UN VIVANT QUI PASSE

Il était là, mais il a vu sans voir… Combien sont-ils, ces témoins évasifs qui esquivent ou éludent les questions qui dérangent ? Combien de regards qui se perdent, se brouillent face à la réalité ? Nicolas Bouchaud porte au plateau le texte de Claude Lanzmann, que la puissance de la parole incarnée rend encore plus frappant. Un désir de transmission qui l’entraîne à creuser toujours plus son questionnement sur l’humain. Et nous, quels sont les signaux d’alerte que nous ne voyons plus ?

1979. Claude Lanzmann, pendant le tournage de Shoah, rencontre Maurice Rossel, membre du Comité international de la Croix-Rouge, délégué helvétique envoyé à Berlin en 1944. Par deux fois, Rossel sera reçu dans les camps d’extermination nazis. Ni à Auschwitz ni à Theresienstadt il n’aurait eu conscience de la barbarie. Trente-cinq ans plus tard, l’entretien filmé par le réalisateur a un effet glaçant. Du singulier à l’universel, Nicolas Bouchaud, en retranscrivant ce document vidéo, pointe le danger de l’aveuglement, la non-conscience du malaise latent : racisme ordinaire, antisémitisme larvé, haine de l’autre quel qu’il soit…
Qu’est-ce que voir ? Dans le lieu de partage silencieux qu’est la salle de spectacle, l’interrogation prend toute son ampleur et les mots échangés impriment leur violence feutrée. Rossel est celui que nous pourrions tous être, que nous avons peut-être déjà été. Plus que jamais, restons attentifs aux vivants qui passent.

Saison 21/22
made in Annecy
VEN.17 | SAM.18 | DIM.19 | MAR.21 | MER.22 SEPT.
À 20H30 | SAUF DIM. À 17H
EN CRÉATION | DURÉE ENV. 1H30
À PARTIR DE 12 ANS
LIEUPETITE SALLE

TARIF B

?×
Plein tarif Tarif réduit Tarif abonné Tarif abonné réduit Tarif -12 ans
A+ 31 26 26 13 10  €
A 27 22 22 10 8  €
B 24 19 19 10 8  €
C 20 15 15 10 8  €
P&G 10 10 10 10 8  €
TS Tarif spécial
TAS Tarif L'Auditorium Seynod
(21 € / 14 € / 12 € / 10 € / 7 €)
TM Tarif Malraux, Scène nationale Chambéry Savoie
(25 € / 18 € / 12 €)
TU Tarif unique
EL Entrée libre

adaptation Nicolas Bouchaud, Éric Didry, Véronique Timsit
mise en scène Éric Didry
collaboration artistique Véronique Timsit
avec Nicolas Bouchaud, Frédéric Noaille
scénographie et costumes Élise Capdenat, Pia de Compiègne
peintres Éric Gazille, Matthieu Lemarié
créateur lumière Philippe Berthomé
en collaboration avec Jean-Jacques Beaudouin
créateur son Manuel Coursin
régie générale Ronan Cahoreau-Gallier
régie lumière Jean-Jacques Beaudouin

production déléguée Otto Productions et Théâtre Garonne – scène européenne, Toulouse
coproduction Festival d’automne – Paris, Théâtre de la Bastille, Compagnie Italienne avec Orchestre, La Comédie de Clermont-Ferrand, Bonlieu Scène nationale Annecy, Théâtre National de Nice, La Comédie de Caen CDN
diffusion Nicolas Roux – Otto Productions
remerciements Beth Holgate, Swisskoo

Comédien depuis 1991, Nicolas Bouchaud travaille d’abord sous les directions d’Étienne Pommeret, Philippe Honoré… Il rencontre Didier-Georges Gabily qui l’engage pour les spectacles Des cercueils de zinc (Théâtre de la Bastille, 1992), Enfonçures (Théâtre de la Bastille, 1993), Gibiers du temps, Dom Juan / Chimères et autres bestioles. Il joue sous la direction de Yann-Joël Collin dans Homme pour homme et L’Enfant d’éléphant de Bertolt Brecht, Henri IV (1ère et 2ème parties) de Shakespeare ; de Claudine Hunault dans Trois Nôs Irlandais de William Butler Yeats ; de Hubert Colas dans Dans la jungle des villes de Bertolt Brecht ; de Bernard Sobel dans L’Otage de Paul Claudel ; de Rodrigo Garcia dans Roi Lear, Borges + Goya ; avec le Théâtre Dromesko dans l’utopie fatigue les escargots ; de Christophe Perton dans le Belvédère d’Odön von Horvàth. Jean-François Sivadier lui propose le rôle principal de toutes ses mises en scène de théâtre depuis 1998 : L’impromptu Noli me tangere, La Folle journée ou Le Mariage de Figaro de Beaumarchais, La Vie de Galilée de Bertolt Brecht, Italienne scène et orchestre, La Mort de Danton de Georg Büchner, Le Roi Lear de Shakespeare (Avignon Cour d’honneur), La Dame de chez Maxim de Georges Feydeau, Le Misanthrope (Prix du Syndicat de la Critique), Don Juan et L’Ennemi du Peuple. En 2012, il joue dans Projet Luciole mise en scène de Nicolas Truong au Festival d’Avignon dans le cadre de « sujets à vif ». Il joue et co-met en scène Partage de Midi de Paul Claudel, en compagnie de Gaël Baron, Valérie Dréville, Jean-François Sivadier et Charlotte Clamens à la Carrière de Boulbon pour le Festival d’Avignon en 2008. En 2011, il joue au Festival d’Avignon Mademoiselle Julie de Strindberg mis en scène par Frédéric Fisbach avec Juliette Binoche. En 2010, il met en scène Deux Labiche de moins pour le Festival d’Automne en 2012. Depuis 2010, à son initiative et avec la même équipe, Nicolas Bouchaud a développé quatre spectacles : la Loi du marcheur (entretien avec Serge Daney), Un métier idéal (d’après John Berger et Jean Mohr), Le Méridien (d’après Paul Celan) et Maître Anciens (d’après Thomas Bernhard), accueilli à Bonlieu en 17/18. Éric Didry et Véronique Timsit ont assuré, respectivement, la mise en scène et la collaboration artistique de ces projets. Au cinéma, il tourne avec Jacques Rivette Ne touchez pas à la hache ; avec édouard Niermans, La Marquise des ombres ; avec Pierre Salvadori Dans la cour ; avec Jean Denizot La Belle vie et avec Mario Fanfani Les Nuits d’été en 2015. Depuis 2015, il est artiste associé au Théâtre national de Strasbourg dirigé par Stanislas Nordey.

 

 

Depuis 1991, Véronique Timsit est assistante à la mise en scène de Philippe Honoré (Les Imparfaits d’après André Gide et Marcel Proust, 1991) ; de Luc Bondy (L’Heure où nous ne savions rien… de Peter Handke à la Schaubühne de Berlin, 1993) ; de Klaus-Michael Grüber (Splendid’s de Jean Genet à la Schaubühne, 1994) ; de Didie Georges Gabily (Gibiers du temps I et II 1994- 1995) ; de Claudine Hunault (Trois Nôs irlandais de William Butler Yeats) ; de Serge Tranvouez (Recouvrance, 1995-1996) ; de Klaus-Michael Grüber, le Pôle de Vladimir Nabokov, 1996-1997) ; de Jean Bouchaud (Amants et vieux ménages d’Octave Mirbeau, 1999).
Elle adapte et met en scène Le Livre des bêtes d’après Raymond Lulle, ainsi que Zoo d’après Viktor Chklovski.
Collaboratrice artistique de Jean-François Sivadier, elle l’assiste pour toutes ses mises en scène de théâtre et d’opéra depuis 1998 : Noli me tangere, la Folle journée ou le Mariage de Figaro, la Vie de Galilée, Italienne scène et orchestre (dans lequel elle est également comédienne), la Mort de Danton, le Roi Lear, la Dame de chez Maxim, Le Misanthrope, Don Juan, Un Ennemi du Peuple, et à l’opéra Madame Butterfly de Puccini (2004), Wozzeck d’Alban Berg (2007), les Noces de Figaro de Mozart (2008), Carmen de Bizet (2010), La Traviata de Verdi (festival d’Aix-en-Provence, 2011), Le couronnement de Poppée de Monteverdi (2012), Le barbier de Séville (2013) et Don Giovanni pour le festival d’Aix-en-Provence (2017).
Elle est la collaboratrice artistique de Nicolas Bouchaud et elle collabore également à la création du spectacle El Baile auprès de Mathilde Monnier et Alan Pauls.

 

 

Éric Didry se forme auprès de Claude Régy comme auditeur au Conservatoire national supérieur d’art dramatique de Paris, puis comme assistant à la mise en scène. Il est également lecteur pour les Ateliers contemporains (direction Claude Régy).
Il est collaborateur artistique de Pascal Rambert de 1989 à 1993.
À partir de 1993 iI cherche à élargir le champ théâtral en créant de nouvelles dramaturgies. : il créé Boltanski/Interview d’après l’émission de France Culture Le bon plaisir de Christian Boltanski par Jean Daive puis Récits/Reconstitutions, spectacle de récits d’expériences personnelles, au Théâtre Gérard Philipe de Saint-Denis en 1998.
En 2003, il met en scène un récit de Erri de Luca Non ora, non qui/ Pas ici, maintenant.
Il poursuit son travail sur les récits avec Compositions, sortie de résidence à Ramdam en 2009.
Il met en scène plusieurs projets de Nicolas Bouchaud La Loi du marcheur (entretien avec Serge Daney), Un Métier idéal d’après John Berger et Jean Mohr (2013), Le Méridien de Paul Celan (2015), Maîtres Anciens d’après Thomas Bernhard (2017).
Il crée en 2012 Qui vive, un spectacle conçu avec le magicien Thierry Collet qu’il retrouve pour Dans la peau d’un magicien en 2017.
Il collabore avec d’autres artistes comme les chorégraphes Sylvain Prunenec et Loïc Touzé, le concepteur son Manuel Coursin, le poète sonore Anne-James Chaton.
Il est collaborateur artistique de Simon Gauchet sur L’expérience de l’arbre créé au Festival du Théâtre National de Bretagne en novembre 2019.
La pédagogie tient une place importante dans son travail. Il a été membre du conseil pédagogique de l’École du Théâtre national de bretagne (TNB)(2012-2018). Il anime régulièrement des ateliers récits, notamment au TNB, à l’École nationale supérieure d’art dramatique de Montpellier, à l’École supérieure d’art dramatique de Paris, à l’École du Jeu, au Centre national de danse contemporaine d’Angers (CNDC), au Centre chorégraphique national de rennes et de Bretagne. Il a proposé des ateliers récits à l’étranger, à Buenos Aires en Argentine et à Santiago du Chili.

 

 

Frédéric Noaille effectue sa formation au studio d’Asnières et au Conservatoire national supérieur d’art dramatique, promotion 2009.
Il a joué avec le collectif Das Plateau, Benjamin Abitan, Arpàd Schilling, Jeanne Candel, Adrien Lamande, Jean-Paul Wenzel.
Depuis 2013 il participe aux spectacles initiés par Sylvain Creuzevault : Le Capital et son singe, Angelus Novus Antifaust, Construire un feu, Les Démons, Le Grand Inquisiteur et Les frères Karamazov.
Au cinéma il tourne sous la direction de Dominik Moll, les sœurs Coulin, Jean-Paul Civeyrac, Christophe Honoré et Sandrine Kiberlain.
À la télévision il joue dans les séries Engrenages (réalisation Jean-Marc Brondolo) et À l’intérieur réalisé par Vincent Lannoo.

À voir aussi

Distributions Crédits

adaptation Nicolas Bouchaud, Éric Didry, Véronique Timsit
mise en scène Éric Didry
collaboration artistique Véronique Timsit
avec Nicolas Bouchaud, Frédéric Noaille
scénographie et costumes Élise Capdenat, Pia de Compiègne
peintres Éric Gazille, Matthieu Lemarié
créateur lumière Philippe Berthomé
en collaboration avec Jean-Jacques Beaudouin
créateur son Manuel Coursin
régie générale Ronan Cahoreau-Gallier
régie lumière Jean-Jacques Beaudouin

production déléguée Otto Productions et Théâtre Garonne – scène européenne, Toulouse
coproduction Festival d’automne – Paris, Théâtre de la Bastille, Compagnie Italienne avec Orchestre, La Comédie de Clermont-Ferrand, Bonlieu Scène nationale Annecy, Théâtre National de Nice, La Comédie de Caen CDN
diffusion Nicolas Roux – Otto Productions
remerciements Beth Holgate, Swisskoo

Biographie

Comédien depuis 1991, Nicolas Bouchaud travaille d’abord sous les directions d’Étienne Pommeret, Philippe Honoré… Il rencontre Didier-Georges Gabily qui l’engage pour les spectacles Des cercueils de zinc (Théâtre de la Bastille, 1992), Enfonçures (Théâtre de la Bastille, 1993), Gibiers du temps, Dom Juan / Chimères et autres bestioles. Il joue sous la direction de Yann-Joël Collin dans Homme pour homme et L’Enfant d’éléphant de Bertolt Brecht, Henri IV (1ère et 2ème parties) de Shakespeare ; de Claudine Hunault dans Trois Nôs Irlandais de William Butler Yeats ; de Hubert Colas dans Dans la jungle des villes de Bertolt Brecht ; de Bernard Sobel dans L’Otage de Paul Claudel ; de Rodrigo Garcia dans Roi Lear, Borges + Goya ; avec le Théâtre Dromesko dans l’utopie fatigue les escargots ; de Christophe Perton dans le Belvédère d’Odön von Horvàth. Jean-François Sivadier lui propose le rôle principal de toutes ses mises en scène de théâtre depuis 1998 : L’impromptu Noli me tangere, La Folle journée ou Le Mariage de Figaro de Beaumarchais, La Vie de Galilée de Bertolt Brecht, Italienne scène et orchestre, La Mort de Danton de Georg Büchner, Le Roi Lear de Shakespeare (Avignon Cour d’honneur), La Dame de chez Maxim de Georges Feydeau, Le Misanthrope (Prix du Syndicat de la Critique), Don Juan et L’Ennemi du Peuple. En 2012, il joue dans Projet Luciole mise en scène de Nicolas Truong au Festival d’Avignon dans le cadre de « sujets à vif ». Il joue et co-met en scène Partage de Midi de Paul Claudel, en compagnie de Gaël Baron, Valérie Dréville, Jean-François Sivadier et Charlotte Clamens à la Carrière de Boulbon pour le Festival d’Avignon en 2008. En 2011, il joue au Festival d’Avignon Mademoiselle Julie de Strindberg mis en scène par Frédéric Fisbach avec Juliette Binoche. En 2010, il met en scène Deux Labiche de moins pour le Festival d’Automne en 2012. Depuis 2010, à son initiative et avec la même équipe, Nicolas Bouchaud a développé quatre spectacles : la Loi du marcheur (entretien avec Serge Daney), Un métier idéal (d’après John Berger et Jean Mohr), Le Méridien (d’après Paul Celan) et Maître Anciens (d’après Thomas Bernhard), accueilli à Bonlieu en 17/18. Éric Didry et Véronique Timsit ont assuré, respectivement, la mise en scène et la collaboration artistique de ces projets. Au cinéma, il tourne avec Jacques Rivette Ne touchez pas à la hache ; avec édouard Niermans, La Marquise des ombres ; avec Pierre Salvadori Dans la cour ; avec Jean Denizot La Belle vie et avec Mario Fanfani Les Nuits d’été en 2015. Depuis 2015, il est artiste associé au Théâtre national de Strasbourg dirigé par Stanislas Nordey.

 

 

Depuis 1991, Véronique Timsit est assistante à la mise en scène de Philippe Honoré (Les Imparfaits d’après André Gide et Marcel Proust, 1991) ; de Luc Bondy (L’Heure où nous ne savions rien… de Peter Handke à la Schaubühne de Berlin, 1993) ; de Klaus-Michael Grüber (Splendid’s de Jean Genet à la Schaubühne, 1994) ; de Didie Georges Gabily (Gibiers du temps I et II 1994- 1995) ; de Claudine Hunault (Trois Nôs irlandais de William Butler Yeats) ; de Serge Tranvouez (Recouvrance, 1995-1996) ; de Klaus-Michael Grüber, le Pôle de Vladimir Nabokov, 1996-1997) ; de Jean Bouchaud (Amants et vieux ménages d’Octave Mirbeau, 1999).
Elle adapte et met en scène Le Livre des bêtes d’après Raymond Lulle, ainsi que Zoo d’après Viktor Chklovski.
Collaboratrice artistique de Jean-François Sivadier, elle l’assiste pour toutes ses mises en scène de théâtre et d’opéra depuis 1998 : Noli me tangere, la Folle journée ou le Mariage de Figaro, la Vie de Galilée, Italienne scène et orchestre (dans lequel elle est également comédienne), la Mort de Danton, le Roi Lear, la Dame de chez Maxim, Le Misanthrope, Don Juan, Un Ennemi du Peuple, et à l’opéra Madame Butterfly de Puccini (2004), Wozzeck d’Alban Berg (2007), les Noces de Figaro de Mozart (2008), Carmen de Bizet (2010), La Traviata de Verdi (festival d’Aix-en-Provence, 2011), Le couronnement de Poppée de Monteverdi (2012), Le barbier de Séville (2013) et Don Giovanni pour le festival d’Aix-en-Provence (2017).
Elle est la collaboratrice artistique de Nicolas Bouchaud et elle collabore également à la création du spectacle El Baile auprès de Mathilde Monnier et Alan Pauls.

 

 

Éric Didry se forme auprès de Claude Régy comme auditeur au Conservatoire national supérieur d’art dramatique de Paris, puis comme assistant à la mise en scène. Il est également lecteur pour les Ateliers contemporains (direction Claude Régy).
Il est collaborateur artistique de Pascal Rambert de 1989 à 1993.
À partir de 1993 iI cherche à élargir le champ théâtral en créant de nouvelles dramaturgies. : il créé Boltanski/Interview d’après l’émission de France Culture Le bon plaisir de Christian Boltanski par Jean Daive puis Récits/Reconstitutions, spectacle de récits d’expériences personnelles, au Théâtre Gérard Philipe de Saint-Denis en 1998.
En 2003, il met en scène un récit de Erri de Luca Non ora, non qui/ Pas ici, maintenant.
Il poursuit son travail sur les récits avec Compositions, sortie de résidence à Ramdam en 2009.
Il met en scène plusieurs projets de Nicolas Bouchaud La Loi du marcheur (entretien avec Serge Daney), Un Métier idéal d’après John Berger et Jean Mohr (2013), Le Méridien de Paul Celan (2015), Maîtres Anciens d’après Thomas Bernhard (2017).
Il crée en 2012 Qui vive, un spectacle conçu avec le magicien Thierry Collet qu’il retrouve pour Dans la peau d’un magicien en 2017.
Il collabore avec d’autres artistes comme les chorégraphes Sylvain Prunenec et Loïc Touzé, le concepteur son Manuel Coursin, le poète sonore Anne-James Chaton.
Il est collaborateur artistique de Simon Gauchet sur L’expérience de l’arbre créé au Festival du Théâtre National de Bretagne en novembre 2019.
La pédagogie tient une place importante dans son travail. Il a été membre du conseil pédagogique de l’École du Théâtre national de bretagne (TNB)(2012-2018). Il anime régulièrement des ateliers récits, notamment au TNB, à l’École nationale supérieure d’art dramatique de Montpellier, à l’École supérieure d’art dramatique de Paris, à l’École du Jeu, au Centre national de danse contemporaine d’Angers (CNDC), au Centre chorégraphique national de rennes et de Bretagne. Il a proposé des ateliers récits à l’étranger, à Buenos Aires en Argentine et à Santiago du Chili.

 

 

Frédéric Noaille effectue sa formation au studio d’Asnières et au Conservatoire national supérieur d’art dramatique, promotion 2009.
Il a joué avec le collectif Das Plateau, Benjamin Abitan, Arpàd Schilling, Jeanne Candel, Adrien Lamande, Jean-Paul Wenzel.
Depuis 2013 il participe aux spectacles initiés par Sylvain Creuzevault : Le Capital et son singe, Angelus Novus Antifaust, Construire un feu, Les Démons, Le Grand Inquisiteur et Les frères Karamazov.
Au cinéma il tourne sous la direction de Dominik Moll, les sœurs Coulin, Jean-Paul Civeyrac, Christophe Honoré et Sandrine Kiberlain.
À la télévision il joue dans les séries Engrenages (réalisation Jean-Marc Brondolo) et À l’intérieur réalisé par Vincent Lannoo.

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