Traviata
Vous méritez un avenir meilleur

Benjamin Lazar, artisan d’un théâtre musical fécond, illumine et modernise la partition du célèbre opéra de Verdi qu’il entrelace avec le roman d’Alexandre Dumas fils. Violetta dialogue ici avec La Dame aux camélias pour un moment rare, suspendu, où théâtre et musique se mêlent à merveille. Elle s’incarne magnifiquement sous les traits de Judith Chemla, artiste inclassable – comédienne, musicienne et chanteuse lyrique – qui, à la scène comme à l’écran, habite littéralement ses personnages. Elle renverse ici sa funeste destinée en pulsion de vie. La grâce à l’état pur !

Les échos d’une fête nous parviennent depuis le Paris des années 1820. Un parfum composé d’essences de fleurs, d’alcool et de médicaments semble se diffuser au-dessus de la scène drapée de tulle et enveloppe les musiciens et comédiens d’une même ferveur. Celle que Violetta insuffle à cette histoire : les palpitations de ses amours, son goût frénétique pour la fête et sa respiration de plus en plus difficile qui la précipite vers une mort qu’elle regarde droit dans les yeux. Belle et forte, fragile et évanescente, Violetta vit passionnément, souffre et se consume, nous laissant bouleversés comme des amoureux blessés.

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SURTITRÉ EN FRANÇAIS

VEN.6 DÉC. 20H30
SAM.7 DÉC. 19H00
DURÉE 2H
À PARTIR DE 14 ANS
LIEUGRANDE SALLE

TARIF A

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Plein tarif Tarif réduit Tarif abonné Tarif abonné réduit Tarif -12 ans
TS 36 29 29 25 18  €
A 29 24 24 14 10  €
B 23 18 18 10 8  €
P&G 10 10 10 10 8  €
TAS Tarif L'Auditorium Seynod Téthys
(21 € / 14 € / 12 € / 10 € / 7 €)
TAS Tarif L'Auditorium Seynod Rebelle(s) sans cause
(10 € / 7 € / 7 € / 7 € / 7 €)
TBG Tarif Le Brise Glace
(23 € / 21 € / 19 € / 17 € / 17 €)

d’après La Traviata de Giuseppe Verdi
conception Benjamin Lazar, Florent Hubert, Judith Chemla
mise en scène Benjamin Lazar
assistante à la mise en scène Juliette Séjourné
avec Florent Baffi, Damien Bigourdan, Jérôme Billy, Emmanuelle Brunat, Emile Carlioz, Renaud Charles, Judith Chemla, Myrtille Hetzel,, Bruno Le Bris, Gabriel Levasseur, Sébastien Llado, Marie Salvat, Juliette Séjourné
arrangements et direction musicale Florent Hubert, Paul Escobar
chef de chant Alphonse Cemin
scénographie Adeline Caron
assistants à la scénographie Nicolas Brias, Fanny Commaret
costumes Julia Brochier
lumière Maël Iger
maquillages et coiffures Mathilde Benmoussa
participation artistique Jeune théâtre national Construction des décors Ateliers du Moulin du Roc – Scène nationale de Niort

 

 

production C.I.C.T. – Théâtre des Bouffes du Nord
coproduction Théâtre de Caen, Espace Jean Legendre – Théâtre de Compiègne – Scène nationale de l’Oise en préfiguration, Le Parvis – Scène nationale de Tarbes-Pyrénées, le Théâtre – Scène nationale Mâcon-Val de Saône, TANDEM Scène nationale, Théâtre Forum Meyrin/Genève, Le Moulin du Roc – Scène nationale de Niort, Théâtre de l’Incrédule, Cercle des partenaires des Bouffes du Nord action financée par la Région Île-de-France
soutien SPEDIDAM, Arcadi Île-de-France

 

Le Théâtre de l’Incrédule est soutenu par la Région Normandie

Metteur en scène et comédien, Benjamin Lazar lie la musique et le théâtre depuis ses premiers spectacles. En 2004, sa mise en scène du Bourgeois Gentilhomme, dans la production du Poème Harmonique, incluant tous les intermèdes et ballets de Lully, rencontre un très grand succès public et critique. La même année il fonde sa compagnie Le Théâtre de l’incrédule. Il y crée notamment L’Autre Monde ou les États et Empires de la Lune d’après Cyrano de Bergerac donné au Théâtre de l’Athénée en 2008 et 2013, Les Amours tragiques de Pyrame et Thisbé de Théophile de Viau, Les Caractères de La Bruyère, Fables d’après La Fontaine, Feu d’après Pascal, Visions d’après Quevedo, Comment Wang-Fô fut sauvé de Marguerite Yourcenar. Artiste associé de 2010 à 2013 à la Scène nationale de Quimper, il y a créé notamment en 2010 l’opéra Cachafaz (Copi/Strasnoy) et, en 2013, Pantagruel, avec Olivier Martin-Salvan. En dehors de ses créations au sein du Théâtre de l’incrédule, Benjamin Lazar se consacre également à la mise en scène d’opéra. Il a été invité dans des lieux comme l’Opéra-Comique, le Théâtre des Champs Élysées, le Théâtre de Caen, le Théâtre des Arts, l’Opéra de Saint Étienne, l’Opéra de Rennes, le Grand Théâtre du Luxembourg, le Grand Théâtre d’Aix-en Provence ou le Badisches Theater à Karlsruhe. Il a collaboré, entre autres ensembles, avec le Poème Harmonique, les Arts Florissants, Les Musiciens du Louvre, les Cris de Paris et le Balcon. Ses réalisations vont de l’opéra baroque à la musique contemporaine : La Vita humana de Marazzoli, Cadmus et Hermione de Lully, Il Sant’Alessio de Landi, Egisto de Cavalli, Cendrillon de Massenet, Cachafaz de Strasnoy, Ariane à Naxos de Straus, Riccardo Primo de Haendel. En juin 2015, il crée Le Dibbouk d’An-ski au Printemps des Comédiens. La tournée 2015-2016 commencera par les représentations au Théâtre Gérard Philipe de Saint-Denis.

 

Des études d’écriture, d’orchestration et de musicologie ont complété sa formation de musicien de jazz. Florent Hubert est un des fondateurs du Nagual Orchestra qui se produit dans plusieurs festivals et obtient le premier prix des Trophées du Sunside en 2009. Il rencontre ensuite Samuel Achache et Jeanne Candel avec qui il crée Le Crocodile Trompeur comme directeur musical, comédien et musicien. Ce spectacle, libre adaptation de Didon et Enée de Purcell, obtient le Molière du meilleur spectacle musical en 2014. Il est comédien et musicien dans Le Goût du faux, spectacle co-écrit et mis en scène par Jeanne Candel dans le cadre du festival d’automne et qui sera en tournée au printemps 2016. Il joue dans Fugue, spectacle musical co-écrit sous la direction de Samuel Achache et produit par la Comédie de Valence, créé au cloître des Célestins dans le IN du festival d’Avignon et en tournée en 2016. Avec Jeanne Candel et Samuel Achache, il prépare en tant que directeur musical et arrangeur une nouvelle création autour de L’Orfeo de Monteverdi qui sera créée en janvier 2017.

 

Judith Chemla étudie le théâtre au CNSAD et le chant lyrique aux conservatoires régionaux d’Aubervilliers et de Bourg–la-Reine. Dès l’âge de 17 ans, elle enchaîne les expériences, sur scène, où elle joue La Tempête de Shakespeare, Le Nom de Jon Fosse, Soirée de gala adapté de Tchekhov par Roger Planchon… Au cinéma, elle intègre la bande d’ados branchés de Hellphone de James Huth (2006), les troupes drolatiques de Faut Qu’ça Danse de Noémie Lvovsky (2007) et de Musée Haut, Musée Bas de Jean-Michel Ribes (2008), Pierre Schoeller lui offre un premier rôle remarqué, celui de la jeune mère larguée de l’intense et humaniste Versailles (2008) face à Guillaume Depardieu. Elle intègre la Comédie Française à sa sortie du conservatoire en 2007 où elle travaillera un an et demi. Elle joue le maître de maison Molière tout comme Corneille, Hanokh Levin, Ödön von Horvath et Eduardo de Filippo. Elle défend en parallèle une poignée de courts-métrages, du Petit Chaperon Rouge de Shinji Aoyama à Fuir de Virginia Bach (2008-2012). Elle varie toujours les genres, des étoffes romanesques de La Princesse De Montpensier (Bertrand Tavernier) à la fantaisie contemporaine pour De Vrais Mensonges (Pierre Salvadori) et Je Suis Un No Man’s Land (Thierry Jousse) (2010). Les planches la rappellent pour servir les éclectiques Russell Banks, Valère Novarina et Rafael Spregelburd. Elle se consacre notamment à des projets plus personnels comme le spectacle Tue-Tête qu’elle crée avec James Thierrée, joué en décembre 2010 au Théâtre des Bouffes du Nord. Puis Noémie Lvovsky l’embarque dans sa joyeuse bande de copines adolescentes de Camille Redouble (2012) en extravertie Josépha, qui lui vaudra une nomination au César de la meilleure actrice second rôle et le Prix Lumière 2013 catégorie meilleur espoir féminin. À la télévision elle est tour à tour la sombre héroïne d’Engrenages saison 4 (2012), la blanche neige déjantée de Siegrid Alnoy dans Miroirs miroirs (2012), l’attachante psychotique de 15 jours ailleurs aux côtés de Didier Bourdon (2013), la jeune héroïne pincée de Marcel Aymé dans Le Bœuf clandestin (2013). Dernièrement au cinéma elle partage l’affiche avec Géraldine Nakache et Yaël Abecassis dans Rendez-vous à Atlit de Shirel Amitay en 2015, et avec Anders Danielsen Lee dans ce Sentiment de l’été réalisé par Mikhael Hers bientôt sur les écrans. Artiste complice du Théâtre des Bouffes du Nord, elle a récemment interprété Didon dans Le Crocodile trompeur / Didon et Enée mis en scène par Samuel Achache et Jeanne Candel (2013) ; Violaine dans L’Annonce faite à Marie de Paul Claudel, mis en scène par Yves Beausnesne (2014), et propose un concert original autour de son univers musical, Crack in the sky (2015).

« Elle est miraculeuse. Elle est la musique. Elle ne joue pas, elle n’interprète pas, elle n’incarne pas. Elle est au-delà, elle est la musique, elle est le chant, elle est Violetta. Pâle visage, souple silhouette, regard fiévreux, Judith Chemla bouleverse et impose sa lumineuse présence au cœur de cette très particulière Traviata, d’après Giuseppe Verdi. »
Le Figaro, Armelle Héliot, 22 SEPT.16

 

« Ce à quoi nous avons assisté […] est de pure grâce, un moment magique, rare, où théâtre et musique – et humanité – empruntent le couloir ascendant d’un souffle unique. […] Sans doute l’un des spectacles les plus aboutis présentés ces dernières années au Théâtre des Bouffes du Nord. […] L’espace de deux heures, Benjamin Lazar a fait de nous non plus des spectateurs jouisseurs et compassionnels mais bel et bien des amoureux blessés au point d’en mourir »
Le Monde, Marie-Aude Roux, 23 SEPT.16

 

« Jamais Traviata n’aura trouvé interprète si proche de la très élégante et sensible courtisane Marie Duplessis, qui l’inspira. Jamais n’aura été incarnée avec grâce si diaphane et mutine à la fois, alanguie et sexy, enfantine et éternelle, cette « dame aux camélias ». […] Musiciens et acteurs-chanteurs se mêlent sur le plateau dans un délicieux et savant brassage de musique, de chants et de paroles. […] Jusqu’à l’essence même, Florent Hubert a réduit avec une infinie délicatesse la luxuriante musique de Verdi. »
Télérama, Fabienne Pascaud, 4 SEPT.17

Distributions Crédits

d’après La Traviata de Giuseppe Verdi
conception Benjamin Lazar, Florent Hubert, Judith Chemla
mise en scène Benjamin Lazar
assistante à la mise en scène Juliette Séjourné
avec Florent Baffi, Damien Bigourdan, Jérôme Billy, Emmanuelle Brunat, Emile Carlioz, Renaud Charles, Judith Chemla, Myrtille Hetzel,, Bruno Le Bris, Gabriel Levasseur, Sébastien Llado, Marie Salvat, Juliette Séjourné
arrangements et direction musicale Florent Hubert, Paul Escobar
chef de chant Alphonse Cemin
scénographie Adeline Caron
assistants à la scénographie Nicolas Brias, Fanny Commaret
costumes Julia Brochier
lumière Maël Iger
maquillages et coiffures Mathilde Benmoussa
participation artistique Jeune théâtre national Construction des décors Ateliers du Moulin du Roc – Scène nationale de Niort

 

 

production C.I.C.T. – Théâtre des Bouffes du Nord
coproduction Théâtre de Caen, Espace Jean Legendre – Théâtre de Compiègne – Scène nationale de l’Oise en préfiguration, Le Parvis – Scène nationale de Tarbes-Pyrénées, le Théâtre – Scène nationale Mâcon-Val de Saône, TANDEM Scène nationale, Théâtre Forum Meyrin/Genève, Le Moulin du Roc – Scène nationale de Niort, Théâtre de l’Incrédule, Cercle des partenaires des Bouffes du Nord action financée par la Région Île-de-France
soutien SPEDIDAM, Arcadi Île-de-France

 

Le Théâtre de l’Incrédule est soutenu par la Région Normandie

Biographie

Metteur en scène et comédien, Benjamin Lazar lie la musique et le théâtre depuis ses premiers spectacles. En 2004, sa mise en scène du Bourgeois Gentilhomme, dans la production du Poème Harmonique, incluant tous les intermèdes et ballets de Lully, rencontre un très grand succès public et critique. La même année il fonde sa compagnie Le Théâtre de l’incrédule. Il y crée notamment L’Autre Monde ou les États et Empires de la Lune d’après Cyrano de Bergerac donné au Théâtre de l’Athénée en 2008 et 2013, Les Amours tragiques de Pyrame et Thisbé de Théophile de Viau, Les Caractères de La Bruyère, Fables d’après La Fontaine, Feu d’après Pascal, Visions d’après Quevedo, Comment Wang-Fô fut sauvé de Marguerite Yourcenar. Artiste associé de 2010 à 2013 à la Scène nationale de Quimper, il y a créé notamment en 2010 l’opéra Cachafaz (Copi/Strasnoy) et, en 2013, Pantagruel, avec Olivier Martin-Salvan. En dehors de ses créations au sein du Théâtre de l’incrédule, Benjamin Lazar se consacre également à la mise en scène d’opéra. Il a été invité dans des lieux comme l’Opéra-Comique, le Théâtre des Champs Élysées, le Théâtre de Caen, le Théâtre des Arts, l’Opéra de Saint Étienne, l’Opéra de Rennes, le Grand Théâtre du Luxembourg, le Grand Théâtre d’Aix-en Provence ou le Badisches Theater à Karlsruhe. Il a collaboré, entre autres ensembles, avec le Poème Harmonique, les Arts Florissants, Les Musiciens du Louvre, les Cris de Paris et le Balcon. Ses réalisations vont de l’opéra baroque à la musique contemporaine : La Vita humana de Marazzoli, Cadmus et Hermione de Lully, Il Sant’Alessio de Landi, Egisto de Cavalli, Cendrillon de Massenet, Cachafaz de Strasnoy, Ariane à Naxos de Straus, Riccardo Primo de Haendel. En juin 2015, il crée Le Dibbouk d’An-ski au Printemps des Comédiens. La tournée 2015-2016 commencera par les représentations au Théâtre Gérard Philipe de Saint-Denis.

 

Des études d’écriture, d’orchestration et de musicologie ont complété sa formation de musicien de jazz. Florent Hubert est un des fondateurs du Nagual Orchestra qui se produit dans plusieurs festivals et obtient le premier prix des Trophées du Sunside en 2009. Il rencontre ensuite Samuel Achache et Jeanne Candel avec qui il crée Le Crocodile Trompeur comme directeur musical, comédien et musicien. Ce spectacle, libre adaptation de Didon et Enée de Purcell, obtient le Molière du meilleur spectacle musical en 2014. Il est comédien et musicien dans Le Goût du faux, spectacle co-écrit et mis en scène par Jeanne Candel dans le cadre du festival d’automne et qui sera en tournée au printemps 2016. Il joue dans Fugue, spectacle musical co-écrit sous la direction de Samuel Achache et produit par la Comédie de Valence, créé au cloître des Célestins dans le IN du festival d’Avignon et en tournée en 2016. Avec Jeanne Candel et Samuel Achache, il prépare en tant que directeur musical et arrangeur une nouvelle création autour de L’Orfeo de Monteverdi qui sera créée en janvier 2017.

 

Judith Chemla étudie le théâtre au CNSAD et le chant lyrique aux conservatoires régionaux d’Aubervilliers et de Bourg–la-Reine. Dès l’âge de 17 ans, elle enchaîne les expériences, sur scène, où elle joue La Tempête de Shakespeare, Le Nom de Jon Fosse, Soirée de gala adapté de Tchekhov par Roger Planchon… Au cinéma, elle intègre la bande d’ados branchés de Hellphone de James Huth (2006), les troupes drolatiques de Faut Qu’ça Danse de Noémie Lvovsky (2007) et de Musée Haut, Musée Bas de Jean-Michel Ribes (2008), Pierre Schoeller lui offre un premier rôle remarqué, celui de la jeune mère larguée de l’intense et humaniste Versailles (2008) face à Guillaume Depardieu. Elle intègre la Comédie Française à sa sortie du conservatoire en 2007 où elle travaillera un an et demi. Elle joue le maître de maison Molière tout comme Corneille, Hanokh Levin, Ödön von Horvath et Eduardo de Filippo. Elle défend en parallèle une poignée de courts-métrages, du Petit Chaperon Rouge de Shinji Aoyama à Fuir de Virginia Bach (2008-2012). Elle varie toujours les genres, des étoffes romanesques de La Princesse De Montpensier (Bertrand Tavernier) à la fantaisie contemporaine pour De Vrais Mensonges (Pierre Salvadori) et Je Suis Un No Man’s Land (Thierry Jousse) (2010). Les planches la rappellent pour servir les éclectiques Russell Banks, Valère Novarina et Rafael Spregelburd. Elle se consacre notamment à des projets plus personnels comme le spectacle Tue-Tête qu’elle crée avec James Thierrée, joué en décembre 2010 au Théâtre des Bouffes du Nord. Puis Noémie Lvovsky l’embarque dans sa joyeuse bande de copines adolescentes de Camille Redouble (2012) en extravertie Josépha, qui lui vaudra une nomination au César de la meilleure actrice second rôle et le Prix Lumière 2013 catégorie meilleur espoir féminin. À la télévision elle est tour à tour la sombre héroïne d’Engrenages saison 4 (2012), la blanche neige déjantée de Siegrid Alnoy dans Miroirs miroirs (2012), l’attachante psychotique de 15 jours ailleurs aux côtés de Didier Bourdon (2013), la jeune héroïne pincée de Marcel Aymé dans Le Bœuf clandestin (2013). Dernièrement au cinéma elle partage l’affiche avec Géraldine Nakache et Yaël Abecassis dans Rendez-vous à Atlit de Shirel Amitay en 2015, et avec Anders Danielsen Lee dans ce Sentiment de l’été réalisé par Mikhael Hers bientôt sur les écrans. Artiste complice du Théâtre des Bouffes du Nord, elle a récemment interprété Didon dans Le Crocodile trompeur / Didon et Enée mis en scène par Samuel Achache et Jeanne Candel (2013) ; Violaine dans L’Annonce faite à Marie de Paul Claudel, mis en scène par Yves Beausnesne (2014), et propose un concert original autour de son univers musical, Crack in the sky (2015).

La presse en parle

« Elle est miraculeuse. Elle est la musique. Elle ne joue pas, elle n’interprète pas, elle n’incarne pas. Elle est au-delà, elle est la musique, elle est le chant, elle est Violetta. Pâle visage, souple silhouette, regard fiévreux, Judith Chemla bouleverse et impose sa lumineuse présence au cœur de cette très particulière Traviata, d’après Giuseppe Verdi. »
Le Figaro, Armelle Héliot, 22 SEPT.16

 

« Ce à quoi nous avons assisté […] est de pure grâce, un moment magique, rare, où théâtre et musique – et humanité – empruntent le couloir ascendant d’un souffle unique. […] Sans doute l’un des spectacles les plus aboutis présentés ces dernières années au Théâtre des Bouffes du Nord. […] L’espace de deux heures, Benjamin Lazar a fait de nous non plus des spectateurs jouisseurs et compassionnels mais bel et bien des amoureux blessés au point d’en mourir »
Le Monde, Marie-Aude Roux, 23 SEPT.16

 

« Jamais Traviata n’aura trouvé interprète si proche de la très élégante et sensible courtisane Marie Duplessis, qui l’inspira. Jamais n’aura été incarnée avec grâce si diaphane et mutine à la fois, alanguie et sexy, enfantine et éternelle, cette « dame aux camélias ». […] Musiciens et acteurs-chanteurs se mêlent sur le plateau dans un délicieux et savant brassage de musique, de chants et de paroles. […] Jusqu’à l’essence même, Florent Hubert a réduit avec une infinie délicatesse la luxuriante musique de Verdi. »
Télérama, Fabienne Pascaud, 4 SEPT.17