pris le vaudeville où l’avait laissé Labiche pour le porter à une perfection inégalée dans de folles machines en trois actes, dont le mouvement ininterrompu et la suite invraisemblable des péripéties produisent le comique le plus délirant. Entraînés dans ces sarabandes méticuleusement réglées (Feydeau s’occupait lui-même de la mise en scène de ses pièces, comme en témoigne la précision de ses didascalies), la bourgeoisie fin de siècle et le demi-monde des boulevards, personnel dramatique privilégié du vaudeville, se trouvent éclairés d’un jour particulièrement satirique, comme c’est le cas dans l’inoubliable Dame de chez Maxim, véritable modèle du genre : la Môme Crevette, danseuse au Moulin-Rouge, bouleverse la vie du tranquille docteur Petypon ; surprise dans son lit, elle passe pour son épouse et de ce quiproquo initial naît une méprise généralisée où chacun doit jouer jusqu’au bout, sous peine de scandale, son rôle d’emprunt… Dans la dernière phase de sa carrière, Feydeau rompt cependant avec les complications du vaudeville, pour se consacrer à des comédies de mœurs et des farces en un acte où transparaît l’amertume des ennuis conjugaux et des pesanteurs bourgeoises : Feu la mère de Madame (1908), On purge bébé (1910), Mais n’te promène donc pas toute nue, Léonie est en avance ou le Mal-Joli (1911). Ayant ainsi retrouvé les voies d’une certaine comédie « littéraire », et ayant in extremis salué l’avènement d’un nouveau génie du rire (Chaplin), il mourut au terme de deux années de démence. Délaissée durant l’entre-deux-guerres, son œuvre commence d’être réévaluée dans les années 1950, où l’on rapproche ses folles machines de certaines tentatives du théâtre de l’absurde, celles de Ionesco notamment. Considéré aujourd’hui comme un maître du rire dont les œuvres se prêtent à des explorations variées, il est joué très régulièrement sur les scènes de boulevard, comme à la Comédie-Française, ou sur les scènes du théâtre subventionné.