ANA CARLA MAZA
Bahia

Ana Carla Maza peint de son violoncelle la luxuriance folle de sa Havane natale, les accents samba du Brésil, les tragédies du tango argentin. À vingt-six ans, elle a déjà vécu plusieurs vies : des sessions d’enregistrement avec le Buena Vista Social Club, une place de soliste dans un orchestre symphonique européen, une tournée avec Jean-Louis Aubert… Fille du compositeur et multi-instrumentiste Carlos Maza, elle crée son propre univers musical alliant jazz, musique classique et couleurs de l’Amérique latine. Dans ses concerts enchanteurs, elle peut produire un son d’orchestre symphonique sans utiliser la moindre pédale d’effet. Rencontre avec une tornade de vie !

Ana Carla Maza dit être presque née avec un violoncelle entre les bras. Elle qui vient d’une famille intensément liée à la musique et au voyage : son grand-père fuit la dictature de Pinochet et s’établit en France au début des années 80. Vincent Ségal la prend très tôt sous son aile, la surnommant « Ana Maza Rostropovitcha » pour son archet virtuose et son vibrato passionné. Avec grâce et pétillance, elle emporte tout et tout le monde sur son passage.

Saison 22/23
VEN.16 | SAM.17 DÉC.
À 20H30
DURÉE ENV. 1H30
LIEUPETITE SALLE

TARIF B

?×
Plein tarif Tarif réduit Tarif abonné Tarif abonné réduit Tarif -12 ans
A+ 31 26 26 13 10  €
A 27 22 22 10 8  €
B 24 19 19 10 8  €
C 20 15 15 10 8  €
P&G 10 10 10 10 8  €
TS Tarif spécial
TAS Tarif L'Auditorium Seynod
(21 € / 14 € / 12 € / 10 € / 7 €)
TM Tarif Malraux, Scène nationale Chambéry Savoie
(25 € / 18 € / 12 €)
TU Tarif unique
EL Entrée libre

violoncelle, voix Ana Carla Maza

production jazz musiques productions

Ana Carla Maza : née du souffle des étoiles
La violoncelliste, chanteuse et compositrice Ana Carla Maza est née en 1995 dans la capitale cubaine – La Havane. Au début de sa carrière, la jeune interprète, comme il sied à la fille d’un musicien célèbre, s’est produite au sein d’un groupe de jazz familial sous la supervision directe du chef de la famille – le pianiste et compositeur Carlos Maza. Pour la première fois, Ana Carla s’est alliée comme chanteuse à l’âge de quatre ans sur le disque de son père Fidelidad. Et à dix ans, sur l’insistance de son père, elle se produit avec des numéros de violoncelle solo sur la scène du Havana Jazz Festival Jazz Plaza. C’est ainsi qu’elle a commencé son décollage personnel vers l’Olympe musical.
En 2009, Ana a remporté deux concours de musique classique à Barcelone à la fois et a remporté le prix spécial Francesc Dagà pour la meilleure interprétation. En 2010‑2011, en tant que soliste de l’Orchestre Symphonique Européen dirigé par Christian Florea, elle a donné plusieurs concerts en Espagne avec une interprétation de la musique de Tchaikovsky et Saint-Saens. À l’âge de 17 ans, Ana Carla poursuit ses études classiques au Conservatoire CRR de Paris et postérieurement intègre le conservatoire supérieur à Paris PSPBB et l’Université Paris Sorbonne en Musicologie et Interprétation Classique au violoncelle, développant simultanément le concept de fusion des genres et expérimente le jazz, la musique pop électronique et l’art folklorique afro-cubain.
Pour l’auditeur européen, le talent d’Ana a été découvert non seulement en tant que violoncelliste, mais aussi en tant que chanteuse distinctive, par le musicien omniprésent, défendeur des valeurs multiculturelles et producteur maître du violoncelle Vincent Ségal, qui avait toujours un goût exquis et une intuition remarquable pour les talents. Le programme de concerts avec lequel Ana Carla Maza et Vincent Ségal se sont produits
à l’été 2014 au festival Jazz à Porquerolles incluait toute la gamme de ses hobbies du classique au jazz. Le réalisateur français Frank Cassenti a formulé sa première impression de la musique de la jeune talent de manière très claire et vivante : « Un moment de grâce qui touche l’indicible, comme d’assister à la naissance d’une étoile. Si Archie Shepp joue la musique du diable, alors nous pouvons dire qu’Ana Carla joue la musique des anges, tellement l’émotion qu’elle met dans chacune de ses notes ou dans sa voix nous emporte. »
En 2015, après 4 mois de tournée de zéniths dans toute la France avec Jean Louis Aubert, Ana est accepté à l’âge de 19 ans pour une résidence artistique de création à la Cité des Arts dans le Marais à Paris où elle fait des rencontres artistiques d’autres cultures qui vont l’inspirer ensuite pour sa musique et ses voyages en Tunisie et Jordanie.
C’est à la Cité des Arts qu’Ana découvre Serge Gainsbourg, lui aussi avait habité à la Cité des Arts. Ana chante La Javanaise dans ces concerts et sa façon de la chanter émerveille le public et la presse. Dans cette époque, elle enregistre le violoncelle solo pour les bandes sonores des films tels que Oka de Souleymann Cissé, musique composé par Amine Bouhafa, presenté au Festival de Cannes, ou le film Underground Fragances de Peingfei Song, musique composé par Jean Christophe Onno, prix Venice.
En 2015 elle joue à Jazz à Vienne en solo et en duo avec V.Ségal et rencontre le grand chanteur et compositeur Sting. Un article paru sur Le Parisien sur sa participation au festival ¨Cuba Libre avec Ana Carla Maza¨.
En 2016 et 2020, deux albums de l’artiste cubaine, une performance live de 2017 – Solo Acoustic Concert – et l’album studio La Flor avec une sortie prévue pour le 19 juin 2020.
Ana Carla Maza a collaborée entant que violoncelliste avec la Compagnie Théâtre la Romette dans le spectacle HEN de Johanny Bert, nommé aux Molière 2020 dans la catégorie Théâtre Musical.
Actuellement elle compose la musique pour film et donne des masterclasses de violoncelle dans des styles non traditionnels. Ana Carla est très engagée sur la défense de droits des artistes donc en 2019 elle créé son label. Son prochain album Bahía, un hommage à la Bahía de La Havane, Cuba sortira au mois de février 2022.

Par Aleksey Graff

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Distributions Crédits

violoncelle, voix Ana Carla Maza

production jazz musiques productions

Biographie

Ana Carla Maza : née du souffle des étoiles
La violoncelliste, chanteuse et compositrice Ana Carla Maza est née en 1995 dans la capitale cubaine – La Havane. Au début de sa carrière, la jeune interprète, comme il sied à la fille d’un musicien célèbre, s’est produite au sein d’un groupe de jazz familial sous la supervision directe du chef de la famille – le pianiste et compositeur Carlos Maza. Pour la première fois, Ana Carla s’est alliée comme chanteuse à l’âge de quatre ans sur le disque de son père Fidelidad. Et à dix ans, sur l’insistance de son père, elle se produit avec des numéros de violoncelle solo sur la scène du Havana Jazz Festival Jazz Plaza. C’est ainsi qu’elle a commencé son décollage personnel vers l’Olympe musical.
En 2009, Ana a remporté deux concours de musique classique à Barcelone à la fois et a remporté le prix spécial Francesc Dagà pour la meilleure interprétation. En 2010‑2011, en tant que soliste de l’Orchestre Symphonique Européen dirigé par Christian Florea, elle a donné plusieurs concerts en Espagne avec une interprétation de la musique de Tchaikovsky et Saint-Saens. À l’âge de 17 ans, Ana Carla poursuit ses études classiques au Conservatoire CRR de Paris et postérieurement intègre le conservatoire supérieur à Paris PSPBB et l’Université Paris Sorbonne en Musicologie et Interprétation Classique au violoncelle, développant simultanément le concept de fusion des genres et expérimente le jazz, la musique pop électronique et l’art folklorique afro-cubain.
Pour l’auditeur européen, le talent d’Ana a été découvert non seulement en tant que violoncelliste, mais aussi en tant que chanteuse distinctive, par le musicien omniprésent, défendeur des valeurs multiculturelles et producteur maître du violoncelle Vincent Ségal, qui avait toujours un goût exquis et une intuition remarquable pour les talents. Le programme de concerts avec lequel Ana Carla Maza et Vincent Ségal se sont produits
à l’été 2014 au festival Jazz à Porquerolles incluait toute la gamme de ses hobbies du classique au jazz. Le réalisateur français Frank Cassenti a formulé sa première impression de la musique de la jeune talent de manière très claire et vivante : « Un moment de grâce qui touche l’indicible, comme d’assister à la naissance d’une étoile. Si Archie Shepp joue la musique du diable, alors nous pouvons dire qu’Ana Carla joue la musique des anges, tellement l’émotion qu’elle met dans chacune de ses notes ou dans sa voix nous emporte. »
En 2015, après 4 mois de tournée de zéniths dans toute la France avec Jean Louis Aubert, Ana est accepté à l’âge de 19 ans pour une résidence artistique de création à la Cité des Arts dans le Marais à Paris où elle fait des rencontres artistiques d’autres cultures qui vont l’inspirer ensuite pour sa musique et ses voyages en Tunisie et Jordanie.
C’est à la Cité des Arts qu’Ana découvre Serge Gainsbourg, lui aussi avait habité à la Cité des Arts. Ana chante La Javanaise dans ces concerts et sa façon de la chanter émerveille le public et la presse. Dans cette époque, elle enregistre le violoncelle solo pour les bandes sonores des films tels que Oka de Souleymann Cissé, musique composé par Amine Bouhafa, presenté au Festival de Cannes, ou le film Underground Fragances de Peingfei Song, musique composé par Jean Christophe Onno, prix Venice.
En 2015 elle joue à Jazz à Vienne en solo et en duo avec V.Ségal et rencontre le grand chanteur et compositeur Sting. Un article paru sur Le Parisien sur sa participation au festival ¨Cuba Libre avec Ana Carla Maza¨.
En 2016 et 2020, deux albums de l’artiste cubaine, une performance live de 2017 – Solo Acoustic Concert – et l’album studio La Flor avec une sortie prévue pour le 19 juin 2020.
Ana Carla Maza a collaborée entant que violoncelliste avec la Compagnie Théâtre la Romette dans le spectacle HEN de Johanny Bert, nommé aux Molière 2020 dans la catégorie Théâtre Musical.
Actuellement elle compose la musique pour film et donne des masterclasses de violoncelle dans des styles non traditionnels. Ana Carla est très engagée sur la défense de droits des artistes donc en 2019 elle créé son label. Son prochain album Bahía, un hommage à la Bahía de La Havane, Cuba sortira au mois de février 2022.

Par Aleksey Graff

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