LE BAIN

« À la claire fontaine, m’en allant promener… » Gaëlle Bourges plonge enfants et parents dans l’histoire de l’art à travers une fable conçue à partir de deux toiles du XVIe siècle, Diane au bain, signée par l’École de Fontainebleau, et Suzanne au bain du Tintoret. Une plongée raffinée et sensuelle dans l’eau si belle !

Trois jeunes femmes d’aujourd’hui, danseuses et chanteuses, manipulent poupées, objets de toilette et autres accessoires pour donner vie aux tableaux, aux histoires mythologiques qui les fondent, et questionnent, chemin faisant, la représentation des corps et de la nudité dans l’art et dans la vie. Une plongée vitaminée dans la peinture du XVIe siècle !

Saison 19/20

Représentation adaptée
en langue des signes française
par Lucie Lataste,
en collaboration avec
l’association Accès Culture

JEU.9 JAN.
À 19H
DURÉE 50 MIN
dès 6 ans
LIEUPETITE SALLE

TARIF PETITS ET GRANDS

?×
Plein tarif Tarif réduit Tarif abonné Tarif abonné réduit Tarif -12 ans
TS 36 29 29 25 18  €
A 29 24 24 14 10  €
B 23 18 18 10 8  €
P&G 10 10 10 10 8  €
TAS Tarif L'Auditorium Seynod Téthys
(21 € / 14 € / 12 € / 10 € / 7 €)
TAS Tarif L'Auditorium Seynod Rebelle(s) sans cause
(10 € / 7 € / 7 € / 7 € / 7 €)
TBG Tarif Le Brise Glace
(23 € / 21 € / 19 € / 17 € / 17 €)

conception et récit Gaëlle Bourges
avec des extraits d’Actéon, in Les Métamorphoses d’Ovide, livre III (traduit du latin par Marie Cosnay), Éditions de l’Ogre, 2017
avec Helen Heraud, Noémie Makota, Julie Vuoso
lumières Abigail Fowler
création musicale Stéphane Monteiro alias XtroniK
répétition chant Olivia Denis
création costume Clémence Delille
robes de ville (Diane et ses nymphes) Maryène Heraud
régie générale, régie son Guillaume Pons

pour À la claire fontaine
guitare classique Alban Jurado
transcription guitare Michel Assier Andrieu
clarinette Arnaud de la Celle
flûte traversière Anaïs Sadek

pour the three glance
chant Gaëlle Bourges, Helen Heraud, Noémie Makota, Julie Vuoso
piano Christian Vidal

deux extraits de Maurice Ravel
Daphnis et Chloé (Berliner Philharmoniker, Pierre Boulez, ed. deutsche grammophon) et Pièce en forme de Habanera, Maurice Ravel : Master Music for flute & piano, Laurel Zucker and Marc Shapiro

production association Os
coproduction Centre chorégraphique national de Tours / Direction Thomas Lebrun (Résidence de création, artiste associée), Théâtre de la Ville – Paris, L’échangeur – CDCN Hauts-de-France, Le Vivat d’Armentières, scène conventionnée danse et théâtre
avec le soutien de la DRAC Île-de-France au titre de l’aide à la compagnie conventionnée et de la Ménagerie de Verre dans le cadre de StudioLab
en partenariat avec le musée des Beaux-Arts de Tours
remerciements au Musée du Louvre-Lens où le tableau Suzanne au bain (collections du Louvre, Paris) est actuellement exposé.

Pièce créée les 23, 24, 25 et 26 janvier 2018, au Centre Chorégraphique National de Tours

Après des études de lettres modernes puis d’anglais, et de nombreuses années de danse classique, modern’ jazz, claquettes et danse contemporaine, Gaëlle Bourges crée plusieurs structures de travail (compagnie du K, Groupe Raoul Batz) pour signer ses premiers travaux. En 2005 elle co-fonde, avec deux amies rencontrées à l’université Paris 8, l’association Os, qui soutient toutes ses pièces depuis. Le triptyque Vider Vénus, composé de Je baise les yeux, La belle indifférence et Le verrou (figure de fantaisie attribuée à tort à Fragonard) prolonge un travail de dissection du regard sur l’histoire des représentations dans les beaux-arts déjà entamé avec le Groupe Raoul Batz, et largement nourri entre 2006 et 2009 par un emploi de stripteaseuse au sein d’un théâtre érotique. Suivent encore, entre autres, À mon seul désir (présenté au Festival d’Avignon 2015), Lascaux, Conjurer la peur, Incidence 1327 (avec Gwendoline Robin pour les « Sujets à Vif », Festival d’Avignon 2017), Revoir Lascaux, Le bain, Ce que tu vois. Elle a également suivi une formation en musique, commedia dell’arte, clown et art dramatique. Elle a fondé et animé plusieurs années une compagnie de comédie musicale pour et avec des enfants (le Théâtre du Snark) ; a travaillé en tant que régisseuse plateau ou encore comme chanteuse dans différentes formations.
Elle est diplômée de l’université Paris 8 – mention danse ; en Éducation somatique par le mouvement – École de Body-Mind Centering ; et intervient sur des questions théoriques en danse de façon ponctuelle.

« Toujours pédagogique, sa [Gaëlle Bourges] démarche mêle textes en voix off, phrases simples et clairement énoncées, non sans humour, et puis la manipulation d’objet, d’un geste lent et élégant, presque maniériste, et la danse, défouloir gestuel par amplification de l’instant qui la précède. (…) Le rythme est calme, pour déguster chaque élément, pour peser chaque idée, pour assimiler. Point de rêverie, peu d’abstraction : un propos mené à pas mesuré. »
Ballroom, Charles A. Catherine, 6 JUIN 2018

 

« Le bain fonctionne comme un éveil des formes, riche et délicat, d’un onirisme défiant toute niaiserie. Le bain s’accorde à la sensibilité de son temps, s’adresse à des enfants non réputés idiots par a priori, cela passant aussi par des questions de genre ou de désirs, tout en évitant de le leur asséner à la façon de thèses militantes, closes et univoques. Les enfants s’y réjouissent, par-delà les pesanteurs culturelles de leurs milieux divers. Le bain permet de toucher, donc de dire. »
Danser canal historique, Gérard Mayen, 6 FEV. 2018

À voir aussi

Distributions Crédits

conception et récit Gaëlle Bourges
avec des extraits d’Actéon, in Les Métamorphoses d’Ovide, livre III (traduit du latin par Marie Cosnay), Éditions de l’Ogre, 2017
avec Helen Heraud, Noémie Makota, Julie Vuoso
lumières Abigail Fowler
création musicale Stéphane Monteiro alias XtroniK
répétition chant Olivia Denis
création costume Clémence Delille
robes de ville (Diane et ses nymphes) Maryène Heraud
régie générale, régie son Guillaume Pons

pour À la claire fontaine
guitare classique Alban Jurado
transcription guitare Michel Assier Andrieu
clarinette Arnaud de la Celle
flûte traversière Anaïs Sadek

pour the three glance
chant Gaëlle Bourges, Helen Heraud, Noémie Makota, Julie Vuoso
piano Christian Vidal

deux extraits de Maurice Ravel
Daphnis et Chloé (Berliner Philharmoniker, Pierre Boulez, ed. deutsche grammophon) et Pièce en forme de Habanera, Maurice Ravel : Master Music for flute & piano, Laurel Zucker and Marc Shapiro

production association Os
coproduction Centre chorégraphique national de Tours / Direction Thomas Lebrun (Résidence de création, artiste associée), Théâtre de la Ville – Paris, L’échangeur – CDCN Hauts-de-France, Le Vivat d’Armentières, scène conventionnée danse et théâtre
avec le soutien de la DRAC Île-de-France au titre de l’aide à la compagnie conventionnée et de la Ménagerie de Verre dans le cadre de StudioLab
en partenariat avec le musée des Beaux-Arts de Tours
remerciements au Musée du Louvre-Lens où le tableau Suzanne au bain (collections du Louvre, Paris) est actuellement exposé.

Pièce créée les 23, 24, 25 et 26 janvier 2018, au Centre Chorégraphique National de Tours

Biographie

Après des études de lettres modernes puis d’anglais, et de nombreuses années de danse classique, modern’ jazz, claquettes et danse contemporaine, Gaëlle Bourges crée plusieurs structures de travail (compagnie du K, Groupe Raoul Batz) pour signer ses premiers travaux. En 2005 elle co-fonde, avec deux amies rencontrées à l’université Paris 8, l’association Os, qui soutient toutes ses pièces depuis. Le triptyque Vider Vénus, composé de Je baise les yeux, La belle indifférence et Le verrou (figure de fantaisie attribuée à tort à Fragonard) prolonge un travail de dissection du regard sur l’histoire des représentations dans les beaux-arts déjà entamé avec le Groupe Raoul Batz, et largement nourri entre 2006 et 2009 par un emploi de stripteaseuse au sein d’un théâtre érotique. Suivent encore, entre autres, À mon seul désir (présenté au Festival d’Avignon 2015), Lascaux, Conjurer la peur, Incidence 1327 (avec Gwendoline Robin pour les « Sujets à Vif », Festival d’Avignon 2017), Revoir Lascaux, Le bain, Ce que tu vois. Elle a également suivi une formation en musique, commedia dell’arte, clown et art dramatique. Elle a fondé et animé plusieurs années une compagnie de comédie musicale pour et avec des enfants (le Théâtre du Snark) ; a travaillé en tant que régisseuse plateau ou encore comme chanteuse dans différentes formations.
Elle est diplômée de l’université Paris 8 – mention danse ; en Éducation somatique par le mouvement – École de Body-Mind Centering ; et intervient sur des questions théoriques en danse de façon ponctuelle.

La presse en parle

« Toujours pédagogique, sa [Gaëlle Bourges] démarche mêle textes en voix off, phrases simples et clairement énoncées, non sans humour, et puis la manipulation d’objet, d’un geste lent et élégant, presque maniériste, et la danse, défouloir gestuel par amplification de l’instant qui la précède. (…) Le rythme est calme, pour déguster chaque élément, pour peser chaque idée, pour assimiler. Point de rêverie, peu d’abstraction : un propos mené à pas mesuré. »
Ballroom, Charles A. Catherine, 6 JUIN 2018

 

« Le bain fonctionne comme un éveil des formes, riche et délicat, d’un onirisme défiant toute niaiserie. Le bain s’accorde à la sensibilité de son temps, s’adresse à des enfants non réputés idiots par a priori, cela passant aussi par des questions de genre ou de désirs, tout en évitant de le leur asséner à la façon de thèses militantes, closes et univoques. Les enfants s’y réjouissent, par-delà les pesanteurs culturelles de leurs milieux divers. Le bain permet de toucher, donc de dire. »
Danser canal historique, Gérard Mayen, 6 FEV. 2018

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