HÄNSEL ET GRETEL

Il était une fois… une conteuse captivante, un illustrateur hors pair et quatre mains pour un piano. Il était une fois un conte des frères Grimm, une histoire de famille pauvre, d’enfants abandonnés, de sorcière anthropophage, de malice et de débrouillardise. Une fable dont la morale célèbre les vertus de la solidarité, adaptée et mise en espace par Dominique Pitoiset, désormais directeur de l’Opéra de Dijon. Un petit bijou visuel, musical et théâtral à savourer à tout âge !

La musique y est comme un fil rouge, mélodies envoûtantes du XIXe siècle, magistralement adaptées par les deux pianistes Nour Ayadi et Pierre-Marie Gasnier. Et l’on suit d’une image à l’autre les péripéties de l’histoire, à la rencontre des personnages, emportés par la voix de Nadia Fabrizio. Un concert, un conte… et des images dessinées et projetées en direct ! Lorenzo Mattotti, dont livres et BD parcourent le monde entier, est particulièrement reconnu pour l’énergie qui se dégage de ses illustrations et la vie qui fuse de ses dessins. L’auteur du film d’animation La Fameuse Invasion des ours en Sicile, unanimement salué par la critique, nous plonge dans ce conte haletant comme dans un film !

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DURÉE 1H
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A+ 31 26 26 13 10  €
A 27 22 22 10 8  €
B 24 19 19 10 8  €
C 20 15 15 10 8  €
P&G 10 10 10 10 8  €
TS Tarif spécial
TAS Tarif L'Auditorium Seynod
(21 € / 14 € / 12 € / 10 € / 7 €)
TM Tarif Malraux, Scène nationale Chambéry Savoie
(25 € / 18 € / 12 €)
TU Tarif unique
EL Entrée libre

dessins Lorenzo Mattotti
récitante Nadia Fabrizio
pianistes Elsa Bonnet et Pierre-Marie Gasnier
mise en espace Dominique Pitoiset
scénographie et lumières Christophe Pitoiset
costumes Nadia Fabrizio
texte adapté par Dominique Pitoiset et Nadia Fabrizio
musique Sérénade, 2e pièce du cycle des Chants et danses de la mort et Une Nuit sur le Mont Chauve, Modeste Moussorgski (extraits), arrangements pour piano à 4 mains de Pierre-Marie Gasnier et Nour Ayadi, Hänsel et Gretel, Engelbert Humperdinck, arrangement pour piano à 4 mains de Richard Kleinmichel

 

 

production Opéra de Dijon

 

L’Opéra de Dijon remercie l’Orchestre de Paris et la Philharmonie de Paris.

Metteur en scène pour le théâtre et l’opéra, pédagogue, scénographe et acteur, Dominique Pitoiset est né en France, à Dijon. Après des études en Architecture, puis en Arts Plastiques à l’École Supérieure des Beaux-Arts de Dijon, il rejoint la très réputée École Supérieure d’Art Dramatique du Théâtre National de Strasbourg. En 1988, il rencontre l’actrice suisse Nadia Fabrizio, avec laquelle il fonde La Compagnie Pitoiset. Se succèdent alors de nombreuses mises en scène et scénographies remarquées par la critique nationale et les professionnels pour leurs qualités dramaturgiques et esthétiques. En 1993, il obtient le Prix de la Villa Médicis hors les murs pour sa réalisation de l’Urfaust de Goethe et séjourne une année en Italie, en partie aux côtés de Luca Ronconi et Giorgio Strehler. En 1994, son adaptation du roman de Gontcharov, Oblomov, au Théâtre Vidy-Lausanne et à la MC93 de Bobigny lui vaut le grand prix du syndicat de la critique dramatique. Sa mise en scène du Procès de Kafka au Festival d’Avignon 1995 lui assure une reconnaissance internationale. Il est nommé directeur du Théâtre National Dijon-Bourgogne en 1996, fusion du Centre Dramatique National de Bourgogne, du Festival Théâtre en Mai-Rencontres internationales de jeunes metteurs en scènes qu’il a créé et de La Compagnie Pitoiset qu’il dirige. En 1999, ses deux réalisations, Don Giovanni de Mozart et Falstaff de Verdi à l’Opéra National de Paris, sont remarquées par le milieu international de l’Art Lyrique. Il fonde alors la société Actes Premiers et quitte la France pour l’Italie où il enseigne la dramaturgie et la scénographie à l’Institut Universitaire d’Architecture de Venise (IUAV). Il enseigne également à l’École d’Art Dramatique Paolo Grassi de Milan, ainsi qu’à l’École du Teatro Stabile de Turin dont il devient metteur en scène associé. Il travaille également à Parme pour le Festival Verdi et le Teatro Due. Il réalise sa fameuse tétralogie Shakespearienne: Otello / Macbeth / La Tempête / Peines d’amour perdues. Cette dernière mise en scène le voit désigné par le prix Ubu au titre de la meilleure mise en scène théâtrale de l’année 2004 en Italie. Il entre à l’Agence Lyrique internationale Canvas de Bologne avant de revenir en France en 2004 où il prend la direction du Théâtre national de Bordeaux en Aquitaine (TnBA) au sein duquel il créé et dirige l’École Supérieure de théâtre de Bordeaux Aquitaine à partir de 2007. En 2013, après dix années au bilan positif à la tête de ce théâtre, il renonce à se présenter pour un nouveau mandat et décide de réfléchir à de nouvelles perspectives à donner à son parcours artistique. En 2014, après une tournée de cent quatre-vingt-dix dates en France et à l’étranger, sa mise en scène de Cyrano de Bergerac d’Edmond Rostand, avec Philippe Torreton dans le rôle-titre, rencontre un très grand succès au Théâtre National de l’Odéon à Paris. Ce spectacle reçoit le Molière du meilleur acteur ainsi que le prix Beaumarchais et le prix de la Critique. La Compagnie Pitoiset s’installe à Dijon où elle bénéficie depuis lors d’une convention avec la Ville à parité avec le Ministère de la Culture. Dominique Pitoiset est élevé au rang d’« Officier dans l’Ordre des Arts et des Lettres». Il a également créé durant ces dernières années plusieurs mises en scènes lyriques dont il signe également la scénographie : Les Noces de Figaro de Mozart à l’Opéra de Lausanne, L’isola disabitata de Haydn à l’Opéra national de Paris, Didon et Enée de Purcell à l’Opéra national de Paris, Orphée et Eurydice de Gluck à l’Opéra national de Paris, The Turn of the Screw de Britten à l’Opéra national de Bordeaux, La Bohème de Puccini à l’Opéra du Capitole à Toulouse, Salomé de Strauss à l’Opéra national de Bordeaux, Cosi fan tutte de Mozart à l’Opéra national de Paris. Il enseigne régulièrement la scénographie à l’Academy of Fine Arts of Dresden en Allemagne après avoir enseigné la mise en scène dans la section du BAT de la fameuse école Ernst Busch de Berlin. De 2014 à 2020, Dominique Pitoiset est Artiste Associé de Bonlieu Scène nationale Annecy où il a créé, à l’automne 2014, le troisième volet de son triptyque Nord-Américain, le chef d’œuvre de l’auteur Tracy Letts, August: Osage county. En 2016, il devient titulaire de la chaire de Scénographie et Dramaturgie de l’Accademia di Belle Arti di Venezia où il met en place un projet européen d’échanges des savoirs et de formations supérieures. L’année 2016 est également marquée par la mise en scène de Manon Lescaut de Puccini pour le Théâtre National de Croatie à Zagreb dont il signe la scénographie et la mise en scène mais aussi la reprise de Cyrano de Bergerac avec Philippe Torreton qui termine sa longue exploitation après deux cent cinquante-trois représentations au Théâtre de la porte Saint-Martin à Paris. Au cours de la saison 2016-2017, Dominique Pitoiset met en scène La Résistible Ascension d’Arturo Ui de Bertolt Brecht pour une tournée de plus de quatre-vingt dates ainsi qu’un dyptique consacré au Songe d’une nuit d’été. L’automne 2017 est marqué par la création du spectacle Le Livre de ma mère d’après le texte d’Albert Cohen, avec Patrick Timsit, créé à Bonlieu Scène nationale Annecy et en tournée en France et au Théâtre de l’Atelier à Paris, ainsi que par la reprise de sa mise en scène de Falstaff de Verdi à l’Opéra de Paris. En 2018, il met en scène l’actrice Nadia Fabrizio dans le texte A Love Suprême que l’auteur Xavier Durringer a écrit pour elle. En 2019, il prépare la réalisation du nouveau chef-d’œuvre de l’auteur nord-américain Tracy Letts, Linda vista en tournée en France et à l’étranger au cours de la saison 2019-2020. Nommé Directeur général et artistique de l’Opéra de Dijon en janvier 2021, il met en espace en décembre 2021 une adaptation du conte des frères Grimm Hänsel et Gretel sur la musique de Humperdinck en compagnie du dessinateur Lorenzo Mattotti, des pianistes Nour Ayadi et Pierre-Marie Gasnier et de la comédienne et récitante Nadia Fabrizio. Il prépare actuellement la mise en scène de Cosi fan tutte de Mozart qui sera présentée à l’Auditorium de l’Opéra de Dijon du 6 au 12 février 2022 sous la direction musicale de Guillaume Tourniaire.

 

«Je me suis rendu compte que pour arriver à donner l’idée de mouvement dans une image arrêtée, il fallait parvenir à enlever ce qui est superflu pour ne conserver que la tension extrême du trait et de la forme. Par la composition, l’imbrication des formes et des couleurs, on parvient alors à créer une tension particulièrement forte dans le dessin». Voilà ce que déclare Lorenzo Mattotti, artiste italien qui vit et travaille à Paris, lorsqu’on l’interroge sur l’énergie qui se dégage de ses dessins. C’est son sens du trait comme de la couleur qui a permis à l’artiste de construire son œuvre aux facettes multiples – bande dessinée, cinéma d’animation, peinture, dessin – en façonnant au gré de ses propres expériences, un langage unique. Le dessin de Lorenzo Mattotti est une perpétuelle vibration : l’onde de sa « ligne fragile » réduite à son essentialité, les remous tourmentés de son puissant clair-obscur ou la sinuosité de sa palette chromatique. Rien ne peut enceindre l’art de Mattotti, son dessin est transversal, en expansion. Dès 1984, son livre Feux est accueilli comme un événement dans le monde de la bande dessinée et remporte de nombreux prix internationaux. Aujourd’hui, les livres de l’artiste sont publiés dans le monde entier et ses dessins sont utilisés comme couvertures de The New Yorker, ou publiés dans des magazines ou revues tels que Le Monde, Repubblica, Das Magazin… L’artiste a également dessiné de nombreuses affiches, notamment celle de Cannes 2000 ou La Mostra de Venise. Plus de 40 expositions personnelles lui ont été consacrées à l’international, dont les rétrospectives au Palais des expositions de Rome, au musée Frans Hals de Haarlem, au musée de Porta Romana, au FHEL de Landerneau ou à la Villa Manin en Italie. Avec la sortie en salle le 9 octobre 2019 de son premier long métrage d’animation, La Fameuse Invasion des Ours en Sicile, l’univers de Mattotti se meut désormais toutes frontières abolies entre la bande dessinée, la réalisation, la peinture et le dessin.

 

Nadia Fabrizio est comédienne, chanteuse, créatrice de costumes et pédagogue. Nadia est née à Couvet dans le Canton de Neuchâtel, en Suisse, dans une famille d’émigrés italiens. En 1986, elle sort diplômée de l’École Régionale d’Art Dramatique de Lausanne avec le premier prix d’interprétation pour le rôle de Barbara dans Les estivants de Gorki. Elle fait ses débuts de comédienne professionnelle aux côtés d’André Steiger dans Les nègres de Jean Genet à la Comédie de Genève. Depuis 1988, elle est l’actrice fétiche et la collaboratrice fidèle de Dominique Pitoiset. Ils partagent ensemble toutes les aventures artistiques en France et à l’étranger et fondent la Compagnie Pitoiset. Elle joue dans de nombreux spectacles: Le Pélican de Strindberg, Le Misanthrope de Molière, Timon d’Athènes de Shakespeare, l’Urfaust de Goethe, La dispute de Marivaux, Les brigands de Schiller, Le Réformateur de Thomas Bernhard, Othello et La tempête de Shakespeare, Le Tartuffe de Molière, La peau de Chagrin d’après Balzac, Sauterelles de Biljana Srbljanovic, Le Soleil ni la mort ne peuvent se regarder en face de Wajdi Mouawad, Qui a peur de Virginia Woolf ? d’Edward Albee, Mort d’un commis voyageur d’Arthur Miller, Le syndrome d’Alice d’après Oliver Sacks. Elle a co­-signé en 2005 la mise en scène de Albert et la bombe, spectacle destiné aux enfants dont elle était également interprète. En 2012, elle crée Émigrant un spectacle musical qui obtient le prix du meilleur enregistrement de musique du monde en Italie en 2013. À Parme, elle a joué Ariel dans La tempesta de Shakespeare au Teatro Farnese, et pour la Rai, toujours mise en scène par Dominique Pitoiset et a également créé le personnage d’Allegoria dans Una natte in Biblioteca de J-C Bailly, mise en scène par Gilberte Tsaï, deux spectacles en langue italienne. Entre 2007 et 2014, elle intervient régulièrement à l’École Supérieure de Théâtre de Bordeaux en Aquitaine (Éstba) en qualité de membre de l’équipe pédagogique. Elle participe à tous les jurys des concours d’entrée, et dirige aux côtés de Dominique Pitoiset : Merlin ou la terre dévastée de Tankred Dorst, spectacle de sortie de la 1ère promotion 2007-2010, dont elle crée également les costumes. En 2012 et 2013, elle dirige des modules d’initiation à la scénographie avec des élèves de l’École Supérieure d’Architecture de Bordeaux en collaboration avec l’architecte Olivier Brochet. En 2015, elle crée les costumes de l’opéra L’homme qui prenait sa femme pour un chapeau de Mickael Nyman pour l’Opéra de Lyon et Bonlieu Scène nationale Annecy. En 2016, elle joue dans La Résistible ascension d’Arturo Ui de Brecht mis en scène par Dominique Pitoiset. Elle joue, en 2018, le rôle de Bianca dans le monologue A Love Suprême que l’auteur Xavier Durringer a écrit pour elle. En 2019, elle crée les costumes et joue dans Linda Vista de Tracy Letts mis en scène par Dominique Pitoiset. En 2020, elle joue dans le film de Benoît Rossel A Love Suprême.

 

Elsa Bonnet débute ses études pianistiques au Conservatoire d’Aix-en-Provence. En 2013, elle est admise à l’unanimité au CNSMD de Paris, dans la classe d’Hortense Cartier-Bresson. Elle y obtient son diplôme de Master en 2018. Elle étudie également à la Musikhochschule de Freiburg, et participe notamment aux masterclasses de Bruno Rigutto, Christopher Elton, Bertrand Chamayou et David Kadouch. En 2020, elle intègre en Postgraduate l’Universität für Musik und darstellende Kunst de Vienne, dans la classe d’Avedis Kouyoumdjian.
Elle se produit régulièrement au festival « Les Nuits Pianistiques ». Elle est aussi invitée à jouer aux festivals Valdisotto in Musica (Italie), à l’Académie de l’Orchestre Français des Jeunes, aux Musicales de Colmar, et au Festival International de Piano de La Roque d’Anthéron. On l’entend plusieurs fois en soliste, notamment avec l’Orchestre National de Chambre d’Arménie, le Concert de la Loge sous la direction de Julien Chauvin, l’Ensemble Appassionato, et le Webern Kammerphilharmonie de Vienne. En 2018, elle est invitée à jouer au Festival Musique à La Prée. En 2019, elle se produit notamment au Symphony Space Theatre de Broadway, et au Petit Palais à Paris. Elle est par ailleurs régulièrement invitée à jouer au Consulat Général de France à New York.
Elle est lauréate du concours national de Saint-Paul-Trois-Châteaux, et finaliste de l’Internationale Wettbewerb für junge Pianisten d’Ettlingen. Elle remporte aussi le Prix du Festival Les Musicales de Colmar lors de l’Académie internationale de musique Maurice Ravel 2018. La même année, elle est lauréate de la bourse Mécénat Musical Société Générale. En 2019, elle est sélectionnée par l’Académie Musicale Philippe Jaroussky, et participe ainsi aux Victoires de la Musique Classique, à la Seine Musicale de Paris. Elle est résidente de l’Académie de Villecroze en 2021.

 

Jeune pianiste français né en 1997, Pierre-Marie Gasnier grandit en musique avec son père violoniste baroque et nourrit une passion pour Bach dès sa plus tendre enfance. Il débute le piano à 5 ans avec Pascal Gillot, élève du grand pédagogue Evgeni Malinin au Conservatoire Tchaïkovski de Moscou puis au Conservatoire de Nantes auprès de Ludovic Frochot. Musicien éclectique, il est aussi initié à l’orgue, au clavecin, à l’harmonie, l’orchestration ainsi qu’à l’improvisation. En 2016, il rencontre la pianiste Cécile Hugonnard Roche, qui le prépare au concours d’entrée du Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris avec succès. Il entre alors dans la classe de la pianiste pédagogue Claire Désert et de son assistant Romano Pallottini, qui influenceront décisivement son parcours. Parallèlement à ce cursus, il se perfectionne auprès du soliste Bernard d’Ascoli et fait la rencontre de grands musiciens comme Anne Queffélec, Michel Dalberto, Denis Pascal, Christopher Elton, Jean-Efflam Bavouzet, Emmanuel Strosser, Claire­ Marie Le Guay ou encore Rena Sheresheskaya lors de classes de maîtres. Il est le lauréat de trois concours: 1er prix au concours France-Amérique en catégorie Excellence en 2018, il remporte ex æquo le Grand prix Alain Marinaro 2019 ainsi que les récompenses de la meilleure interprétation contemporaine du concours et le prix du public. Puis, en 2020 il est récompensé avec le 1er prix du concours des Virtuoses du cœur ainsi que du prix du public. Grand amoureux de la musique de Chopin, il est parti en Pologne étudier à l’université Frédéric Chopin de Varsovie en 2021 dans le cadre d’un échange Erasmus. Il est régulièrement l’invité des festivals Classique au port à La Rochelle, Spiriades à Paris, Piano à Collioure, Musicales de Blanchardeau en Bretagne, Festival Chopin à Paris, Jeunes Talents Paris, Présences Féminines à Toulon, Cantus Formus de Nicolas Bacri lors duquel il fait la création de l’opus 7 de son amie violoniste et compositrice Élise Bertrand. En mai 2021, il est invité par l’Orchestre National des Pays de la Loire pour jouer et présenter la Totentanz de Liszt ainsi que le Concerto pour la main gauche dans des lycées de la région. Invité aussi à l’étranger, il s’est produit en Espagne pour une série de concerts à Valencia et Alicante et est invité à New York au Consulat général de France en partenariat avec la French American Piano Society. Son engagement lui vaut d’être soutenu par les fondations et associations Meyer et Piano Cantabile.

Distribution Crédits

dessins Lorenzo Mattotti
récitante Nadia Fabrizio
pianistes Elsa Bonnet et Pierre-Marie Gasnier
mise en espace Dominique Pitoiset
scénographie et lumières Christophe Pitoiset
costumes Nadia Fabrizio
texte adapté par Dominique Pitoiset et Nadia Fabrizio
musique Sérénade, 2e pièce du cycle des Chants et danses de la mort et Une Nuit sur le Mont Chauve, Modeste Moussorgski (extraits), arrangements pour piano à 4 mains de Pierre-Marie Gasnier et Nour Ayadi, Hänsel et Gretel, Engelbert Humperdinck, arrangement pour piano à 4 mains de Richard Kleinmichel

 

 

production Opéra de Dijon

 

L’Opéra de Dijon remercie l’Orchestre de Paris et la Philharmonie de Paris.

Biographie

Metteur en scène pour le théâtre et l’opéra, pédagogue, scénographe et acteur, Dominique Pitoiset est né en France, à Dijon. Après des études en Architecture, puis en Arts Plastiques à l’École Supérieure des Beaux-Arts de Dijon, il rejoint la très réputée École Supérieure d’Art Dramatique du Théâtre National de Strasbourg. En 1988, il rencontre l’actrice suisse Nadia Fabrizio, avec laquelle il fonde La Compagnie Pitoiset. Se succèdent alors de nombreuses mises en scène et scénographies remarquées par la critique nationale et les professionnels pour leurs qualités dramaturgiques et esthétiques. En 1993, il obtient le Prix de la Villa Médicis hors les murs pour sa réalisation de l’Urfaust de Goethe et séjourne une année en Italie, en partie aux côtés de Luca Ronconi et Giorgio Strehler. En 1994, son adaptation du roman de Gontcharov, Oblomov, au Théâtre Vidy-Lausanne et à la MC93 de Bobigny lui vaut le grand prix du syndicat de la critique dramatique. Sa mise en scène du Procès de Kafka au Festival d’Avignon 1995 lui assure une reconnaissance internationale. Il est nommé directeur du Théâtre National Dijon-Bourgogne en 1996, fusion du Centre Dramatique National de Bourgogne, du Festival Théâtre en Mai-Rencontres internationales de jeunes metteurs en scènes qu’il a créé et de La Compagnie Pitoiset qu’il dirige. En 1999, ses deux réalisations, Don Giovanni de Mozart et Falstaff de Verdi à l’Opéra National de Paris, sont remarquées par le milieu international de l’Art Lyrique. Il fonde alors la société Actes Premiers et quitte la France pour l’Italie où il enseigne la dramaturgie et la scénographie à l’Institut Universitaire d’Architecture de Venise (IUAV). Il enseigne également à l’École d’Art Dramatique Paolo Grassi de Milan, ainsi qu’à l’École du Teatro Stabile de Turin dont il devient metteur en scène associé. Il travaille également à Parme pour le Festival Verdi et le Teatro Due. Il réalise sa fameuse tétralogie Shakespearienne: Otello / Macbeth / La Tempête / Peines d’amour perdues. Cette dernière mise en scène le voit désigné par le prix Ubu au titre de la meilleure mise en scène théâtrale de l’année 2004 en Italie. Il entre à l’Agence Lyrique internationale Canvas de Bologne avant de revenir en France en 2004 où il prend la direction du Théâtre national de Bordeaux en Aquitaine (TnBA) au sein duquel il créé et dirige l’École Supérieure de théâtre de Bordeaux Aquitaine à partir de 2007. En 2013, après dix années au bilan positif à la tête de ce théâtre, il renonce à se présenter pour un nouveau mandat et décide de réfléchir à de nouvelles perspectives à donner à son parcours artistique. En 2014, après une tournée de cent quatre-vingt-dix dates en France et à l’étranger, sa mise en scène de Cyrano de Bergerac d’Edmond Rostand, avec Philippe Torreton dans le rôle-titre, rencontre un très grand succès au Théâtre National de l’Odéon à Paris. Ce spectacle reçoit le Molière du meilleur acteur ainsi que le prix Beaumarchais et le prix de la Critique. La Compagnie Pitoiset s’installe à Dijon où elle bénéficie depuis lors d’une convention avec la Ville à parité avec le Ministère de la Culture. Dominique Pitoiset est élevé au rang d’« Officier dans l’Ordre des Arts et des Lettres». Il a également créé durant ces dernières années plusieurs mises en scènes lyriques dont il signe également la scénographie : Les Noces de Figaro de Mozart à l’Opéra de Lausanne, L’isola disabitata de Haydn à l’Opéra national de Paris, Didon et Enée de Purcell à l’Opéra national de Paris, Orphée et Eurydice de Gluck à l’Opéra national de Paris, The Turn of the Screw de Britten à l’Opéra national de Bordeaux, La Bohème de Puccini à l’Opéra du Capitole à Toulouse, Salomé de Strauss à l’Opéra national de Bordeaux, Cosi fan tutte de Mozart à l’Opéra national de Paris. Il enseigne régulièrement la scénographie à l’Academy of Fine Arts of Dresden en Allemagne après avoir enseigné la mise en scène dans la section du BAT de la fameuse école Ernst Busch de Berlin. De 2014 à 2020, Dominique Pitoiset est Artiste Associé de Bonlieu Scène nationale Annecy où il a créé, à l’automne 2014, le troisième volet de son triptyque Nord-Américain, le chef d’œuvre de l’auteur Tracy Letts, August: Osage county. En 2016, il devient titulaire de la chaire de Scénographie et Dramaturgie de l’Accademia di Belle Arti di Venezia où il met en place un projet européen d’échanges des savoirs et de formations supérieures. L’année 2016 est également marquée par la mise en scène de Manon Lescaut de Puccini pour le Théâtre National de Croatie à Zagreb dont il signe la scénographie et la mise en scène mais aussi la reprise de Cyrano de Bergerac avec Philippe Torreton qui termine sa longue exploitation après deux cent cinquante-trois représentations au Théâtre de la porte Saint-Martin à Paris. Au cours de la saison 2016-2017, Dominique Pitoiset met en scène La Résistible Ascension d’Arturo Ui de Bertolt Brecht pour une tournée de plus de quatre-vingt dates ainsi qu’un dyptique consacré au Songe d’une nuit d’été. L’automne 2017 est marqué par la création du spectacle Le Livre de ma mère d’après le texte d’Albert Cohen, avec Patrick Timsit, créé à Bonlieu Scène nationale Annecy et en tournée en France et au Théâtre de l’Atelier à Paris, ainsi que par la reprise de sa mise en scène de Falstaff de Verdi à l’Opéra de Paris. En 2018, il met en scène l’actrice Nadia Fabrizio dans le texte A Love Suprême que l’auteur Xavier Durringer a écrit pour elle. En 2019, il prépare la réalisation du nouveau chef-d’œuvre de l’auteur nord-américain Tracy Letts, Linda vista en tournée en France et à l’étranger au cours de la saison 2019-2020. Nommé Directeur général et artistique de l’Opéra de Dijon en janvier 2021, il met en espace en décembre 2021 une adaptation du conte des frères Grimm Hänsel et Gretel sur la musique de Humperdinck en compagnie du dessinateur Lorenzo Mattotti, des pianistes Nour Ayadi et Pierre-Marie Gasnier et de la comédienne et récitante Nadia Fabrizio. Il prépare actuellement la mise en scène de Cosi fan tutte de Mozart qui sera présentée à l’Auditorium de l’Opéra de Dijon du 6 au 12 février 2022 sous la direction musicale de Guillaume Tourniaire.

 

«Je me suis rendu compte que pour arriver à donner l’idée de mouvement dans une image arrêtée, il fallait parvenir à enlever ce qui est superflu pour ne conserver que la tension extrême du trait et de la forme. Par la composition, l’imbrication des formes et des couleurs, on parvient alors à créer une tension particulièrement forte dans le dessin». Voilà ce que déclare Lorenzo Mattotti, artiste italien qui vit et travaille à Paris, lorsqu’on l’interroge sur l’énergie qui se dégage de ses dessins. C’est son sens du trait comme de la couleur qui a permis à l’artiste de construire son œuvre aux facettes multiples – bande dessinée, cinéma d’animation, peinture, dessin – en façonnant au gré de ses propres expériences, un langage unique. Le dessin de Lorenzo Mattotti est une perpétuelle vibration : l’onde de sa « ligne fragile » réduite à son essentialité, les remous tourmentés de son puissant clair-obscur ou la sinuosité de sa palette chromatique. Rien ne peut enceindre l’art de Mattotti, son dessin est transversal, en expansion. Dès 1984, son livre Feux est accueilli comme un événement dans le monde de la bande dessinée et remporte de nombreux prix internationaux. Aujourd’hui, les livres de l’artiste sont publiés dans le monde entier et ses dessins sont utilisés comme couvertures de The New Yorker, ou publiés dans des magazines ou revues tels que Le Monde, Repubblica, Das Magazin… L’artiste a également dessiné de nombreuses affiches, notamment celle de Cannes 2000 ou La Mostra de Venise. Plus de 40 expositions personnelles lui ont été consacrées à l’international, dont les rétrospectives au Palais des expositions de Rome, au musée Frans Hals de Haarlem, au musée de Porta Romana, au FHEL de Landerneau ou à la Villa Manin en Italie. Avec la sortie en salle le 9 octobre 2019 de son premier long métrage d’animation, La Fameuse Invasion des Ours en Sicile, l’univers de Mattotti se meut désormais toutes frontières abolies entre la bande dessinée, la réalisation, la peinture et le dessin.

 

Nadia Fabrizio est comédienne, chanteuse, créatrice de costumes et pédagogue. Nadia est née à Couvet dans le Canton de Neuchâtel, en Suisse, dans une famille d’émigrés italiens. En 1986, elle sort diplômée de l’École Régionale d’Art Dramatique de Lausanne avec le premier prix d’interprétation pour le rôle de Barbara dans Les estivants de Gorki. Elle fait ses débuts de comédienne professionnelle aux côtés d’André Steiger dans Les nègres de Jean Genet à la Comédie de Genève. Depuis 1988, elle est l’actrice fétiche et la collaboratrice fidèle de Dominique Pitoiset. Ils partagent ensemble toutes les aventures artistiques en France et à l’étranger et fondent la Compagnie Pitoiset. Elle joue dans de nombreux spectacles: Le Pélican de Strindberg, Le Misanthrope de Molière, Timon d’Athènes de Shakespeare, l’Urfaust de Goethe, La dispute de Marivaux, Les brigands de Schiller, Le Réformateur de Thomas Bernhard, Othello et La tempête de Shakespeare, Le Tartuffe de Molière, La peau de Chagrin d’après Balzac, Sauterelles de Biljana Srbljanovic, Le Soleil ni la mort ne peuvent se regarder en face de Wajdi Mouawad, Qui a peur de Virginia Woolf ? d’Edward Albee, Mort d’un commis voyageur d’Arthur Miller, Le syndrome d’Alice d’après Oliver Sacks. Elle a co­-signé en 2005 la mise en scène de Albert et la bombe, spectacle destiné aux enfants dont elle était également interprète. En 2012, elle crée Émigrant un spectacle musical qui obtient le prix du meilleur enregistrement de musique du monde en Italie en 2013. À Parme, elle a joué Ariel dans La tempesta de Shakespeare au Teatro Farnese, et pour la Rai, toujours mise en scène par Dominique Pitoiset et a également créé le personnage d’Allegoria dans Una natte in Biblioteca de J-C Bailly, mise en scène par Gilberte Tsaï, deux spectacles en langue italienne. Entre 2007 et 2014, elle intervient régulièrement à l’École Supérieure de Théâtre de Bordeaux en Aquitaine (Éstba) en qualité de membre de l’équipe pédagogique. Elle participe à tous les jurys des concours d’entrée, et dirige aux côtés de Dominique Pitoiset : Merlin ou la terre dévastée de Tankred Dorst, spectacle de sortie de la 1ère promotion 2007-2010, dont elle crée également les costumes. En 2012 et 2013, elle dirige des modules d’initiation à la scénographie avec des élèves de l’École Supérieure d’Architecture de Bordeaux en collaboration avec l’architecte Olivier Brochet. En 2015, elle crée les costumes de l’opéra L’homme qui prenait sa femme pour un chapeau de Mickael Nyman pour l’Opéra de Lyon et Bonlieu Scène nationale Annecy. En 2016, elle joue dans La Résistible ascension d’Arturo Ui de Brecht mis en scène par Dominique Pitoiset. Elle joue, en 2018, le rôle de Bianca dans le monologue A Love Suprême que l’auteur Xavier Durringer a écrit pour elle. En 2019, elle crée les costumes et joue dans Linda Vista de Tracy Letts mis en scène par Dominique Pitoiset. En 2020, elle joue dans le film de Benoît Rossel A Love Suprême.

 

Elsa Bonnet débute ses études pianistiques au Conservatoire d’Aix-en-Provence. En 2013, elle est admise à l’unanimité au CNSMD de Paris, dans la classe d’Hortense Cartier-Bresson. Elle y obtient son diplôme de Master en 2018. Elle étudie également à la Musikhochschule de Freiburg, et participe notamment aux masterclasses de Bruno Rigutto, Christopher Elton, Bertrand Chamayou et David Kadouch. En 2020, elle intègre en Postgraduate l’Universität für Musik und darstellende Kunst de Vienne, dans la classe d’Avedis Kouyoumdjian.
Elle se produit régulièrement au festival « Les Nuits Pianistiques ». Elle est aussi invitée à jouer aux festivals Valdisotto in Musica (Italie), à l’Académie de l’Orchestre Français des Jeunes, aux Musicales de Colmar, et au Festival International de Piano de La Roque d’Anthéron. On l’entend plusieurs fois en soliste, notamment avec l’Orchestre National de Chambre d’Arménie, le Concert de la Loge sous la direction de Julien Chauvin, l’Ensemble Appassionato, et le Webern Kammerphilharmonie de Vienne. En 2018, elle est invitée à jouer au Festival Musique à La Prée. En 2019, elle se produit notamment au Symphony Space Theatre de Broadway, et au Petit Palais à Paris. Elle est par ailleurs régulièrement invitée à jouer au Consulat Général de France à New York.
Elle est lauréate du concours national de Saint-Paul-Trois-Châteaux, et finaliste de l’Internationale Wettbewerb für junge Pianisten d’Ettlingen. Elle remporte aussi le Prix du Festival Les Musicales de Colmar lors de l’Académie internationale de musique Maurice Ravel 2018. La même année, elle est lauréate de la bourse Mécénat Musical Société Générale. En 2019, elle est sélectionnée par l’Académie Musicale Philippe Jaroussky, et participe ainsi aux Victoires de la Musique Classique, à la Seine Musicale de Paris. Elle est résidente de l’Académie de Villecroze en 2021.

 

Jeune pianiste français né en 1997, Pierre-Marie Gasnier grandit en musique avec son père violoniste baroque et nourrit une passion pour Bach dès sa plus tendre enfance. Il débute le piano à 5 ans avec Pascal Gillot, élève du grand pédagogue Evgeni Malinin au Conservatoire Tchaïkovski de Moscou puis au Conservatoire de Nantes auprès de Ludovic Frochot. Musicien éclectique, il est aussi initié à l’orgue, au clavecin, à l’harmonie, l’orchestration ainsi qu’à l’improvisation. En 2016, il rencontre la pianiste Cécile Hugonnard Roche, qui le prépare au concours d’entrée du Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris avec succès. Il entre alors dans la classe de la pianiste pédagogue Claire Désert et de son assistant Romano Pallottini, qui influenceront décisivement son parcours. Parallèlement à ce cursus, il se perfectionne auprès du soliste Bernard d’Ascoli et fait la rencontre de grands musiciens comme Anne Queffélec, Michel Dalberto, Denis Pascal, Christopher Elton, Jean-Efflam Bavouzet, Emmanuel Strosser, Claire­ Marie Le Guay ou encore Rena Sheresheskaya lors de classes de maîtres. Il est le lauréat de trois concours: 1er prix au concours France-Amérique en catégorie Excellence en 2018, il remporte ex æquo le Grand prix Alain Marinaro 2019 ainsi que les récompenses de la meilleure interprétation contemporaine du concours et le prix du public. Puis, en 2020 il est récompensé avec le 1er prix du concours des Virtuoses du cœur ainsi que du prix du public. Grand amoureux de la musique de Chopin, il est parti en Pologne étudier à l’université Frédéric Chopin de Varsovie en 2021 dans le cadre d’un échange Erasmus. Il est régulièrement l’invité des festivals Classique au port à La Rochelle, Spiriades à Paris, Piano à Collioure, Musicales de Blanchardeau en Bretagne, Festival Chopin à Paris, Jeunes Talents Paris, Présences Féminines à Toulon, Cantus Formus de Nicolas Bacri lors duquel il fait la création de l’opus 7 de son amie violoniste et compositrice Élise Bertrand. En mai 2021, il est invité par l’Orchestre National des Pays de la Loire pour jouer et présenter la Totentanz de Liszt ainsi que le Concerto pour la main gauche dans des lycées de la région. Invité aussi à l’étranger, il s’est produit en Espagne pour une série de concerts à Valencia et Alicante et est invité à New York au Consulat général de France en partenariat avec la French American Piano Society. Son engagement lui vaut d’être soutenu par les fondations et associations Meyer et Piano Cantabile.