LE MOLIÈRE VOLANT

M. Tic s’enthousiasme et M. Toc l’écoute bouche bée. Entre les mains du conteur, les débuts du jeune Poquelin, alias Molière, deviennent une véritable épopée. En s’inspirant des films burlesques de Laurel et Hardy, la Cie Brozzoni salue avec fougue et panache la mémoire du « patron ». Du théâtre jubilatoire !

Appuyé sur le roman de Boulgakov, mais avec force détours, détails oubliés, commentaires savoureux, extraits de scènes et autres surprises, le récit bouillonnant nous tient en haleine. Christian Lucas, véritable kaléidoscope humain, incarne tous les personnages sous l’œil complice de Claude Brozzoni. Les deux « clowns beckettiens » nous propulsent dans l’histoire d’une passion inguérissable pour le théâtre !

Saison 22/23
à voir en famille
MAR.13 | MER.14 | JEU.15 | VEN.16 DÉC.
À 20H30 | SAUF JEU. À 19H
DURÉE 1H10
à partir de 8 ans
LIEUSALLE DE CRÉATION

TARIF C
(+ SÉANCES SCOLAIRES)

?×
Plein tarif Tarif réduit Tarif abonné Tarif abonné réduit Tarif -12 ans
TS 36 29 29 25 18  €
A 29 24 24 14 10  €
B 23 18 18 10 8  €
P&G 10 10 10 10 8  €
TAS Tarif L'Auditorium Seynod Téthys
(21 € / 14 € / 12 € / 10 € / 7 €)
TAS Tarif L'Auditorium Seynod Rebelle(s) sans cause
(10 € / 7 € / 7 € / 7 € / 7 €)
TBG Tarif Le Brise Glace
(23 € / 21 € / 19 € / 17 € / 17 €)

d’après Le roman de Monsieur de Molière de Mikhaïl Boulgakov
mise en scène et scénographie Claude Brozzoni
avec Christian Lucas et Claude Brozzoni
composition musicale Claude Gomez
lumière Pierre Marchand
construction décor Espace et Cie

 

coproduction Bonlieu Scène nationale Annecy

La Cie Brozzoni est en convention triennale avec la Région Auvergne-Rhône-Alpes et la Ville d’Annecy. Elle reçoit le soutien du Département de la Haute-Savoie et du Ministère de la Culture DRAC Auvergne Rhône-Alpes.

Né à Kiev en 1891, Mikhaïl Boulgakov est d’abord médecin. Il écrit ses premiers récits en parallèle de son incorporation volontaire dans l’armée blanche. À partir de 1920, il se consacre à l’écriture et au théâtre. Jugée pessimiste et rétrograde par le régime, sa première pièce lui vaut une série d’interdictions de publication et de représentation de ses œuvres, pourtant nombreuses. Metteur en scène-adjoint au Théâtre d’art de Moscou, il écrit Molière ou La Cabale des dévots (théâtre, 1930) et Le Roman de Monsieur de Molière (roman, 1932) où il entame sa réflexion sur les rapports entre art et pouvoir. Il la poursuit dans une autobiographie satirique, Le Roman théâtral (roman, 1936) et la déploie dans son chef-d’œuvre, Le Maître et Marguerite (roman), qu’il commence en 1929 et auquel il travaille jusqu’à sa mort en 1940.

Claude Brozzoni commence par des études techniques. C’est «par hasard» qu’il découvre le théâtre, qui l’ouvre à la littérature, la peinture, la musique et le cinéma. Son milieu d’origine est un monde de croyances où le sacré représente une valeur centrale. Il tire de cet héritage une éthique, une approche intime des choses, la capacité d’aller au-delà des apparences pour capter la transcendance et rêver un monde plus grand et mieux partagé. Ses rencontres avec Sophocle, Molière, Shakespeare, Hugo, Brecht, Turrini, Ehni, Gaudé, les comédiens comme Dominique Vallon, Carlo Brandt, Jean-Quentin Châtelain le confortent dans ses choix, lui apprennent la grande exigence du travail du texte, l’émotion sincère et le dévoilement du cœur.

La Cie Brozzoni fait entendre les mots des dramaturges au plus près de leur vérité. C’est un théâtre du Verbe qui n’oublie pas pour autant le cœur et l’âme des poètes. Au contact des auteurs contemporains ou classiques, de son équipe d’artistes et de techniciens, du public, le metteur en scène a aiguisé son regard. Ses horizons se sont élargis, enrichis, approchant la vérité d’une expression vouée à son art. (Fabien Franco, journaliste)

Au théâtre, Christian Lucas a joué entre autres dans Le songe d’une nuit d’été de Shakespeare, Entre les actes de Virginia Woolf, Casimir et Caroline de Odön von Horvath, Le but de Roberto Carlos de Michel Simonot, Astoria de Jura Soyfer, Nunzio de Spiro Scimone, Ma chambre d’après Henri Michaux, La danse du coq de O’Casey, Gengis parmi les pygmés de Grégory Motton, Les Perses d’Eschyle, Éléments moins performants de Peter Turrini (mise en scène de Claude Brozzoni)… Il a travaillé sous la direction de metteurs en scène comme Alain Mollot, Yvan Morane, Lisa Wurmser, Bernard Lotti, Veronique Widock, Sylvain Maurice, Geneviève de Kermabon, Olivier Werner, Claude Brozzoni… Il a présenté sa création écrite et interprétée par lui Moi, Marguerite Duras et la mer au festival off 2019 d’Avignon.

À voir aussi

Distributions Crédits

d’après Le roman de Monsieur de Molière de Mikhaïl Boulgakov
mise en scène et scénographie Claude Brozzoni
avec Christian Lucas et Claude Brozzoni
composition musicale Claude Gomez
lumière Pierre Marchand
construction décor Espace et Cie

 

coproduction Bonlieu Scène nationale Annecy

La Cie Brozzoni est en convention triennale avec la Région Auvergne-Rhône-Alpes et la Ville d’Annecy. Elle reçoit le soutien du Département de la Haute-Savoie et du Ministère de la Culture DRAC Auvergne Rhône-Alpes.

Biographie

Né à Kiev en 1891, Mikhaïl Boulgakov est d’abord médecin. Il écrit ses premiers récits en parallèle de son incorporation volontaire dans l’armée blanche. À partir de 1920, il se consacre à l’écriture et au théâtre. Jugée pessimiste et rétrograde par le régime, sa première pièce lui vaut une série d’interdictions de publication et de représentation de ses œuvres, pourtant nombreuses. Metteur en scène-adjoint au Théâtre d’art de Moscou, il écrit Molière ou La Cabale des dévots (théâtre, 1930) et Le Roman de Monsieur de Molière (roman, 1932) où il entame sa réflexion sur les rapports entre art et pouvoir. Il la poursuit dans une autobiographie satirique, Le Roman théâtral (roman, 1936) et la déploie dans son chef-d’œuvre, Le Maître et Marguerite (roman), qu’il commence en 1929 et auquel il travaille jusqu’à sa mort en 1940.

Claude Brozzoni commence par des études techniques. C’est «par hasard» qu’il découvre le théâtre, qui l’ouvre à la littérature, la peinture, la musique et le cinéma. Son milieu d’origine est un monde de croyances où le sacré représente une valeur centrale. Il tire de cet héritage une éthique, une approche intime des choses, la capacité d’aller au-delà des apparences pour capter la transcendance et rêver un monde plus grand et mieux partagé. Ses rencontres avec Sophocle, Molière, Shakespeare, Hugo, Brecht, Turrini, Ehni, Gaudé, les comédiens comme Dominique Vallon, Carlo Brandt, Jean-Quentin Châtelain le confortent dans ses choix, lui apprennent la grande exigence du travail du texte, l’émotion sincère et le dévoilement du cœur.

La Cie Brozzoni fait entendre les mots des dramaturges au plus près de leur vérité. C’est un théâtre du Verbe qui n’oublie pas pour autant le cœur et l’âme des poètes. Au contact des auteurs contemporains ou classiques, de son équipe d’artistes et de techniciens, du public, le metteur en scène a aiguisé son regard. Ses horizons se sont élargis, enrichis, approchant la vérité d’une expression vouée à son art. (Fabien Franco, journaliste)

Au théâtre, Christian Lucas a joué entre autres dans Le songe d’une nuit d’été de Shakespeare, Entre les actes de Virginia Woolf, Casimir et Caroline de Odön von Horvath, Le but de Roberto Carlos de Michel Simonot, Astoria de Jura Soyfer, Nunzio de Spiro Scimone, Ma chambre d’après Henri Michaux, La danse du coq de O’Casey, Gengis parmi les pygmés de Grégory Motton, Les Perses d’Eschyle, Éléments moins performants de Peter Turrini (mise en scène de Claude Brozzoni)… Il a travaillé sous la direction de metteurs en scène comme Alain Mollot, Yvan Morane, Lisa Wurmser, Bernard Lotti, Veronique Widock, Sylvain Maurice, Geneviève de Kermabon, Olivier Werner, Claude Brozzoni… Il a présenté sa création écrite et interprétée par lui Moi, Marguerite Duras et la mer au festival off 2019 d’Avignon.

À voir aussi