LE POIDS DES CHOSES

Est-on bien sûr du poids des choses ? Dans le monde de Camille Boitel, nos réalités rassurantes se dissolvent, le réel devient sujet à caution devant nos yeux ahuris. Se jouant de notre perception de la gravité, il nous plonge dans le vertige !

Devant le poids qui nous maintient au sol, la lutte inégale est perdue d’avance. Nous finirons tous écrabouillés, et nous le savons. Mais il arrive que des failles surviennent : un haltérophile dont la charge refuse de se déposer, un escabeau qui ne s’appuie sur rien, un sol qui se dérobe… Qu’arrive-t-il quand le poids n’est plus maîtrisable ? Camille Boitel, expert manipulateur, tord le cou à toute logique. Bienvenue là où règnent les étrangetés physiques en tout genre !

Saison 21/22
à voir en famille
SAM.27 | DIM.28 NOV.
SAM. À 14H30 ET 18H | DIM. À 14H30
DURÉE ENV. 45 MIN
À PARTIR DE 6 ANS
LIEUPETITE SALLE

TARIF PETITS ET GRANDS

?×
Plein tarif Tarif réduit Tarif abonné Tarif abonné réduit Tarif -12 ans
TS 36 29 29 25 18  €
A 29 24 24 14 10  €
B 23 18 18 10 8  €
P&G 10 10 10 10 8  €
TAS Tarif L'Auditorium Seynod Téthys
(21 € / 14 € / 12 € / 10 € / 7 €)
TAS Tarif L'Auditorium Seynod Rebelle(s) sans cause
(10 € / 7 € / 7 € / 7 € / 7 €)
TBG Tarif Le Brise Glace
(23 € / 21 € / 19 € / 17 € / 17 €)

écriture et interprétation Camille Boitel

regard extérieur et interventions en jeu Sève Bernard

régie lumière Jacques Grislin,
en alternance avec Louise Gibaud

régie son Arnaud Dauga

régie plateau et manipulations Kenzo Bernard

accessoirisme et construction d’occasion Guillaume Béguinot, Margot Chalmeton

régie générale Stéphane Graillot

administration, production Elsa Blossier

clin d’œil involontaire au travail de Julie Nioche et Mélissa Von Vépy, dans la séquence « le poids du corps ».

Camille Boitel joue depuis qu’il a 12 ans sur scène, dans la rue, dans la vie, et il écrit et il confond jouer et écrire, et il finit par n’en faire qu’une seule chose au point d’écrire tout le temps et toutes sortes de choses et de toutes sortes de manières mais jamais de la bonne manière et il échoue presque toujours et fini par rater ses propres échecs qui deviennent des succès ou ses succès des échecs ne se souvenant jamais quand il a tenté de réussir ou de rater et ce qui était raté et réussi dans ce qui avait lieu dans des mélanges de plus en plus tissés d’échouages et de brusques succès, et c’est quand il commence à ne plus savoir se défendre de ceux qui savent faire, qu’il rencontre Sève Bernard, qui défend l’inconnu, qui défend l’écriture parfois même contre ses propres auteurs, danseuse, critique d’art (à petite échelle mais grande intensité), écrivaine de plateau, qui trouve que souvent la danse fait semblant de danser, elle qui a tellement dansé, sur des percussions africaines dans le ventre de sa mère qui dansait déjà, puis dans les temples indiens le Baratha Natyam, puis la danse classique au conservatoire de la toute petite île de La Réunion, le jazz au centre de Anne-Marie Porras à Montpellier, la danse contemporaine à Angers au Cndc, et elle s’est mise à explorer toutes sortes de mouvements illimités dans toutes sortes d’espaces, de hauteurs, de vitesses, à Châlons-en Champagne (au Cnac). À tous les deux, ils se sont mis à écrire, follement, sans limite, et vivent-écrivent des matières devenues inséparables, autour d’histoires d’amours ratées, et d’impossibles impossibles.

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Distributions Crédits

écriture et interprétation Camille Boitel

regard extérieur et interventions en jeu Sève Bernard

régie lumière Jacques Grislin,
en alternance avec Louise Gibaud

régie son Arnaud Dauga

régie plateau et manipulations Kenzo Bernard

accessoirisme et construction d’occasion Guillaume Béguinot, Margot Chalmeton

régie générale Stéphane Graillot

administration, production Elsa Blossier

clin d’œil involontaire au travail de Julie Nioche et Mélissa Von Vépy, dans la séquence « le poids du corps ».

Biographie

Camille Boitel joue depuis qu’il a 12 ans sur scène, dans la rue, dans la vie, et il écrit et il confond jouer et écrire, et il finit par n’en faire qu’une seule chose au point d’écrire tout le temps et toutes sortes de choses et de toutes sortes de manières mais jamais de la bonne manière et il échoue presque toujours et fini par rater ses propres échecs qui deviennent des succès ou ses succès des échecs ne se souvenant jamais quand il a tenté de réussir ou de rater et ce qui était raté et réussi dans ce qui avait lieu dans des mélanges de plus en plus tissés d’échouages et de brusques succès, et c’est quand il commence à ne plus savoir se défendre de ceux qui savent faire, qu’il rencontre Sève Bernard, qui défend l’inconnu, qui défend l’écriture parfois même contre ses propres auteurs, danseuse, critique d’art (à petite échelle mais grande intensité), écrivaine de plateau, qui trouve que souvent la danse fait semblant de danser, elle qui a tellement dansé, sur des percussions africaines dans le ventre de sa mère qui dansait déjà, puis dans les temples indiens le Baratha Natyam, puis la danse classique au conservatoire de la toute petite île de La Réunion, le jazz au centre de Anne-Marie Porras à Montpellier, la danse contemporaine à Angers au Cndc, et elle s’est mise à explorer toutes sortes de mouvements illimités dans toutes sortes d’espaces, de hauteurs, de vitesses, à Châlons-en Champagne (au Cnac). À tous les deux, ils se sont mis à écrire, follement, sans limite, et vivent-écrivent des matières devenues inséparables, autour d’histoires d’amours ratées, et d’impossibles impossibles.

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