Fusées
THÉÂTRE MUSICAL
Jeanne Candel, Vladislav Galard, Sarah Le Picard et Jan Peters
Deux hommes perdus dans l’espace… deux hommes qui prennent leur perdition avec une philosophie radicalement opposée. Quand l’un perd pied, l’autre exulte ! Plus les deux pôles antagonistes de ce duo s’éloignent, et plus l’on rit. Par la force du mime et de quelques accessoires minimalistes, Jeanne Candel fait exister sur scène un espace temps intergalactique où toute relation humaine est ébranlée. C’est infiniment inventif, drôle et profond.
Bienvenue à bord d’une station spatiale à la dérive. Boris, en pleurs, désespère, quand Kyril s’en moque et n’en devient que plus puissant. Plus ils s’opposent, plus leur jeu est irrésistible. Car ici, tout est joué : pas d’écran, pas de machine pour figurer l’environnement ultratechnologique de la station. Seuls les outils artisanaux du théâtre sont convoqués en apesanteur. Jeanne Candel fabrique des univers inouïs et merveilleux d’inventivité visuelle et sonore, qui agissent sur nos sens comme rarement… Une expérience jubilatoire !
REPRÉSENTATIONS SUPPLÉMENTAIRES
DEUX REPRÉSENTATIONS SUPPLÉMENTAIRES ONT ÉTÉ RAJOUTÉES À CELLES INITIALEMENT PRÉVUES
REPRÉSENTATIONS SUPPLÉMENTAIRES :
VEN.7 FÉV. À 19H
SAM. 8 FEV. à 15H
JEU.6 FÉV. 19H00
VEN.7 FÉV. 19H00SAM.8 FÉV. 15H00
(+ SÉANCES SCOLAIRES)
TARIF B
?×Plein tarif | Tarif réduit | Tarif abonné | Tarif abonné réduit | Tarif -12 ans | ||
---|---|---|---|---|---|---|
TS | 36 | 29 | 29 | 25 | 18 | € |
A | 29 | 24 | 24 | 14 | 10 | € |
B | 23 | 18 | 18 | 10 | 8 | € |
P&G | 10 | 10 | 10 | 10 | 8 | € |
TAS | Tarif L'Auditorium Seynod Téthys (21 € / 14 € / 12 € / 10 € / 7 €) |
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TAS | Tarif L'Auditorium Seynod Rebelle(s) sans cause (10 € / 7 € / 7 € / 7 € / 7 €) |
|||||
TBG | Tarif Le Brise Glace (23 € / 21 € / 19 € / 17 € / 17 €) |
- Distributions
Crédits - Biographie
- La presse
en parle
d’après deux fragments du spectacle Le Goût du Faux et autres chansons de Jeanne Candel (2014)
mise en scène et scénographie Jeanne Candel
assistant mise en scène Marion Bois
de Vladislav Galard, Sarah Le Picard, Jan Peters, Claudine Simon
avec Margot Alexandre, Jan Peters, Claudine Simon, Marc Plas, Claudine Simon
régie générale et construction petit théâtre Sarah Jacquemot-Fiumani
peinture toiles Marine Dillard, Blandine Leloup
peinture petit théâtre Marie Maresca
lumières et régie générale Vincent Perhirin
costumes Constant Chiassai-Polin assisté de Sarah Barzic
regard extérieur en tournée Juliette Navis
remerciements Simon Delattre, Pascal Lobry, Erhard Steifel, Simon Grassano
•
production la vie brève – Théâtre de l’Aquarium
coproduction Bonlieu Scène nationale Annecy, Théâtre du Bois de l’Aune – Aix-en-Provence, TJP CDN Strasbourg – Grand Est, Malraux – Scène nationale Chambéry Savoie
soutienCentre National de la Musique, SPEDIDAM
la vie brève – Théâtre de l’Aquarium est subventionné par le ministère de la Cylture, la Région Île-de-France et reçoit le soutien de la Ville de Paris
Fondée en 2009 à Paris par Jeanne Candel et co-dirigée de 2013 à 2020 avec Samuel Achache, la vie brève est un « ensemble » où acteurs, musiciennes, metteurs en scène, scénographes, costumiers, techniciennes, etc… se retrouvent régulièrement pour des périodes de recherche et de création. L’écriture collective est ce qui façonne les créations de la vie brève, les actrices et/ou musiciens et chanteurs sont placés au centre et sont considérés comme des créatrices, des auteurs et non pas seulement comme des interprètes. Cette écriture polyphonique décloisonne les fonctions et les techniques des personnes qui font les spectacles de la compagnie. la vie brève s’intéresse particulièrement au rapport entre la musique et le théâtre. La compagnie fait de « l’opéra avec les moyens du théâtre » et met la musique sur scène et en scène : « live » ou enregistrée, la musique est présente dans tous les spectacles. La question essentielle posée lors des répétitions est : comment la musique et le théâtre « tressent l’action » simultanément ; comment théâtre et musique jouent ensemble, se jouent l’un de l’autre, s’opposent, fusionnent et ouvrent une profondeur de champ ? Cela conduit à expérimenter des processus de recherches très variés, des formes libérées de tout dogme, car ancrées dans l’empirisme du plateau et de son bricolage.
Après des études de lettres modernes, Jeanne Candel entre au CNSAD où elle travaille, entre autres, avec Andrzej Seweryn, Joël Jouanneau, Muriel Mayette et Arpàd Schilling. De 2006 à 2011, elle travaille régulièrement avec Arpàd Schilling en Hongrie et en France dans différents laboratoires. C’est dans cet esprit de recherche qu’elle crée en 2009 la compagnie la vie brève. Avec sa bande d’acteurs et de créateurs, elle met en scène : Robert Plankett (Artdanthé, 2010) ; Le Crocodile trompeur / Didon et Énée, co-mis en scène avec Samuel Achache, d’après l’opéra de Henry Purcell et d’autres matériaux (Théâtre des Bouffes du Nord, 2013) ; Le Goût du faux et autres chansons (festival d’Automne, 2014) ; Orfeo / Je suis mort en Arcadie, co-mis en scène avec Samuel Achache, d’après Monteverdi (comédie de Valence, janvier 2017) ; Demi-Véronique, ballet théâtral d’après la cinquième symphonie de Gustav Mahler co-créé et joué avec Caroline Darchen et Lionel Dray (Comédie de Valence, février 2018) ; Tarquin, drame lyrique composé par Florent Hubert sur un livret de Aram Kebabjian (Créé au Nouveau théâtre de Montreuil – CDN, septembre 2019). En janvier 2023, elle présente sa dernière création BAÙBO – de l’art de n’être pas mort d’après Buxtehude, Musil, Schütz et d’autres matériaux, premier spectacle créé au Théâtre de l’Aquarium qu’elle co-dirige. En février 2006, elle est invitée à mettre en scène Brùndibar de Hans Krasa à l’Opéra de Lyon. En pleine crise sanitaire, elle met en scène Hippolyte et Aricie de Jean-Philippe Rameau, sous la direction musicale de Raphaël Pichon avec l’ensemble Pygmalion (Opéra Comique, novembre 2020) ; Le Viol de Lucrèce de Benjamin Britten, sous la direction de Léo Warynski (Opéra de Paris / Théâtre des Bouffes du Nord, mai 2021). En 2022, elle conçoit avec Lionel González et Thibault Perriard La Nuit sera blanche d’après La Douce de Fédor Dostoïevski dans lequel elle joue. Elle se passionne pour les créations in situ, dont le moteur de création repose sur le fait d’extirper des récits, des histoires inconscientes à partir de lieux préexistants. Créations in situ : Nous brûlons, une histoire cubiste, spectacle itinérant dans les recoins du village de Villeréal (juillet 2010) ; Some kind of monster, une création sur un terrain de tennis (Villeréal 2012) ; Dieu et sa maman, une performance dans une église déconsacrée de Valence, remplie de canoë-kayak, créée et jouée avec Lionel Dray (festival Ambivalences, mai 2015) ; TRAP, une performance dans les dessous du théâtre de la Comédie de Valence et dans les archives départementales de la ville (mai 2017). Depuis juillet 2019, elle co-dirige avec Marion Bois et Élaine Méric le Théâtre de l’Aquarium, lieu de création dédié à l’enchevêtrement du théâtre et de la musique.
Diplômé en 2004 du Conservatoire national d’art dramatique, Vladislav Galard travaille à sa sortie avec Jean-Baptiste Sastre, et joue dans Léonce et Léna de Büchner, puis Un chapeau de paille d’Italie de Labiche, créés au théâtre national de Chaillot. Il joue sous la direction de Sylvain Creuzevault dans Notre Terreur au théâtre de la Colline, puis travaille avec Frank Castorf à l’Odéon sur La Dame aux camélias. Par ailleurs violoncelliste, il entame ensuite un compagnonnage avec Jeanne Candel et Samuel Achache et se consacre au théâtre musical, jouant au théâtre des Bouffes du Nord dans Le Crocodile Trompeur / Didon et Enée d’après Didon et Énée de Purcell, Le Goût du faux et autres chansons puis Fugue, créations incluant de nombreuses pièces de musique baroque, enfin Orfeo / Je suis mort en Arcadie adapté de Monteverdi. Récemment, il reprend sur Les Démons puis Les Frères Karamazov de Dostoïevski, à l’Odéon, sa collaboration avec Sylvain Creuzevault, et enchaîne avec Esthétique de la Résistance d’après Peter Weiss avec les élèves du TNS puis Edelweiss (France Fascisme) à l’Odéon toujours. Dernièrement il entreprend avec Marc Lainé et la Comédie de Valence un cycle « Paul et Liliane », avec Nos paysages mineurs et prochainement En finir avec leur histoire. Grâce à la compagnie Les Brigands, il découvre les délices de l’opérette swing sur Un soir de réveillon de Moretti, qu’il met en scène avec Bogdan Hatisi en 2017 au cabaret La Nouvelle Ève ; l’expérience se poursuit avec Yes ! de Maurice Yvain, en 2020 au Théâtre de l’Athénée.
Sarah Le Picard a reçu sa formation au conservatoire du 5e. À sa sortie en 2006 elle commence à travailler sous la direction de Brigitte Jaques qu’elle retrouve depuis régulièrement (Tartuffe, Tendre et cruel, Madame Klein). Elle rejoint aussi la compagnie la vie brève. Elle travaille comme actrice sous la direction de Jeanne Candel (Robert Plankett, Nous brûlons, Le Goût du Faux et autres chansons) puis elle entame une collaboration artistique avec Samuel Achache comme dramaturge (Fugue, Hansel et Gretel) mais aussi comme actrice dans Songs et très récemment dans Sans Tambour créé au festival d’Avignon en juillet 2022. Elle travaille sous la direction de l’artiste Valérie Mrejen pour son spectacle Trois hommes vertes depuis 2020. Son travail de mise en scène se poursuit dans ses créations : Maintenant L’Apocalypse, qu’elle crée et joue avec Nans Laborde Jourdáa en 2017, puis dans Variété qu’elle créé et joue au théâtre du Rond-point en 2021. En 2020, elle crée le spectacle Cherche et trouve avec Chloé Perarnau et l’Orchestre national de Montpellier. Parallèlement elle travaille au cinéma sous la direction entre autres d’Elie Wajeman (Alyah, Les Anarchistes, Médecin de nuit), Michel Leclerc (La Lutte des classes, Les Goûts et les Couleurs) et Guillaume Senez (Nos batailles) ou plus récemment de Mia Hansen-Love pour le film Un beau matin et Brigitte Sy pour le film Le Bonheur est pour demain. À la télévision, elle joue notamment dans la série Quadra, dirigé par Melissa Drigeard et Isabelle Doval, et L’Opéra une série créé pour OCS par Cecile Ducroq, sous sa direction et celle de Stéphane Demoustier.
Jan Peters est né en Allemagne. À l’âge de 19 ans, le service civil le mène en France où il commence à pratiquer le théâtre et intègre l’École Régionale d’Acteurs de Cannes et de Marseille (ERACM). Il y travaille notamment sous la direction d’Anne Alvaro, David Lescot et Jean Pierre Vincent. La rencontre avec Jeanne Candel à l’occasion de sa première mise en scène (Robert Plankett) en 2011 marquera le début d’une série de collaborations. Il joue dans Villégiature mis en scène par Thomas Quillardet et Jeanne Candel, Le Crocodile Trompeur / Didon et Énée mis en scène par Jeanne Candel et Samuel Achache, Le Goût du Faux et autres chansons mis en scène par Jeanne Candel, Orfeo / Je suis mort en Arcadie mis en scène par Jeanne Candel et Samuel Achache. En 2023, il collabore avec Jeanne Candel à la création de son dernier spectacle BAÙBO – de l’art de n’être pas mort. En 2019, il joue au Festival d’Avignon dans Lewis vs. Alice d’après Lewis Carroll sous la direction de Macha Makeieff. Actuellement, il se forme à la pratique du Psychodrama à Berlin et collabore avec des psychologues sur un projet pluridisciplinaire de santé mentale et de coaching.
« Toujours sur le fil, entremêlant musique, pantomime, clownerie et théâtre, Jeanne Candel signe une fable burlesque qui n’en est pas moins philosophique. S’adressant autant aux petits qu’aux grands, elle met des étoiles dans les yeux des spectateurs et déride leurs zygomatiques. Moment suspendu et salvateur, Fusées est un impromptu qui se savoure sans modération ! »
L’Œil d’Olivier, 15 SEPT.24, Olivier Frégaville-Gratian d’Amore
Distributions Crédits
d’après deux fragments du spectacle Le Goût du Faux et autres chansons de Jeanne Candel (2014)
mise en scène et scénographie Jeanne Candel
assistant mise en scène Marion Bois
de Vladislav Galard, Sarah Le Picard, Jan Peters, Claudine Simon
avec Margot Alexandre, Jan Peters, Claudine Simon, Marc Plas, Claudine Simon
régie générale et construction petit théâtre Sarah Jacquemot-Fiumani
peinture toiles Marine Dillard, Blandine Leloup
peinture petit théâtre Marie Maresca
lumières et régie générale Vincent Perhirin
costumes Constant Chiassai-Polin assisté de Sarah Barzic
regard extérieur en tournée Juliette Navis
remerciements Simon Delattre, Pascal Lobry, Erhard Steifel, Simon Grassano
•
production la vie brève – Théâtre de l’Aquarium
coproduction Bonlieu Scène nationale Annecy, Théâtre du Bois de l’Aune – Aix-en-Provence, TJP CDN Strasbourg – Grand Est, Malraux – Scène nationale Chambéry Savoie
soutienCentre National de la Musique, SPEDIDAM
la vie brève – Théâtre de l’Aquarium est subventionné par le ministère de la Cylture, la Région Île-de-France et reçoit le soutien de la Ville de Paris
Biographie
Fondée en 2009 à Paris par Jeanne Candel et co-dirigée de 2013 à 2020 avec Samuel Achache, la vie brève est un « ensemble » où acteurs, musiciennes, metteurs en scène, scénographes, costumiers, techniciennes, etc… se retrouvent régulièrement pour des périodes de recherche et de création. L’écriture collective est ce qui façonne les créations de la vie brève, les actrices et/ou musiciens et chanteurs sont placés au centre et sont considérés comme des créatrices, des auteurs et non pas seulement comme des interprètes. Cette écriture polyphonique décloisonne les fonctions et les techniques des personnes qui font les spectacles de la compagnie. la vie brève s’intéresse particulièrement au rapport entre la musique et le théâtre. La compagnie fait de « l’opéra avec les moyens du théâtre » et met la musique sur scène et en scène : « live » ou enregistrée, la musique est présente dans tous les spectacles. La question essentielle posée lors des répétitions est : comment la musique et le théâtre « tressent l’action » simultanément ; comment théâtre et musique jouent ensemble, se jouent l’un de l’autre, s’opposent, fusionnent et ouvrent une profondeur de champ ? Cela conduit à expérimenter des processus de recherches très variés, des formes libérées de tout dogme, car ancrées dans l’empirisme du plateau et de son bricolage.
Après des études de lettres modernes, Jeanne Candel entre au CNSAD où elle travaille, entre autres, avec Andrzej Seweryn, Joël Jouanneau, Muriel Mayette et Arpàd Schilling. De 2006 à 2011, elle travaille régulièrement avec Arpàd Schilling en Hongrie et en France dans différents laboratoires. C’est dans cet esprit de recherche qu’elle crée en 2009 la compagnie la vie brève. Avec sa bande d’acteurs et de créateurs, elle met en scène : Robert Plankett (Artdanthé, 2010) ; Le Crocodile trompeur / Didon et Énée, co-mis en scène avec Samuel Achache, d’après l’opéra de Henry Purcell et d’autres matériaux (Théâtre des Bouffes du Nord, 2013) ; Le Goût du faux et autres chansons (festival d’Automne, 2014) ; Orfeo / Je suis mort en Arcadie, co-mis en scène avec Samuel Achache, d’après Monteverdi (comédie de Valence, janvier 2017) ; Demi-Véronique, ballet théâtral d’après la cinquième symphonie de Gustav Mahler co-créé et joué avec Caroline Darchen et Lionel Dray (Comédie de Valence, février 2018) ; Tarquin, drame lyrique composé par Florent Hubert sur un livret de Aram Kebabjian (Créé au Nouveau théâtre de Montreuil – CDN, septembre 2019). En janvier 2023, elle présente sa dernière création BAÙBO – de l’art de n’être pas mort d’après Buxtehude, Musil, Schütz et d’autres matériaux, premier spectacle créé au Théâtre de l’Aquarium qu’elle co-dirige. En février 2006, elle est invitée à mettre en scène Brùndibar de Hans Krasa à l’Opéra de Lyon. En pleine crise sanitaire, elle met en scène Hippolyte et Aricie de Jean-Philippe Rameau, sous la direction musicale de Raphaël Pichon avec l’ensemble Pygmalion (Opéra Comique, novembre 2020) ; Le Viol de Lucrèce de Benjamin Britten, sous la direction de Léo Warynski (Opéra de Paris / Théâtre des Bouffes du Nord, mai 2021). En 2022, elle conçoit avec Lionel González et Thibault Perriard La Nuit sera blanche d’après La Douce de Fédor Dostoïevski dans lequel elle joue. Elle se passionne pour les créations in situ, dont le moteur de création repose sur le fait d’extirper des récits, des histoires inconscientes à partir de lieux préexistants. Créations in situ : Nous brûlons, une histoire cubiste, spectacle itinérant dans les recoins du village de Villeréal (juillet 2010) ; Some kind of monster, une création sur un terrain de tennis (Villeréal 2012) ; Dieu et sa maman, une performance dans une église déconsacrée de Valence, remplie de canoë-kayak, créée et jouée avec Lionel Dray (festival Ambivalences, mai 2015) ; TRAP, une performance dans les dessous du théâtre de la Comédie de Valence et dans les archives départementales de la ville (mai 2017). Depuis juillet 2019, elle co-dirige avec Marion Bois et Élaine Méric le Théâtre de l’Aquarium, lieu de création dédié à l’enchevêtrement du théâtre et de la musique.
Diplômé en 2004 du Conservatoire national d’art dramatique, Vladislav Galard travaille à sa sortie avec Jean-Baptiste Sastre, et joue dans Léonce et Léna de Büchner, puis Un chapeau de paille d’Italie de Labiche, créés au théâtre national de Chaillot. Il joue sous la direction de Sylvain Creuzevault dans Notre Terreur au théâtre de la Colline, puis travaille avec Frank Castorf à l’Odéon sur La Dame aux camélias. Par ailleurs violoncelliste, il entame ensuite un compagnonnage avec Jeanne Candel et Samuel Achache et se consacre au théâtre musical, jouant au théâtre des Bouffes du Nord dans Le Crocodile Trompeur / Didon et Enée d’après Didon et Énée de Purcell, Le Goût du faux et autres chansons puis Fugue, créations incluant de nombreuses pièces de musique baroque, enfin Orfeo / Je suis mort en Arcadie adapté de Monteverdi. Récemment, il reprend sur Les Démons puis Les Frères Karamazov de Dostoïevski, à l’Odéon, sa collaboration avec Sylvain Creuzevault, et enchaîne avec Esthétique de la Résistance d’après Peter Weiss avec les élèves du TNS puis Edelweiss (France Fascisme) à l’Odéon toujours. Dernièrement il entreprend avec Marc Lainé et la Comédie de Valence un cycle « Paul et Liliane », avec Nos paysages mineurs et prochainement En finir avec leur histoire. Grâce à la compagnie Les Brigands, il découvre les délices de l’opérette swing sur Un soir de réveillon de Moretti, qu’il met en scène avec Bogdan Hatisi en 2017 au cabaret La Nouvelle Ève ; l’expérience se poursuit avec Yes ! de Maurice Yvain, en 2020 au Théâtre de l’Athénée.
Sarah Le Picard a reçu sa formation au conservatoire du 5e. À sa sortie en 2006 elle commence à travailler sous la direction de Brigitte Jaques qu’elle retrouve depuis régulièrement (Tartuffe, Tendre et cruel, Madame Klein). Elle rejoint aussi la compagnie la vie brève. Elle travaille comme actrice sous la direction de Jeanne Candel (Robert Plankett, Nous brûlons, Le Goût du Faux et autres chansons) puis elle entame une collaboration artistique avec Samuel Achache comme dramaturge (Fugue, Hansel et Gretel) mais aussi comme actrice dans Songs et très récemment dans Sans Tambour créé au festival d’Avignon en juillet 2022. Elle travaille sous la direction de l’artiste Valérie Mrejen pour son spectacle Trois hommes vertes depuis 2020. Son travail de mise en scène se poursuit dans ses créations : Maintenant L’Apocalypse, qu’elle crée et joue avec Nans Laborde Jourdáa en 2017, puis dans Variété qu’elle créé et joue au théâtre du Rond-point en 2021. En 2020, elle crée le spectacle Cherche et trouve avec Chloé Perarnau et l’Orchestre national de Montpellier. Parallèlement elle travaille au cinéma sous la direction entre autres d’Elie Wajeman (Alyah, Les Anarchistes, Médecin de nuit), Michel Leclerc (La Lutte des classes, Les Goûts et les Couleurs) et Guillaume Senez (Nos batailles) ou plus récemment de Mia Hansen-Love pour le film Un beau matin et Brigitte Sy pour le film Le Bonheur est pour demain. À la télévision, elle joue notamment dans la série Quadra, dirigé par Melissa Drigeard et Isabelle Doval, et L’Opéra une série créé pour OCS par Cecile Ducroq, sous sa direction et celle de Stéphane Demoustier.
Jan Peters est né en Allemagne. À l’âge de 19 ans, le service civil le mène en France où il commence à pratiquer le théâtre et intègre l’École Régionale d’Acteurs de Cannes et de Marseille (ERACM). Il y travaille notamment sous la direction d’Anne Alvaro, David Lescot et Jean Pierre Vincent. La rencontre avec Jeanne Candel à l’occasion de sa première mise en scène (Robert Plankett) en 2011 marquera le début d’une série de collaborations. Il joue dans Villégiature mis en scène par Thomas Quillardet et Jeanne Candel, Le Crocodile Trompeur / Didon et Énée mis en scène par Jeanne Candel et Samuel Achache, Le Goût du Faux et autres chansons mis en scène par Jeanne Candel, Orfeo / Je suis mort en Arcadie mis en scène par Jeanne Candel et Samuel Achache. En 2023, il collabore avec Jeanne Candel à la création de son dernier spectacle BAÙBO – de l’art de n’être pas mort. En 2019, il joue au Festival d’Avignon dans Lewis vs. Alice d’après Lewis Carroll sous la direction de Macha Makeieff. Actuellement, il se forme à la pratique du Psychodrama à Berlin et collabore avec des psychologues sur un projet pluridisciplinaire de santé mentale et de coaching.
La presse en parle
« Toujours sur le fil, entremêlant musique, pantomime, clownerie et théâtre, Jeanne Candel signe une fable burlesque qui n’en est pas moins philosophique. S’adressant autant aux petits qu’aux grands, elle met des étoiles dans les yeux des spectateurs et déride leurs zygomatiques. Moment suspendu et salvateur, Fusées est un impromptu qui se savoure sans modération ! »
L’Œil d’Olivier, 15 SEPT.24, Olivier Frégaville-Gratian d’Amore