LE POIDS DES CHOSES
cirque / arts du geste
CAMILLE BOITEL
Est-on bien sûr du poids des choses ? Dans le monde de Camille Boitel, nos réalités rassurantes se dissolvent, le réel devient sujet à caution devant nos yeux ahuris. Se jouant de notre perception de la gravité, il nous plonge dans le vertige !
Devant le poids qui nous maintient au sol, la lutte inégale est perdue d’avance. Nous finirons tous écrabouillés, et nous le savons. Mais il arrive que des failles surviennent : un haltérophile dont la charge refuse de se déposer, un escabeau qui ne s’appuie sur rien, un sol qui se dérobe… Qu’arrive-t-il quand le poids n’est plus maîtrisable ? Camille Boitel, expert manipulateur, tord le cou à toute logique. Bienvenue là où règnent les étrangetés physiques en tout genre !
TARIF PETITS ET GRANDS
?×Plein tarif | Tarif réduit | Tarif abonné | Tarif abonné réduit | Tarif -12 ans | ||
---|---|---|---|---|---|---|
TS | 36 | 29 | 29 | 25 | 18 | € |
A | 29 | 24 | 24 | 14 | 10 | € |
B | 23 | 18 | 18 | 10 | 8 | € |
P&G | 10 | 10 | 10 | 10 | 8 | € |
TAS | Tarif L'Auditorium Seynod Téthys (21 € / 14 € / 12 € / 10 € / 7 €) |
|||||
TAS | Tarif L'Auditorium Seynod Rebelle(s) sans cause (10 € / 7 € / 7 € / 7 € / 7 €) |
|||||
TBG | Tarif Le Brise Glace (23 € / 21 € / 19 € / 17 € / 17 €) |
- Distributions
Crédits - Biographie
écriture et interprétation Camille Boitel
regard extérieur et interventions en jeu Sève Bernard
régie lumière Jacques Grislin,
en alternance avec Louise Gibaud
régie son Arnaud Dauga
régie plateau et manipulations Kenzo Bernard
accessoirisme et construction d’occasion Guillaume Béguinot, Margot Chalmeton
régie générale Stéphane Graillot
administration, production Elsa Blossier
clin d’œil involontaire au travail de Julie Nioche et Mélissa Von Vépy, dans la séquence « le poids du corps ».
Camille Boitel joue depuis qu’il a 12 ans sur scène, dans la rue, dans la vie, et il écrit et il confond jouer et écrire, et il finit par n’en faire qu’une seule chose au point d’écrire tout le temps et toutes sortes de choses et de toutes sortes de manières mais jamais de la bonne manière et il échoue presque toujours et fini par rater ses propres échecs qui deviennent des succès ou ses succès des échecs ne se souvenant jamais quand il a tenté de réussir ou de rater et ce qui était raté et réussi dans ce qui avait lieu dans des mélanges de plus en plus tissés d’échouages et de brusques succès, et c’est quand il commence à ne plus savoir se défendre de ceux qui savent faire, qu’il rencontre Sève Bernard, qui défend l’inconnu, qui défend l’écriture parfois même contre ses propres auteurs, danseuse, critique d’art (à petite échelle mais grande intensité), écrivaine de plateau, qui trouve que souvent la danse fait semblant de danser, elle qui a tellement dansé, sur des percussions africaines dans le ventre de sa mère qui dansait déjà, puis dans les temples indiens le Baratha Natyam, puis la danse classique au conservatoire de la toute petite île de La Réunion, le jazz au centre de Anne-Marie Porras à Montpellier, la danse contemporaine à Angers au Cndc, et elle s’est mise à explorer toutes sortes de mouvements illimités dans toutes sortes d’espaces, de hauteurs, de vitesses, à Châlons-en Champagne (au Cnac). À tous les deux, ils se sont mis à écrire, follement, sans limite, et vivent-écrivent des matières devenues inséparables, autour d’histoires d’amours ratées, et d’impossibles impossibles.
Distributions Crédits
écriture et interprétation Camille Boitel
regard extérieur et interventions en jeu Sève Bernard
régie lumière Jacques Grislin,
en alternance avec Louise Gibaud
régie son Arnaud Dauga
régie plateau et manipulations Kenzo Bernard
accessoirisme et construction d’occasion Guillaume Béguinot, Margot Chalmeton
régie générale Stéphane Graillot
administration, production Elsa Blossier
clin d’œil involontaire au travail de Julie Nioche et Mélissa Von Vépy, dans la séquence « le poids du corps ».
Biographie
Camille Boitel joue depuis qu’il a 12 ans sur scène, dans la rue, dans la vie, et il écrit et il confond jouer et écrire, et il finit par n’en faire qu’une seule chose au point d’écrire tout le temps et toutes sortes de choses et de toutes sortes de manières mais jamais de la bonne manière et il échoue presque toujours et fini par rater ses propres échecs qui deviennent des succès ou ses succès des échecs ne se souvenant jamais quand il a tenté de réussir ou de rater et ce qui était raté et réussi dans ce qui avait lieu dans des mélanges de plus en plus tissés d’échouages et de brusques succès, et c’est quand il commence à ne plus savoir se défendre de ceux qui savent faire, qu’il rencontre Sève Bernard, qui défend l’inconnu, qui défend l’écriture parfois même contre ses propres auteurs, danseuse, critique d’art (à petite échelle mais grande intensité), écrivaine de plateau, qui trouve que souvent la danse fait semblant de danser, elle qui a tellement dansé, sur des percussions africaines dans le ventre de sa mère qui dansait déjà, puis dans les temples indiens le Baratha Natyam, puis la danse classique au conservatoire de la toute petite île de La Réunion, le jazz au centre de Anne-Marie Porras à Montpellier, la danse contemporaine à Angers au Cndc, et elle s’est mise à explorer toutes sortes de mouvements illimités dans toutes sortes d’espaces, de hauteurs, de vitesses, à Châlons-en Champagne (au Cnac). À tous les deux, ils se sont mis à écrire, follement, sans limite, et vivent-écrivent des matières devenues inséparables, autour d’histoires d’amours ratées, et d’impossibles impossibles.