SKAPIN

Mais d’où vient-il, celui-là ? Skapin a tout vu, tout vécu. Mais quand il s’agira de sauver l’amour, il mettra toute son ingéniosité en œuvre. Après Molière volant et Le Roman de monsieur de Molière, Claude Brozzoni se saisit du mythique Scapin pour nous entraîner dans une mécanique féroce et jubilatoire. La comédie humaine dévoile ses rouages que Skapin, homme de toutes les situations, n’aura de cesse de gripper ! Fourberies, dites-vous ? Oui, mais pour le meilleur et pour le rire !

On ne saura pas les épreuves traversées pour en arriver là. Ce Skapin vient résolument d’ailleurs. Quel drame, quel exil, lui aura forgé cette humanité lucide, mais toujours fraternelle ? Quelles circonstances lui auront appris cet art de la débrouille et cette intarissable ingéniosité ? Le Skapin de Claude Brozzoni est un funambule de haut vol, à la verve imparable, un baroudeur qui a su appréhender toutes les ambivalences du monde. Sa force, c’est son humour, mis au service de la vérité, celle qui est subversive, lorsqu’elle dénonce les aberrations de l’ordre social. Manipulateur, il façonne à son gré ce qui l’entoure et porte avec lui le souffle de la liberté, en bourrasques. À l’image de la Cie Brozzoni, qui mêle à son théâtre de résistance l’envol musical des polyphonies méditerranéennes, l’élan du collectif, le bonheur du jeu… Molière nous revient, plein de vitalité et de vigueur, nimbé du charme fou de l’impertinence.

Saison 21/22
made in Annecy
à voir en famille
MAR.9 | MER.10 | VEN.12 | SAM.13 | MAR.16 | MER.17 | JEU.18 NOV.
À 20H30 | SAUF JEU. À 19H
DURÉE 2h15
à partir de 9 ans
LIEUPETITE SALLE

TARIF C (+ SÉANCES SCOLAIRES)

?×
Plein tarif Tarif réduit Tarif abonné Tarif abonné réduit Tarif -12 ans
TS 36 29 29 25 18  €
A 29 24 24 14 10  €
B 23 18 18 10 8  €
P&G 10 10 10 10 8  €
TAS Tarif L'Auditorium Seynod Téthys
(21 € / 14 € / 12 € / 10 € / 7 €)
TAS Tarif L'Auditorium Seynod Rebelle(s) sans cause
(10 € / 7 € / 7 € / 7 € / 7 €)
TBG Tarif Le Brise Glace
(23 € / 21 € / 19 € / 17 € / 17 €)

jeu et chant
Romain Blanchard Octave
Zacharie Féron Léandre, Nérine et Molière
Francisco Gil Argante
Loulou Hanssen Hyacinthe et Carla
Christian Lucas Géronte
Stéphane Peyran Skapin
Cyrielle Rayet Zerbinette
Christophe Truchi Silvestre
mise en scène et scénographie Claude Brozzoni
coordination artistique Dominique Vallon
compositeur et musicien Claude Gomez
musicien Fabio Gallucci
chef de chœur Pasqualino Frigau
costumes Pascale Robin
assistante costumes Caroline Dumoutiers
lumière Pierre Marchand
son et régie générale Pipo Gomes
plateau Emanuel Coelho
construction décors Espace et Cie
photo Fanchon Bilbille
administration et diffusion Virginie Bellaïche



production Cie Brozzoni
coproduction Bonlieu Scène nationale Annecy et Scènes du Golfe Théâtres Arradon-Vannes
avec l’aide de la Spedidam
remerciements à la Fonderie Paccard et à l’Espérance à Burdignin

 

La Cie Brozzoni est en convention avec le Ministère de la Culture DRAC Auvergne-Rhône-Alpes, la Région Auvergne-Rhône-Alpes et la Ville d’Annecy. Elle reçoit le soutien du Département de la Haute-Savoie.

 

Pour cette création, la Cie Brozzoni a été accueillie en résidence à Bonlieu en octobre et novembre 2021.

 

Liste des chants traditionnels du spectacle :
1 – Luna miezzo’u mare – Chant traditionnel sicilien
2 – El Currucha – Chant traditionnel venezuelien
3 – Njetsvoda – Chant traditionnel slave
4 – Usküdara – Chant traditionnel turc ottoman du Xe siècle
5 – Mari mome – Chant traditionnel bulgare

MADE IN ANNECY

La Cie Brozzoni a été créée le 24 décembre 1987 à Annecy par Dominique Vallon et Claude Brozzoni. Sa première création a été Paradis sur terre de Tennessee Williams. « Rien de ce qui vit ne peut être petit » – phrase tirée d’un de ses textes – va donner chair à notre perception du théâtre. Ce regard, composé de deux personnalités aux sensibilités complémentaires, a fédéré des dramaturges, des artistes et techniciens du théâtre, de la musique, du cinéma et des arts plastiques. Cette communauté d’esprit dirige la compagnie vers des écrivains comme Molière, Hugo, Homère, Sophocle, Cervantès, Shakespeare, Perrault, Brecht, Darwich, Mandela…, l’amène à travailler avec des dramaturges comme Dominique Poncet, Véronique Laupin, René Nicolas Ehni, Laurent Gaudé et Peter Turrini, des traducteurs comme Sylvia Berruti et Henri Christophe. Il y a, chez tous ces poètes, un souffle épique intemporel révélant la nature morale de l’homme où l’art du jeu tient son rôle sur la scène politique et sociale. Leurs écrits vont aux sources de la vie et font avancer l’histoire de l’humanité. Notre projet artistique porte aussi l’utopie d’un monde partagé. Dans cet idéal, la compagnie imagine des événements culturels originaux, des formations, une école du spectateur, des conférences, des ateliers, des stages de réalisation etc… Et depuis le premier confinement, dans un élan vital, la compagnie est partie à la conquête du public, elle va au-devant de lui et renoue avec la tradition du spectacle près de chez vous – par les sentiers, les communes et les villages.

 

Claude Brozzoni commence par des études techniques. C’est « par hasard » qu’il découvre le théâtre, qui l’ouvre à la littérature, la peinture, la musique et le cinéma. Son milieu d’origine est un monde de croyances où le sacré représente une valeur centrale. Il tire de cet héritage une éthique, une approche intime des choses, la capacité d’aller au-delà des apparences pour capter la transcendance et rêver un monde plus grand et mieux partagé. Ses rencontres avec Sophocle, Molière, Shakespeare, Hugo, Brecht, Turrini, Ehni, Gaudé, les comédiens comme Dominique Vallon, Carlo Brandt, Jean-Quentin Châtelain le confortent dans ses choix, lui apprennent la grande exigence du travail du texte, l’émotion sincère et le dévoilement du cœur.

 

Dominique Vallon, d’origine suisse, travaille à Lausanne de 1979 à 1984 pour plusieurs théâtres. De 1980 à 1986, elle parachève sa formation, suit L’Attroupement de Denis Guénoun et entre au Conservatoire de Lausanne sous la direction d’André Steiger. De 1986 à 1987, elle joue dans deux spectacles mis en scène par Claude Brozzoni. À la création de la Cie Brozzoni, elle devient co-directrice en charge d’imaginer des événements culturels d’envergure et de formation, elle y est aussi comédienne. Elle interprète notamment Shakespeare dans Eléments moins performants de Turrini, Prospero dans La Tempête de Shakespeare, La Veuve dans La liberté ou la mort de Kazantzaki, Médée dans Médée Kali et Katabolonga dans La Mort du Roi Tsongor de Gaudé.

À voir aussi

Distributions Crédits

jeu et chant
Romain Blanchard Octave
Zacharie Féron Léandre, Nérine et Molière
Francisco Gil Argante
Loulou Hanssen Hyacinthe et Carla
Christian Lucas Géronte
Stéphane Peyran Skapin
Cyrielle Rayet Zerbinette
Christophe Truchi Silvestre
mise en scène et scénographie Claude Brozzoni
coordination artistique Dominique Vallon
compositeur et musicien Claude Gomez
musicien Fabio Gallucci
chef de chœur Pasqualino Frigau
costumes Pascale Robin
assistante costumes Caroline Dumoutiers
lumière Pierre Marchand
son et régie générale Pipo Gomes
plateau Emanuel Coelho
construction décors Espace et Cie
photo Fanchon Bilbille
administration et diffusion Virginie Bellaïche



production Cie Brozzoni
coproduction Bonlieu Scène nationale Annecy et Scènes du Golfe Théâtres Arradon-Vannes
avec l’aide de la Spedidam
remerciements à la Fonderie Paccard et à l’Espérance à Burdignin

 

La Cie Brozzoni est en convention avec le Ministère de la Culture DRAC Auvergne-Rhône-Alpes, la Région Auvergne-Rhône-Alpes et la Ville d’Annecy. Elle reçoit le soutien du Département de la Haute-Savoie.

 

Pour cette création, la Cie Brozzoni a été accueillie en résidence à Bonlieu en octobre et novembre 2021.

 

Liste des chants traditionnels du spectacle :
1 – Luna miezzo’u mare – Chant traditionnel sicilien
2 – El Currucha – Chant traditionnel venezuelien
3 – Njetsvoda – Chant traditionnel slave
4 – Usküdara – Chant traditionnel turc ottoman du Xe siècle
5 – Mari mome – Chant traditionnel bulgare

MADE IN ANNECY

Biographie

La Cie Brozzoni a été créée le 24 décembre 1987 à Annecy par Dominique Vallon et Claude Brozzoni. Sa première création a été Paradis sur terre de Tennessee Williams. « Rien de ce qui vit ne peut être petit » – phrase tirée d’un de ses textes – va donner chair à notre perception du théâtre. Ce regard, composé de deux personnalités aux sensibilités complémentaires, a fédéré des dramaturges, des artistes et techniciens du théâtre, de la musique, du cinéma et des arts plastiques. Cette communauté d’esprit dirige la compagnie vers des écrivains comme Molière, Hugo, Homère, Sophocle, Cervantès, Shakespeare, Perrault, Brecht, Darwich, Mandela…, l’amène à travailler avec des dramaturges comme Dominique Poncet, Véronique Laupin, René Nicolas Ehni, Laurent Gaudé et Peter Turrini, des traducteurs comme Sylvia Berruti et Henri Christophe. Il y a, chez tous ces poètes, un souffle épique intemporel révélant la nature morale de l’homme où l’art du jeu tient son rôle sur la scène politique et sociale. Leurs écrits vont aux sources de la vie et font avancer l’histoire de l’humanité. Notre projet artistique porte aussi l’utopie d’un monde partagé. Dans cet idéal, la compagnie imagine des événements culturels originaux, des formations, une école du spectateur, des conférences, des ateliers, des stages de réalisation etc… Et depuis le premier confinement, dans un élan vital, la compagnie est partie à la conquête du public, elle va au-devant de lui et renoue avec la tradition du spectacle près de chez vous – par les sentiers, les communes et les villages.

 

Claude Brozzoni commence par des études techniques. C’est « par hasard » qu’il découvre le théâtre, qui l’ouvre à la littérature, la peinture, la musique et le cinéma. Son milieu d’origine est un monde de croyances où le sacré représente une valeur centrale. Il tire de cet héritage une éthique, une approche intime des choses, la capacité d’aller au-delà des apparences pour capter la transcendance et rêver un monde plus grand et mieux partagé. Ses rencontres avec Sophocle, Molière, Shakespeare, Hugo, Brecht, Turrini, Ehni, Gaudé, les comédiens comme Dominique Vallon, Carlo Brandt, Jean-Quentin Châtelain le confortent dans ses choix, lui apprennent la grande exigence du travail du texte, l’émotion sincère et le dévoilement du cœur.

 

Dominique Vallon, d’origine suisse, travaille à Lausanne de 1979 à 1984 pour plusieurs théâtres. De 1980 à 1986, elle parachève sa formation, suit L’Attroupement de Denis Guénoun et entre au Conservatoire de Lausanne sous la direction d’André Steiger. De 1986 à 1987, elle joue dans deux spectacles mis en scène par Claude Brozzoni. À la création de la Cie Brozzoni, elle devient co-directrice en charge d’imaginer des événements culturels d’envergure et de formation, elle y est aussi comédienne. Elle interprète notamment Shakespeare dans Eléments moins performants de Turrini, Prospero dans La Tempête de Shakespeare, La Veuve dans La liberté ou la mort de Kazantzaki, Médée dans Médée Kali et Katabolonga dans La Mort du Roi Tsongor de Gaudé.

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