Éclats

Quatrième solo de la chorégraphe Maëlle Reymond, Éclats déploie une danse âprement physique aux multiples influences, allant du contemporain au classique en passant par le butô et le cirque. Elle fait exister dans un même mouvement la performance et la chute, l’exploit et l’accident. Une pièce à la puissance visuelle, suggestive et percutante, emplie de pudeur et de sensibilité.

Maëlle Reymond utilise son corps jusque dans ses plus infimes capacités, attachée aux détails, explorant les limites de la souplesse, de la force. Elle crée un environnement fait d’objets et de matières minérales, enveloppe le mouvement d’une création sonore évocatrice pour pointer avec finesse les ambivalences d’un certain rapport au corps, entre virtuosité et faiblesse. Le personnage cherchant à s’envoler sur ses pointes et par la suspension, mais toujours ramené au sol par une longue série de chutes, poursuit une quête acharnée, fragile et éphémère.

MAR.18 FÉV. 20H30
MER.19 FÉV. 20H30
JEU.20 FÉV. 19H00
DURÉE 50 MIN
LIEUSALLE DE CRÉATION

TARIF B

?×
Plein tarif Tarif réduit Tarif abonné Tarif abonné réduit Tarif -12 ans
TS 36 29 29 25 18  €
A 29 24 24 14 10  €
B 23 18 18 10 8  €
P&G 10 10 10 10 8  €
TAS Tarif L'Auditorium Seynod Téthys
(21 € / 14 € / 12 € / 10 € / 7 €)
TAS Tarif L'Auditorium Seynod Rebelle(s) sans cause
(10 € / 7 € / 7 € / 7 € / 7 €)
TBG Tarif Le Brise Glace
(23 € / 21 € / 19 € / 17 € / 17 €)

conception Maëlle Reymond
danseuse Maëlle Reymond
musique live Jérémy Chartier, Christophe Sartori
création son Jérémy Chartier, Christophe Sartori, Julie Mondor
création lumière et vidéo Jérémy Chartier, Christophe Sartori, Loïs Drouglazet
scénographie Maëlle Reymond
conception système d’accroches Bruno Reymond
régie son Jérôme Boudeau
régie lumière Loïs Drouglazet
costumes Martine Gourdon
regard extérieur Lucie Lastella

 

 

production Cie infime entaille
coproduction La Rampe – La Ponatière Scène conventionnée d’intérêt national Art et Création – Danse et Musiques Échirolles, L’espace Paul Jargot à Crolles
soutien Théâtre Cœur en Scène de Rouans, La Libre Usine à Nantes, La Maison de la Danse à Lyon

 

Cette création a reçu l’aide au projet de la DRAC, de la Région Auvergne-Rhône-Alpes et du Département de l’Isère

Attachée à ce qu’il n’y ait pas un sens en particulier, mais du sens, que l’on ne puisse contourner, la Cie infime entailles développe des récits corporels, où la narration concrète, n’est ni directive, ni directe. Laissant supposer, elle donne à voir un certain équilibre, sans pour autant en dévoiler le secret. Grâce à une danse éprouvée et sans artifice, elle place le corps au cœur de l’action, dans ce qu’il inspire de plus puissant et de plus fragile. Ces ambivalences de puissance et de fragilité sont des appuis fondamentaux, tout comme les liens qu’entretiennent l’infiniment grand et l’infiniment petit. Tenter de rejoindre l’immense par l’infime, fait partie de ses récurrences, comme l’envie de soulever la peau des choses pour en extraire l’essentiel. Chaque recherche vise, au travers du corps, à exprimer toutes sortes de choses dans toutes sortes de langages, avec cette faculté particulière d’arracher tout un univers à un détail. Sans cesse sur la ligne de crête, à la frontière, la démarche de la compagnie se situe dans l’entre-deux wagons, dans cet espace improbable, en transition. À cheval entre le départ et la destination, entre l’intérieur et l’extérieur, entre un corps humain et un corps matière. Elle s’attache, avec ruse et tendresse, à trouver la faille, la porte d’entrée, l’instant ambigu, où tout peut basculer, où la perception du spectateur peut être troublée, renversée, chamboulée, retournée.

 

Les recherches chorégraphiques de Maëlle Reymond se nourrissent des liens concrets et mystérieux que le corps établit à l’intérieur et à l’extérieur de lui. Sa rencontre en 2013, avec la danse butô marque sensiblement son parcours d’interprète et l’encourage à creuser davantage dans cette conscience du détail et dans le rapport à la nécessité de bouger. Formée en tant qu’artiste chorégraphique à Coline à Istres, elle devient interprète pour la compagnie Adrien M & Claire B en 2013 sur la création du mouvement de l’air. En 2017, elle intègre la compagnie de cirque Le Jardin des Délices de Luna Rousseau et Nathan Israël sur la création de La Chose ainsi que la compagnie du 13e Quai de Guillaume Bertrand sur la création du Scoparium. En 2016, elle fonde la compagnie Infime Entaille et est lauréate en 2018 du dispositif Création en cours porté par les Ateliers Médicis.

 

Dans sa pratique musicale, Jérémy Chartier est touché par l’expérience de la vibration acoustique directe. Il aime jouer des dichotomies propres à la musique : collective et individuelle, savante et populaire, exubérante et minimaliste, spirituelle et charnelle, divine et vulgaire. Après des études d’histoire de l’art, il se lance en 2008 dans l’aventure du spectacle vivant en tant qu’éclairagiste. Passionné de musique, il acquiert au fil des années des instruments du monde entier et s’initie à la MAO et à la multi diffusion. Il travaille régulièrement en tant que musicien, éclairagiste, régisseur avec la compagnie Adrien M & Claire B. En 2015, il compose et interprète sur scène la musique du mouvement de l’air. Il travaille également pour la compagnie Le théâtre du Réel, la compagnie DDM, la compagnie La parlote, la compagnie Vox, la compagnie Alphonse et Cie, le collectif Fearless Rabbits et avec le groupe de musique Rilojosa. En 2018, il fonde le collectif Bleu Corail avec Marion Lucas. Pour la compagnie Infime Entaille, il signe avec Christophe Sartori l’intégralité des créations lumière, vidéo, son.

 

À partir de samples électroniques, parfois mêlés de compositions électroacoustiques en direct, Christophe Sartori imagine des univers sonores, et élabore des paysages musicaux qui prolongent ainsi par l’ouïe l’expérience visuelle. Technicien du spectacle de formation, il intègre l’équipe du Grand R Scène nationale en 2000, où il rencontre le chorégraphe Yvann Alexandre, pour qui il compose les paysages sonores pendant 18 ans. Il collabore également avec le Théâtre des Cerises, la compagnie du 2e, le chorégraphe Ezio Schiavulli, la compagnie Kekosa, le collectif Extra Muros, la photographe Delphine Perrin, le plasticien Serge Crampon. Il rencontre Adrien Mondot en 2003 au moment de Convergence 1.0 dont il co-écrit la bande son et assure la régie son et plateau. Il travaille ensuite régulièrement pour la compagnie Adrien M & Claire B. Pour la compagnie Infime Entaille, il signe avec Jérémy Chartier l’intégralité des créations lumière, vidéo, son.

« Pendant une heure, pas un bruit dans la salle, subjuguée par un spectacle qui joue résolument avec les codes d’univers différents : la danse classique, le cirque, le contorsionnisme. Pendant une heure, la danseuse et ses deux musiciens présents sur scène nous entraînent dans un univers baudelairien, cherchant à « extraire la beauté du mal ». L’art est souffrance. »
Le travailleur alpin, Régine Hausermann, 15 NOV.22

 

« D’une urgence de situation, Maëlle Reymond a l’intelligence de s’interroger sur la notion de chute : est-ce si grave de chuter ? Est-ce que le plus important est de se relever ? Se relever sans cesse. Retourner au travail avec acharnement comme un artisan. »
Dauphiné Libéré, Jean-Pierre Fournier, 12 NOV.22

 

« Le résultat de cette double culture [danse et cirque] se révèle dans ses créations où sa plasticité impressionnante est au service de l’élégance du mouvement. »
Dauphiné Libéré, Jean-Pierre Fournier, 7 NOV.22

 

« Une ode à la fragilité qui tend petit à petit vers le dépassement de soi, le sublime.»
Le Petit Bulletin, Hugo Vérit, 1ER NOV.22

Distributions Crédits

conception Maëlle Reymond
danseuse Maëlle Reymond
musique live Jérémy Chartier, Christophe Sartori
création son Jérémy Chartier, Christophe Sartori, Julie Mondor
création lumière et vidéo Jérémy Chartier, Christophe Sartori, Loïs Drouglazet
scénographie Maëlle Reymond
conception système d’accroches Bruno Reymond
régie son Jérôme Boudeau
régie lumière Loïs Drouglazet
costumes Martine Gourdon
regard extérieur Lucie Lastella

 

 

production Cie infime entaille
coproduction La Rampe – La Ponatière Scène conventionnée d’intérêt national Art et Création – Danse et Musiques Échirolles, L’espace Paul Jargot à Crolles
soutien Théâtre Cœur en Scène de Rouans, La Libre Usine à Nantes, La Maison de la Danse à Lyon

 

Cette création a reçu l’aide au projet de la DRAC, de la Région Auvergne-Rhône-Alpes et du Département de l’Isère

Biographie

Attachée à ce qu’il n’y ait pas un sens en particulier, mais du sens, que l’on ne puisse contourner, la Cie infime entailles développe des récits corporels, où la narration concrète, n’est ni directive, ni directe. Laissant supposer, elle donne à voir un certain équilibre, sans pour autant en dévoiler le secret. Grâce à une danse éprouvée et sans artifice, elle place le corps au cœur de l’action, dans ce qu’il inspire de plus puissant et de plus fragile. Ces ambivalences de puissance et de fragilité sont des appuis fondamentaux, tout comme les liens qu’entretiennent l’infiniment grand et l’infiniment petit. Tenter de rejoindre l’immense par l’infime, fait partie de ses récurrences, comme l’envie de soulever la peau des choses pour en extraire l’essentiel. Chaque recherche vise, au travers du corps, à exprimer toutes sortes de choses dans toutes sortes de langages, avec cette faculté particulière d’arracher tout un univers à un détail. Sans cesse sur la ligne de crête, à la frontière, la démarche de la compagnie se situe dans l’entre-deux wagons, dans cet espace improbable, en transition. À cheval entre le départ et la destination, entre l’intérieur et l’extérieur, entre un corps humain et un corps matière. Elle s’attache, avec ruse et tendresse, à trouver la faille, la porte d’entrée, l’instant ambigu, où tout peut basculer, où la perception du spectateur peut être troublée, renversée, chamboulée, retournée.

 

Les recherches chorégraphiques de Maëlle Reymond se nourrissent des liens concrets et mystérieux que le corps établit à l’intérieur et à l’extérieur de lui. Sa rencontre en 2013, avec la danse butô marque sensiblement son parcours d’interprète et l’encourage à creuser davantage dans cette conscience du détail et dans le rapport à la nécessité de bouger. Formée en tant qu’artiste chorégraphique à Coline à Istres, elle devient interprète pour la compagnie Adrien M & Claire B en 2013 sur la création du mouvement de l’air. En 2017, elle intègre la compagnie de cirque Le Jardin des Délices de Luna Rousseau et Nathan Israël sur la création de La Chose ainsi que la compagnie du 13e Quai de Guillaume Bertrand sur la création du Scoparium. En 2016, elle fonde la compagnie Infime Entaille et est lauréate en 2018 du dispositif Création en cours porté par les Ateliers Médicis.

 

Dans sa pratique musicale, Jérémy Chartier est touché par l’expérience de la vibration acoustique directe. Il aime jouer des dichotomies propres à la musique : collective et individuelle, savante et populaire, exubérante et minimaliste, spirituelle et charnelle, divine et vulgaire. Après des études d’histoire de l’art, il se lance en 2008 dans l’aventure du spectacle vivant en tant qu’éclairagiste. Passionné de musique, il acquiert au fil des années des instruments du monde entier et s’initie à la MAO et à la multi diffusion. Il travaille régulièrement en tant que musicien, éclairagiste, régisseur avec la compagnie Adrien M & Claire B. En 2015, il compose et interprète sur scène la musique du mouvement de l’air. Il travaille également pour la compagnie Le théâtre du Réel, la compagnie DDM, la compagnie La parlote, la compagnie Vox, la compagnie Alphonse et Cie, le collectif Fearless Rabbits et avec le groupe de musique Rilojosa. En 2018, il fonde le collectif Bleu Corail avec Marion Lucas. Pour la compagnie Infime Entaille, il signe avec Christophe Sartori l’intégralité des créations lumière, vidéo, son.

 

À partir de samples électroniques, parfois mêlés de compositions électroacoustiques en direct, Christophe Sartori imagine des univers sonores, et élabore des paysages musicaux qui prolongent ainsi par l’ouïe l’expérience visuelle. Technicien du spectacle de formation, il intègre l’équipe du Grand R Scène nationale en 2000, où il rencontre le chorégraphe Yvann Alexandre, pour qui il compose les paysages sonores pendant 18 ans. Il collabore également avec le Théâtre des Cerises, la compagnie du 2e, le chorégraphe Ezio Schiavulli, la compagnie Kekosa, le collectif Extra Muros, la photographe Delphine Perrin, le plasticien Serge Crampon. Il rencontre Adrien Mondot en 2003 au moment de Convergence 1.0 dont il co-écrit la bande son et assure la régie son et plateau. Il travaille ensuite régulièrement pour la compagnie Adrien M & Claire B. Pour la compagnie Infime Entaille, il signe avec Jérémy Chartier l’intégralité des créations lumière, vidéo, son.

La presse en parle

« Pendant une heure, pas un bruit dans la salle, subjuguée par un spectacle qui joue résolument avec les codes d’univers différents : la danse classique, le cirque, le contorsionnisme. Pendant une heure, la danseuse et ses deux musiciens présents sur scène nous entraînent dans un univers baudelairien, cherchant à « extraire la beauté du mal ». L’art est souffrance. »
Le travailleur alpin, Régine Hausermann, 15 NOV.22

 

« D’une urgence de situation, Maëlle Reymond a l’intelligence de s’interroger sur la notion de chute : est-ce si grave de chuter ? Est-ce que le plus important est de se relever ? Se relever sans cesse. Retourner au travail avec acharnement comme un artisan. »
Dauphiné Libéré, Jean-Pierre Fournier, 12 NOV.22

 

« Le résultat de cette double culture [danse et cirque] se révèle dans ses créations où sa plasticité impressionnante est au service de l’élégance du mouvement. »
Dauphiné Libéré, Jean-Pierre Fournier, 7 NOV.22

 

« Une ode à la fragilité qui tend petit à petit vers le dépassement de soi, le sublime.»
Le Petit Bulletin, Hugo Vérit, 1ER NOV.22