LAURA
(La bande à) LAURA

Gaëlle Bourges aime plonger dans des tableaux anciens pour les secouer et aiguiser le regard critique des petits comme des grands. LAURA s’appuie sur le tableau Olympia qu’Édouard Manet a peint en 1863. Les critiques d’art se sont surtout attachés à décrire la femme blanche allongée au premier plan, et plus rarement celle à la peau noire, debout, qui tend un bouquet de fleurs à l’arrière du lit. Il s’agit maintenant d’inverser la tendance et d’apprendre à regarder autrement !

Les quatre performeuses composent et décomposent de multiples déclinaisons du tableau, rendant plus visibles les deux modèles féminins. Un jeu sur les couleurs et les formes pour interroger la place des modèles dits « noirs » dans l’art occidental, ainsi que sur les femmes artistes qui disparaissent souvent au profit des peintres pour lesquels elles ont posé. Après Le Bain, Gaëlle Bourges continue d’interroger l’histoire de l’art avec sensibilité, intelligence et énormément de malice.

Saison 21/22
à voir en famille

Représentations adaptées
en langue française des signes (lsf)
VEN.15 AVR.
À 10h et 14h30
+ d’info
publics@bonlieu-annecy.com

JEU.14 AVR.
À 19H
EN CRÉATION | DURÉE 1H (+ SÉANCES SCOLAIRES)
à partir de 9 ans
LIEUPETITE SALLE

TARIF PETITS ET GRANDS (+ SÉANCES SCOLAIRES)

?×
Plein tarif Tarif réduit Tarif abonné Tarif abonné réduit Tarif -12 ans
A+ 31 26 26 13 10  €
A 27 22 22 10 8  €
B 24 19 19 10 8  €
C 20 15 15 10 8  €
P&G 10 10 10 10 8  €
TS Tarif spécial
TAS Tarif L'Auditorium Seynod
(21 € / 14 € / 12 € / 10 € / 7 €)
TM Tarif Malraux, Scène nationale Chambéry Savoie
(25 € / 18 € / 12 €)
TU Tarif unique
EL Entrée libre

conception et récit Gaëlle Bourges
avec Carisa Bledsoe, Helen Heraud, Noémie Makota, Julie Vuoso
robe et accessoires Anne Dessertine et Gaëlle Bourges
lumière Abigail Fowler
musique Stéphane Monteiro a.k.a XtroniK
production association Os
administration Camille Balaudé

production – diffusion Carla Philippe
actions connexes Bertrand Brie
coproduction Le T2G – Théâtre de Gennevilliers ; le Théâtre de la Ville – Paris / Festival d’Automne à Paris ; L’échangeur – CDCN Hauts-de-France ; le Théâtre d’Arles ; le TANDEM, scène nationale de Douai-Arras ; La Rose des Vents, scène nationale de Villeneuve d’Ascq
avec le soutien de la Fondation d’entreprise Hermès dans le cadre de son programme New Settings et du Département des Bouches-du-Rhône – Centre départemental de créations en résidence

L’association Os est soutenue par la DRAC Île-de-France – Ministère de la Culture et de la Communication, au titre de l’aide au conventionnement, et par la région Île-de-France, au titre de l’aide à la permanence artistique et culturelle.

Gaëlle Bourges est artiste associée au Théâtre de la Ville de Paris depuis 2018, artiste associée à L’échangeur – CDCN Hauts-de-France de 2019 à 2021 et artiste compagnon à la Maison de la Culture d’Amiens depuis 2019.

Le travail de Gaëlle Bourges témoigne d’une inclination prononcée pour les références à l’histoire de l’art, et d’un rapport critique à l’histoire des représentations : elle signe, entre autres, le triptyque Vider Vénus (une digression sur les nus féminins dans la peinture occidentale) ; À mon seul désir (sur la figure de la virginité dans la tapisserie de La Dame à la licorne), présenté au festival In d’Avignon (2015) ; Lascaux, puis Revoir Lascaux (sa version tous publics) sur la découverte de la grotte éponyme ; Conjurer la peur, d’après la fresque du bon et du mauvais gouvernement, peinte par Ambrogio Lorenzetti dans le palais public de Sienne ; Le bain, pièce tous publics à partir de deux scènes de bain beaucoup traitées dans la peinture (Suzanne et Diane au bain) ; Incidence 1327, sur la rencontre de Pétrarque avec Laure, performance co-signée avec la plasticienne Gwendoline Robin (Sujet à Vif, Festival d’Avignon 2018) ; Ce que tu vois, d’après la tenture de l’Apocalypse d’Angers ; elle vient de finir OVTR (ON VA TOUT RENDRE), sur le pillage de l’Acropole par un ambassadeur britannique à Athènes, au début du 20e siècle.
Gaëlle Bourges est par ailleurs diplômée de l’université Paris 8 – mention danse ; en Éducation somatique par le mouvement – École de Body-Mind Centering ; et intervient sur des questions théoriques en danse de façon ponctuelle. Elle a également suivi une formation en musique, commedia dell’arte, clown et art dramatique. Elle a fondé et animé plusieurs années une compagnie de comédie musicale pour et avec des enfants (le Théâtre du Snark) ; a travaillé en tant que régisseuse plateau à la Bibliothèque nationale de France ou encore comme stripteaseuse dans un théâtre érotique.

« Dans l’apparente simplicité d’un procédé visuel, chorégraphique et narratif, Gaëlle Bourges affirme sa nécessité de donner corps aux « oubliées ». Et nous souhaite la bienvenue, dans la « bande à Laura ». »
La Terrasse, 2 NOV. 21, Nathalie Yokel

 

« […] en passant par la beauté d’une scène, la puissance de vie des regards des interprètes, ou l’absurdité des situations décrites dans un récit au langage très direct et actuel, elle agit sur nos perceptions… comme sur nos consciences pour mieux interroger le temps présent et ce qui est à l’œuvre aujourd’hui. Gaëlle Bourges n’a pas peur de la frontalité – dans tous les sens du terme –, ni de rester collée à son sujet. Une obstination contagieuse qui nous fait dire aussi : oui, nous sommes toutes des « Laura » ».
La Terrasse, 2 NOV. 21, Nathalie Yokel

À voir aussi

Distributions Crédits

conception et récit Gaëlle Bourges
avec Carisa Bledsoe, Helen Heraud, Noémie Makota, Julie Vuoso
robe et accessoires Anne Dessertine et Gaëlle Bourges
lumière Abigail Fowler
musique Stéphane Monteiro a.k.a XtroniK
production association Os
administration Camille Balaudé

production – diffusion Carla Philippe
actions connexes Bertrand Brie
coproduction Le T2G – Théâtre de Gennevilliers ; le Théâtre de la Ville – Paris / Festival d’Automne à Paris ; L’échangeur – CDCN Hauts-de-France ; le Théâtre d’Arles ; le TANDEM, scène nationale de Douai-Arras ; La Rose des Vents, scène nationale de Villeneuve d’Ascq
avec le soutien de la Fondation d’entreprise Hermès dans le cadre de son programme New Settings et du Département des Bouches-du-Rhône – Centre départemental de créations en résidence

L’association Os est soutenue par la DRAC Île-de-France – Ministère de la Culture et de la Communication, au titre de l’aide au conventionnement, et par la région Île-de-France, au titre de l’aide à la permanence artistique et culturelle.

Gaëlle Bourges est artiste associée au Théâtre de la Ville de Paris depuis 2018, artiste associée à L’échangeur – CDCN Hauts-de-France de 2019 à 2021 et artiste compagnon à la Maison de la Culture d’Amiens depuis 2019.

Biographie

Le travail de Gaëlle Bourges témoigne d’une inclination prononcée pour les références à l’histoire de l’art, et d’un rapport critique à l’histoire des représentations : elle signe, entre autres, le triptyque Vider Vénus (une digression sur les nus féminins dans la peinture occidentale) ; À mon seul désir (sur la figure de la virginité dans la tapisserie de La Dame à la licorne), présenté au festival In d’Avignon (2015) ; Lascaux, puis Revoir Lascaux (sa version tous publics) sur la découverte de la grotte éponyme ; Conjurer la peur, d’après la fresque du bon et du mauvais gouvernement, peinte par Ambrogio Lorenzetti dans le palais public de Sienne ; Le bain, pièce tous publics à partir de deux scènes de bain beaucoup traitées dans la peinture (Suzanne et Diane au bain) ; Incidence 1327, sur la rencontre de Pétrarque avec Laure, performance co-signée avec la plasticienne Gwendoline Robin (Sujet à Vif, Festival d’Avignon 2018) ; Ce que tu vois, d’après la tenture de l’Apocalypse d’Angers ; elle vient de finir OVTR (ON VA TOUT RENDRE), sur le pillage de l’Acropole par un ambassadeur britannique à Athènes, au début du 20e siècle.
Gaëlle Bourges est par ailleurs diplômée de l’université Paris 8 – mention danse ; en Éducation somatique par le mouvement – École de Body-Mind Centering ; et intervient sur des questions théoriques en danse de façon ponctuelle. Elle a également suivi une formation en musique, commedia dell’arte, clown et art dramatique. Elle a fondé et animé plusieurs années une compagnie de comédie musicale pour et avec des enfants (le Théâtre du Snark) ; a travaillé en tant que régisseuse plateau à la Bibliothèque nationale de France ou encore comme stripteaseuse dans un théâtre érotique.

La presse en parle

« Dans l’apparente simplicité d’un procédé visuel, chorégraphique et narratif, Gaëlle Bourges affirme sa nécessité de donner corps aux « oubliées ». Et nous souhaite la bienvenue, dans la « bande à Laura ». »
La Terrasse, 2 NOV. 21, Nathalie Yokel

 

« […] en passant par la beauté d’une scène, la puissance de vie des regards des interprètes, ou l’absurdité des situations décrites dans un récit au langage très direct et actuel, elle agit sur nos perceptions… comme sur nos consciences pour mieux interroger le temps présent et ce qui est à l’œuvre aujourd’hui. Gaëlle Bourges n’a pas peur de la frontalité – dans tous les sens du terme –, ni de rester collée à son sujet. Une obstination contagieuse qui nous fait dire aussi : oui, nous sommes toutes des « Laura » ».
La Terrasse, 2 NOV. 21, Nathalie Yokel

À voir aussi