SHAZAM !
danse
Compagnie DCA / Philippe Decouflé
Quelle chance ! Vingt-trois ans plus tard, la merveilleuse fantasmagorie dansée de Philippe Decouflé revient enchanter les plateaux. Dite « pour grands-mères fragiles et enfants hors d’âge », cette fantaisie chorégraphique, hommage à Méliès et au cinéma, multiplie les cadres, les miroirs, les effets, enchaîne les numéros d’un claquement de doigts. Decouflé, incurable facétieux, nous entraîne dans son vertigineux kaléidoscope au charme envoûtant. Comment résister à une telle dose de bonheur ?
Shazam ! nouvelle version réunit danseurs de la première heure et nouvelle distribution, et porte toujours cette inaltérable vitalité qui irradie le plateau. Decouflé, c’est l’élégance dans la malice, la poésie dans l’humour, la beauté. Decouflé est un enchanteur. Et Shazam ! est une fantastique machine à illusions magnifiquement réglée, une invitation à se laisser abuser par nos yeux éblouis. Du cinéma, il déploie les écrans. De l’illusion, il multiplie les miroirs. De la technique, il vole les reflets bleu électrique qui nimbent les danseurs. L’image projetée les dédouble, les corps se multiplient ou se fragmentent. Une invitation à rêver devant les torsions sinueuses des corps, à se laisser bercer par la mélodie spirale et le jeu incessant des métamorphoses… un ravissement à partager avec toutes les générations !
Et RDV VEN.17 SEPT. à 18h30
sur le pâquier
Philippe Decouflé gratuit en plein air !
TARIF A+
?×Plein tarif | Tarif réduit | Tarif abonné | Tarif abonné réduit | Tarif -12 ans | ||
---|---|---|---|---|---|---|
TS | 36 | 29 | 29 | 25 | 18 | € |
A | 29 | 24 | 24 | 14 | 10 | € |
B | 23 | 18 | 18 | 10 | 8 | € |
P&G | 10 | 10 | 10 | 10 | 8 | € |
TAS | Tarif L'Auditorium Seynod Téthys (21 € / 14 € / 12 € / 10 € / 7 €) |
|||||
TAS | Tarif L'Auditorium Seynod Rebelle(s) sans cause (10 € / 7 € / 7 € / 7 € / 7 €) |
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TBG | Tarif Le Brise Glace (23 € / 21 € / 19 € / 17 € / 17 €) |
- Distributions
Crédits - Biographie
- La presse
en parle
Créé le 5 mars 1998 à La Coursive, Scène nationale de La Rochelle
direction artistique Philippe Decouflé
avec Manon Andersen, Flavien Bernezet, Meritxell Checa Esteban, Stéphane Chivot, David Defever, Éric Martin, Alexandra Naudet, Olivier Simola, Violette Wanty, Christophe Waksmann
musiques originales La Trabant : Sébastien Libolt, Yannick Jory, Paul Jothy & Christophe Rodomisto
lumière Patrice Besombes
accessoires Pierre-Jean Verbraeken
costumes Philippe Guillotel assisté de Peggy Housset, Jean-Malo
direction technique Lahlou Benamirouche
régie générale Patrice Besombes
construction Guillaume Troublé
régie vidéo/cinéma Laurent Radanovic
régie lumière Begoña Garcia Navas
régie plateau Léon Bony, Anatole Badiali
régie son Jean-Pierre Spirli
films Michel Amathieu, Jeanne Lapoirie, Dominique Willoughby
•
production déléguée Compagnie DCA / Philippe Decouflé
avec le soutien du Théâtre National de Chaillot – Paris
coproduction à la création en 1998 Festival de Saint-Denis, La Coursive Scène nationale de La Rochelle
avec le soutien de la Mission Mécénat de la Caisse des Dépôts et Consignations
coproduction à la reprise en 2021 Le Volcan, Scène nationale du Havre
La Compagnie DCA est une compagnie indépendante, subventionnée par la DRAC d’Ile-de-France – Ministère de la Culture et de la Communication ainsi que par le Département de la Seine-Saint-Denis et la Ville de Saint-Denis, où elle est implantée.
Elle a bénéficié du soutien de la Région Île-de-France pour ses investissements et de l’Institut Français pour ses tournées à l’étranger.
Ce spectacle est dédié à la mémoire de Christophe Salengro, Jean-Pierre Le Cornoux et Belle du Berry.
« Enfant je rêvais de devenir dessinateur de BD. Le dessin est souvent au départ de mon processus de création. Je jette des idées, croque des images qui me passent par la tête. Ma culture, c’est la BD, la comédie musicale, la danse dans les boîtes de nuit, et… Oskar Schlemmer, chorégraphe du Bauhaus. La découverte des photos des personnages de son Ballet triadique a été une révélation. J’avais envie, depuis longtemps, de travailler avec des formes géométriques simples : un cube, un triangle, cela me plaisait d’observer comment ces lignes, ces volumes, se comportaient entre eux. Alwin Nikolais m’a enseigné l’importance de la lumière et du costume, l’assurance qu’on pouvait tout mélanger. Techniquement c’est Merce Cunningham qui m’a le plus formé à la danse. New York, j’ai suivi les stages de vidéo que lui-même donnait : passionnant. J’y ai appris à maîtriser les problèmes de distance et de géométrie, les règles élémentaires de l’optique et du mouvement. Tex Avery m’a beaucoup inspiré dans la recherche de gestes a priori impossibles à réaliser… Il me reste toujours quelque chose de ce désir, une bizarrerie dans le mouvement, quelque chose d’extrême ou de délirant… Je recherche une danse du déséquilibre, toujours à la limite de la chute. Avec des modèles comme les Marx Brothers par exemple, et en particulier Groucho Marx, j’ai cultivé la prise de risque malicieuse, la répétition comique de l’erreur… »
Philippe Decouflé
Après une formation à l’expression corporelle avec Isaac Alvarez, au cirque à l’école d’Annie Fratellini, au mime à celle de Marcel Marceau, et à la danse avec Matt Mattox, Philippe Decouflé travaille comme danseur avec Alwin Nikolais, Karole Armitage, François Verret, Régine Chopinot…
Il crée en 1983 sa première pièce, Vague Café, qui remporte le concours chorégraphique international de Bagnolet, et fonde alors la Compagnie DCA.
1989 est l’année du défilé Bleu Blanc Goude sur les Champs-Élysées à Paris, à l’occasion du bicentenaire de la Révolution Française, pour lequel il chorégraphie la Danse des sabots, sous la direction de Jean-Paul Goude.
En 1992, il se voit confier la mise en scène des cérémonies d’ouverture et de clôture des Jeux Olympiques d’Albertville. Sous l’œil bienveillant de Jean-Claude Killy et Michel Barnier, il va s’appuyer sur la compagnie pour réaliser ce projet pharaonique.
En 1995, la compagnie s’installe à Saint-Denis, en région parisienne, dans une ancienne centrale de chauffage, « la Chaufferie » où sont désormais réunis plateau artistique, ateliers techniques et bureaux.
En 1998, il réalise un moyen métrage, Abracadabra, puis met en scène Shazam ! qui sera joué plus de deux cent fois en France et à l’étranger.
En 2012, la Grande Halle de la Villette à Paris lui consacre une importante monographie constituée de spectacles et d’une grande exposition : Opticon. Sur 6000m2, DCA présente des installations ludiques et interactives autour de l’optique, à mi-chemin entre l’art contemporain et l’entresort forain. Exposition qui a d’ailleurs été accueillie à Bonlieu en décembre 2015, lors du Grand format qui avait été consacré à l’artiste.
Philippe Decouflé continue de collaborer à des projets de commande, avec le réalisateur Bruno Dumont pour le télé-film Jeannette en 2017 puis Jeanne en 2019. Il adapte le roman de science fiction Tree Body Problem à Shanghai en 2019.
Cette même année Tout doit disparaître, événement réunissant 40 artistes de la compagnie et retraçant 35 ans de création est présenté à Chaillot.
En 2021, il reprend Shazam !, pièce créée en 1998.
« Technicien et poète à la fois, Philippe Decouflé apprivoise l’image, la musique, la lumière pour les mettre au service de la danse, en mariant toutes les formes d’art et de technique contemporaines. »
Le Parisien, Laure Pele, 25 SEPT. 98
« Hommage ultime à Méliès, une variation filmée sur des pyramides humaines hilarantes qui se montent à la vitesse de l’éclair ou se déstructurent grâce aux trucages : un formidable moment burlesque chorégraphique. »
Le Parisien, Alain Barbier, 25 SEPT. 98
« Cette nouvelle « fantasmagorie » de Philippe Decouflé revendique fièrement son appellation. Terriblement séduisante, Shazam ! est porteuse de rêves, d’illusions, d’images, de jeux de miroirs et métamorphoses tout en arborant une étonnante sobriété, peu commune à l’univers decoufléien »
La Terrasse, Claudine Colozzi, SEPT. 98
Distributions Crédits
Créé le 5 mars 1998 à La Coursive, Scène nationale de La Rochelle
direction artistique Philippe Decouflé
avec Manon Andersen, Flavien Bernezet, Meritxell Checa Esteban, Stéphane Chivot, David Defever, Éric Martin, Alexandra Naudet, Olivier Simola, Violette Wanty, Christophe Waksmann
musiques originales La Trabant : Sébastien Libolt, Yannick Jory, Paul Jothy & Christophe Rodomisto
lumière Patrice Besombes
accessoires Pierre-Jean Verbraeken
costumes Philippe Guillotel assisté de Peggy Housset, Jean-Malo
direction technique Lahlou Benamirouche
régie générale Patrice Besombes
construction Guillaume Troublé
régie vidéo/cinéma Laurent Radanovic
régie lumière Begoña Garcia Navas
régie plateau Léon Bony, Anatole Badiali
régie son Jean-Pierre Spirli
films Michel Amathieu, Jeanne Lapoirie, Dominique Willoughby
•
production déléguée Compagnie DCA / Philippe Decouflé
avec le soutien du Théâtre National de Chaillot – Paris
coproduction à la création en 1998 Festival de Saint-Denis, La Coursive Scène nationale de La Rochelle
avec le soutien de la Mission Mécénat de la Caisse des Dépôts et Consignations
coproduction à la reprise en 2021 Le Volcan, Scène nationale du Havre
La Compagnie DCA est une compagnie indépendante, subventionnée par la DRAC d’Ile-de-France – Ministère de la Culture et de la Communication ainsi que par le Département de la Seine-Saint-Denis et la Ville de Saint-Denis, où elle est implantée.
Elle a bénéficié du soutien de la Région Île-de-France pour ses investissements et de l’Institut Français pour ses tournées à l’étranger.
Ce spectacle est dédié à la mémoire de Christophe Salengro, Jean-Pierre Le Cornoux et Belle du Berry.
Biographie
« Enfant je rêvais de devenir dessinateur de BD. Le dessin est souvent au départ de mon processus de création. Je jette des idées, croque des images qui me passent par la tête. Ma culture, c’est la BD, la comédie musicale, la danse dans les boîtes de nuit, et… Oskar Schlemmer, chorégraphe du Bauhaus. La découverte des photos des personnages de son Ballet triadique a été une révélation. J’avais envie, depuis longtemps, de travailler avec des formes géométriques simples : un cube, un triangle, cela me plaisait d’observer comment ces lignes, ces volumes, se comportaient entre eux. Alwin Nikolais m’a enseigné l’importance de la lumière et du costume, l’assurance qu’on pouvait tout mélanger. Techniquement c’est Merce Cunningham qui m’a le plus formé à la danse. New York, j’ai suivi les stages de vidéo que lui-même donnait : passionnant. J’y ai appris à maîtriser les problèmes de distance et de géométrie, les règles élémentaires de l’optique et du mouvement. Tex Avery m’a beaucoup inspiré dans la recherche de gestes a priori impossibles à réaliser… Il me reste toujours quelque chose de ce désir, une bizarrerie dans le mouvement, quelque chose d’extrême ou de délirant… Je recherche une danse du déséquilibre, toujours à la limite de la chute. Avec des modèles comme les Marx Brothers par exemple, et en particulier Groucho Marx, j’ai cultivé la prise de risque malicieuse, la répétition comique de l’erreur… »
Philippe Decouflé
Après une formation à l’expression corporelle avec Isaac Alvarez, au cirque à l’école d’Annie Fratellini, au mime à celle de Marcel Marceau, et à la danse avec Matt Mattox, Philippe Decouflé travaille comme danseur avec Alwin Nikolais, Karole Armitage, François Verret, Régine Chopinot…
Il crée en 1983 sa première pièce, Vague Café, qui remporte le concours chorégraphique international de Bagnolet, et fonde alors la Compagnie DCA.
1989 est l’année du défilé Bleu Blanc Goude sur les Champs-Élysées à Paris, à l’occasion du bicentenaire de la Révolution Française, pour lequel il chorégraphie la Danse des sabots, sous la direction de Jean-Paul Goude.
En 1992, il se voit confier la mise en scène des cérémonies d’ouverture et de clôture des Jeux Olympiques d’Albertville. Sous l’œil bienveillant de Jean-Claude Killy et Michel Barnier, il va s’appuyer sur la compagnie pour réaliser ce projet pharaonique.
En 1995, la compagnie s’installe à Saint-Denis, en région parisienne, dans une ancienne centrale de chauffage, « la Chaufferie » où sont désormais réunis plateau artistique, ateliers techniques et bureaux.
En 1998, il réalise un moyen métrage, Abracadabra, puis met en scène Shazam ! qui sera joué plus de deux cent fois en France et à l’étranger.
En 2012, la Grande Halle de la Villette à Paris lui consacre une importante monographie constituée de spectacles et d’une grande exposition : Opticon. Sur 6000m2, DCA présente des installations ludiques et interactives autour de l’optique, à mi-chemin entre l’art contemporain et l’entresort forain. Exposition qui a d’ailleurs été accueillie à Bonlieu en décembre 2015, lors du Grand format qui avait été consacré à l’artiste.
Philippe Decouflé continue de collaborer à des projets de commande, avec le réalisateur Bruno Dumont pour le télé-film Jeannette en 2017 puis Jeanne en 2019. Il adapte le roman de science fiction Tree Body Problem à Shanghai en 2019.
Cette même année Tout doit disparaître, événement réunissant 40 artistes de la compagnie et retraçant 35 ans de création est présenté à Chaillot.
En 2021, il reprend Shazam !, pièce créée en 1998.
La presse en parle
« Technicien et poète à la fois, Philippe Decouflé apprivoise l’image, la musique, la lumière pour les mettre au service de la danse, en mariant toutes les formes d’art et de technique contemporaines. »
Le Parisien, Laure Pele, 25 SEPT. 98
« Hommage ultime à Méliès, une variation filmée sur des pyramides humaines hilarantes qui se montent à la vitesse de l’éclair ou se déstructurent grâce aux trucages : un formidable moment burlesque chorégraphique. »
Le Parisien, Alain Barbier, 25 SEPT. 98
« Cette nouvelle « fantasmagorie » de Philippe Decouflé revendique fièrement son appellation. Terriblement séduisante, Shazam ! est porteuse de rêves, d’illusions, d’images, de jeux de miroirs et métamorphoses tout en arborant une étonnante sobriété, peu commune à l’univers decoufléien »
La Terrasse, Claudine Colozzi, SEPT. 98