Je pars sans moi

Isabelle Lafon et Johanna Korthals Altes nous emmènent en douceur et avec délicatesse aux confins du désarroi mental, celui qui peut toutes et tous nous toucher, nous traverser de façon plus ou moins aigüe ou prolongée. Elles échafaudent un dialogue à petits pas – touchant, déconcertant – et laissent une place au sourire en portant un regard aussi attentionné que bienveillant sur ce qui nous échappe. Troublant sans cesse le « je » et le « jeu », elles s’amusent malicieusement avec les frontières du théâtre. Un pur moment de grâce.

Le plateau est nu, seule une porte blanche est posée là, absurde, aux côtés de deux femmes qui interrogent leur propre rapport à la folie. Ces femmes explorent différentes relations, aux autres, à soi, à l’autre en soi. Les mots se délient et se délitent, leur échappent, les rattrapent. Leur propre logorrhée ne les laisse pas indemnes. Parcourant librement les écrits de deux siècles d’expériences psychiatriques, Je pars sans moi suscite un vertige absolu, d’une rare intensité.

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Ouverture
des abonnements
samedi 31 Août
au théâtre à partir de 9h
en ligne à partir de 14h
fermer
MAR.3 DÉC. 20H30
MER.4 DÉC. 20H30
JEU.5 DÉC. 19H00
DURÉE 1H05
À PARTIR DE 14 ANS
LIEUPETITE SALLE

TARIF B

?×
Plein tarif Tarif réduit Tarif abonné Tarif abonné réduit Tarif -12 ans
TS 36 29 29 25 18  €
A 29 24 24 14 10  €
B 23 18 18 10 8  €
P&G 10 10 10 10 8  €
TAS Tarif L'Auditorium Seynod Téthys
(21 € / 14 € / 12 € / 10 € / 7 €)
TAS Tarif L'Auditorium Seynod Rebelle(s) sans cause
(10 € / 7 € / 7 € / 7 € / 7 €)
TBG Tarif Le Brise Glace
(23 € / 21 € / 19 € / 17 € / 17 €)

conception et mise en scène Isabelle Lafon
écriture et interprétation Johanna Korthals Altes, Isabelle Lafon
lumière Laurent Schneegans
assistante à la mise en scène Jézabel d’Alexis
costumes Isabelle Flosi
administration Daniel Schémann
inspirations Gaëtan Gatian de Clerambault, Laurent Danon-Boileau, Dialogues avec Sammy de Joyce McDougall, Impressions d’une hallucinée texte recueilli par le psychiatre Emmanuel Régis dans sa rubrique Les aliénés peints par eux-mêmes parût dans la revue L’Encéphale de 1882
remerciements Yanis et à Patrick Laupin. Je pars sans moi est en effet un vers extrait de Le livre de Yanis de Yanis Benhisssen, Livre Rencontres dans les écritures avec Patrick Laupin (2017, La rumeur libre Éditions)

 

 

production Les Merveilleuses
coproduction La Colline Théâtre national, L’Azimut Châtenay-Malabry/Antony

 

La compagnie Les Merveilleuses est conventionnée par le Ministère de la Culture — DRAC Île de France

Formée aux ateliers de Madeleine Marion, Isabelle Lafon a joué dernièrement dans Mort prématurée d’un chanteur solitaire dans la force de l’âge de Wajdi Mouawad. Précédemment elle a travaillé sous la direction de Marie Piemontese, Chantal Morel, Guy-Pierre Couleau, Alain Ollivier, Thierry Bédard, Daniel Mesguich, Michel Cerda ainsi que Gilles Blanchard. Elle a mis en scène, adapté pour le théâtre et joué dans chacun de ses spectacles : La Marquise de M*** d’après Crébillon fils, puis artiste associée au Théâtre Paris-Villette : Igishanga d’après Dans le nu de la vie – récits des marais rwandais de Jean Hatzfeld, Journal d’une autre d’après Notes sur Akhmatova de Lydia Tchoukovskaïa, Une Mouette d’après La Mouette de Tchekhov. Depuis, elle a créé Deux ampoules sur cinq, Nous demeurons et L’Opoponax de Monique Wittig. En septembre 2016, Deux ampoules sur cinq, L’Opoponax et Let me try d’après le journal de Virginia Woolf ont été réunis sous le cycle Les Insoumises au Théâtre national de La Colline. Enfin, elle a mis en scène en janvier 2019 Bérénice de Jean Racine au Théâtre Gérard Philipe à Saint-Denis et créé Vues Lumière en mai 2019 au Théâtre national de La Colline. En 2021, Les Imprudents a été créé au Printemps des Comédiens puis repris au Théâtre national de La Colline, le spectacle est actuellement en tournée. Également pédagogue, elle dirige de nombreux ateliers auprès de publics amateurs et professionnels, notamment à l’école du Théâtre national de Bretagne, à l’Académie Fratellini ou encore à La Maison des Métallos, au Conservatoire National supérieur d’Art Dramatique, à l’école de la Comédie de Saint-Etienne, à l’Atelier des Amandiers à Nanterre. Elle a réalisé un moyen-métrage, Les Merveilleuses, sélectionné dans la catégorie fiction du festival de Pantin en 2010.

 

Formée à Workshop à la School for New Dance Development à Amsterdam, à l’École régionale d’acteurs de Cannes et au Conservatoire national supérieur d’Art dramatique, Johanna Korthals Altes joue régulièrement sous la direction de Robert Cantarella (Aura-Compris, Hippolyte de Robert Garnier, Ça va de Philippe Minyana, Le Chemin de Damas d’August Strindberg, Dynamo d’Eugene O’Neill, Algérie 54-62 de Jean Magnan, Onze Septembre et Les Travaux et les jours de Michel Vinaver, Pièces de Philippe Minyana). Elle a joué également sous les directions de Frédéric Fisbach (Les Feuillets d’Hypnos de René Char), Marielle Pinsard (Pyrrhus Hilton), de Béatrice Houplain, de Matthew Jocelyn (Dans l’intérêt du pays), Célia Houdart, Eric Vigner (L’École des femmes) ou Bernard Sobel (Les Nègres de Jean Genet). En 2012, elle joue dans Laissez-nous juste le temps de vous détruire d’Emmanuelle Pireyre dans une mise en scène de Myriam Marzouki puis dans Le Début de quelque chose et Ce qui nous regarde écrit et mis en scène par Myriam Marzouki. En 2015, elle joue au cinéma dans Francofonia, réalisé par Alexandre Sokourov. Elle joue dans les mises en scène d’Isabelle Lafon : Journal d’une autre, Deux ampoules sur cinq d’après Note sur Anna Akhmatova de Lydia Tchoukovskaïa, dans Une Mouette, Nous demeurons, Let me try, dans Bérénice de Racine au Théâtre Gérard Philipe, Vues Lumière au Théâtre national de La Colline et Les Imprudents au Printemps des Comédiens et au Théâtre national de La Colline. Le spectacle est actuellement en tournée. Elle a animé avec Isabelle Lafon les stages avec les élèves de troisième année du Conservatoire National supérieur d’Art Dramatique.

« Isabelle Lafon et Johanna Korthals Altes ne travaillent pas sur la folie. Elles font de la folie un état, une vérité, une réalité qu’il leur revient de traverser, sur une scène de théâtre. »
Télérama, Joëlle Gayot, 24 JAN.23

 

« Lumineux, le spectacle d’Isabelle Lafon trace avec délicatesse l’histoire de la folie, côté soignants comme côté malades. Je pars sans moi est une tranchée lumineuse dans l’histoire de la folie, vue des deux côtés de la barrière, soignants et malades, ou plutôt sans frontière étanche.»
Libération, Anne Diatkine, 1ER FÉV.23

 

« Dans Je pars sans moi, Isabelle Lafon emmène avec elle sa complice Johanna Korthals Altes aux frontières d’un monde à la fois proche et inconnu, peuplé de dangers : celui de la folie. À partir des mots d’une femme internée à la fin du XIXe siècle à Sainte-Anne, elles se fraient un chemin passionnant, délicat vers leurs propres vertiges.»
Sceneweb.fr, Anaïs Heluin, 20 JAN.23

Distributions Crédits

conception et mise en scène Isabelle Lafon
écriture et interprétation Johanna Korthals Altes, Isabelle Lafon
lumière Laurent Schneegans
assistante à la mise en scène Jézabel d’Alexis
costumes Isabelle Flosi
administration Daniel Schémann
inspirations Gaëtan Gatian de Clerambault, Laurent Danon-Boileau, Dialogues avec Sammy de Joyce McDougall, Impressions d’une hallucinée texte recueilli par le psychiatre Emmanuel Régis dans sa rubrique Les aliénés peints par eux-mêmes parût dans la revue L’Encéphale de 1882
remerciements Yanis et à Patrick Laupin. Je pars sans moi est en effet un vers extrait de Le livre de Yanis de Yanis Benhisssen, Livre Rencontres dans les écritures avec Patrick Laupin (2017, La rumeur libre Éditions)

 

 

production Les Merveilleuses
coproduction La Colline Théâtre national, L’Azimut Châtenay-Malabry/Antony

 

La compagnie Les Merveilleuses est conventionnée par le Ministère de la Culture — DRAC Île de France

Biographie

Formée aux ateliers de Madeleine Marion, Isabelle Lafon a joué dernièrement dans Mort prématurée d’un chanteur solitaire dans la force de l’âge de Wajdi Mouawad. Précédemment elle a travaillé sous la direction de Marie Piemontese, Chantal Morel, Guy-Pierre Couleau, Alain Ollivier, Thierry Bédard, Daniel Mesguich, Michel Cerda ainsi que Gilles Blanchard. Elle a mis en scène, adapté pour le théâtre et joué dans chacun de ses spectacles : La Marquise de M*** d’après Crébillon fils, puis artiste associée au Théâtre Paris-Villette : Igishanga d’après Dans le nu de la vie – récits des marais rwandais de Jean Hatzfeld, Journal d’une autre d’après Notes sur Akhmatova de Lydia Tchoukovskaïa, Une Mouette d’après La Mouette de Tchekhov. Depuis, elle a créé Deux ampoules sur cinq, Nous demeurons et L’Opoponax de Monique Wittig. En septembre 2016, Deux ampoules sur cinq, L’Opoponax et Let me try d’après le journal de Virginia Woolf ont été réunis sous le cycle Les Insoumises au Théâtre national de La Colline. Enfin, elle a mis en scène en janvier 2019 Bérénice de Jean Racine au Théâtre Gérard Philipe à Saint-Denis et créé Vues Lumière en mai 2019 au Théâtre national de La Colline. En 2021, Les Imprudents a été créé au Printemps des Comédiens puis repris au Théâtre national de La Colline, le spectacle est actuellement en tournée. Également pédagogue, elle dirige de nombreux ateliers auprès de publics amateurs et professionnels, notamment à l’école du Théâtre national de Bretagne, à l’Académie Fratellini ou encore à La Maison des Métallos, au Conservatoire National supérieur d’Art Dramatique, à l’école de la Comédie de Saint-Etienne, à l’Atelier des Amandiers à Nanterre. Elle a réalisé un moyen-métrage, Les Merveilleuses, sélectionné dans la catégorie fiction du festival de Pantin en 2010.

 

Formée à Workshop à la School for New Dance Development à Amsterdam, à l’École régionale d’acteurs de Cannes et au Conservatoire national supérieur d’Art dramatique, Johanna Korthals Altes joue régulièrement sous la direction de Robert Cantarella (Aura-Compris, Hippolyte de Robert Garnier, Ça va de Philippe Minyana, Le Chemin de Damas d’August Strindberg, Dynamo d’Eugene O’Neill, Algérie 54-62 de Jean Magnan, Onze Septembre et Les Travaux et les jours de Michel Vinaver, Pièces de Philippe Minyana). Elle a joué également sous les directions de Frédéric Fisbach (Les Feuillets d’Hypnos de René Char), Marielle Pinsard (Pyrrhus Hilton), de Béatrice Houplain, de Matthew Jocelyn (Dans l’intérêt du pays), Célia Houdart, Eric Vigner (L’École des femmes) ou Bernard Sobel (Les Nègres de Jean Genet). En 2012, elle joue dans Laissez-nous juste le temps de vous détruire d’Emmanuelle Pireyre dans une mise en scène de Myriam Marzouki puis dans Le Début de quelque chose et Ce qui nous regarde écrit et mis en scène par Myriam Marzouki. En 2015, elle joue au cinéma dans Francofonia, réalisé par Alexandre Sokourov. Elle joue dans les mises en scène d’Isabelle Lafon : Journal d’une autre, Deux ampoules sur cinq d’après Note sur Anna Akhmatova de Lydia Tchoukovskaïa, dans Une Mouette, Nous demeurons, Let me try, dans Bérénice de Racine au Théâtre Gérard Philipe, Vues Lumière au Théâtre national de La Colline et Les Imprudents au Printemps des Comédiens et au Théâtre national de La Colline. Le spectacle est actuellement en tournée. Elle a animé avec Isabelle Lafon les stages avec les élèves de troisième année du Conservatoire National supérieur d’Art Dramatique.

La presse en parle

« Isabelle Lafon et Johanna Korthals Altes ne travaillent pas sur la folie. Elles font de la folie un état, une vérité, une réalité qu’il leur revient de traverser, sur une scène de théâtre. »
Télérama, Joëlle Gayot, 24 JAN.23

 

« Lumineux, le spectacle d’Isabelle Lafon trace avec délicatesse l’histoire de la folie, côté soignants comme côté malades. Je pars sans moi est une tranchée lumineuse dans l’histoire de la folie, vue des deux côtés de la barrière, soignants et malades, ou plutôt sans frontière étanche.»
Libération, Anne Diatkine, 1ER FÉV.23

 

« Dans Je pars sans moi, Isabelle Lafon emmène avec elle sa complice Johanna Korthals Altes aux frontières d’un monde à la fois proche et inconnu, peuplé de dangers : celui de la folie. À partir des mots d’une femme internée à la fin du XIXe siècle à Sainte-Anne, elles se fraient un chemin passionnant, délicat vers leurs propres vertiges.»
Sceneweb.fr, Anaïs Heluin, 20 JAN.23