FATOUMATA DIAWARA
LONDON KO

Avec son charisme chamanique, Fatoumata Diawara s’est imposée en quelques années comme l’une des voix les plus vibrantes de la musique malienne. Chanteuse, compositrice, musicienne et comédienne, elle ne cesse de surprendre par ses collaborations audacieuses : Herbie Hancock, M, Angélique Kidjo, Lauryn Hill ou encore Abderrahmane Sissako pour le cinéma.

Le premier extrait de son album à venir est co-écrit par l’une des figures centrales de la pop anglo-saxonne, Damon Albarn, leader de Gorillaz et de Blur, qui insuffle une touche de mélancolie et de modernité aux inflexions mandingues de la chanson. C’est la promesse d’un disque magnétique. Fatoumata Diawara nourrit sa musique de sonorités éclectiques et intègre l’Afrique dans sa vision de l’Occident. Guitare en main, avec sa joie contagieuse, elle est désormais l’égérie de tout un continent !

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SAM.9 DÉC.
À 20H30
DURÉE ENV. 1H30
LIEUGRANDE SALLE

TARIF SPÉCIAL (33€/28€/26€/15€)

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Plein tarif Tarif réduit Tarif abonné Tarif abonné réduit Tarif -12 ans
A+ 31 26 26 13 10  €
A 27 22 22 10 8  €
B 24 19 19 10 8  €
C 20 15 15 10 8  €
P&G 10 10 10 10 8  €
TS Tarif spécial
TAS Tarif L'Auditorium Seynod
(21 € / 14 € / 12 € / 10 € / 7 €)
TM Tarif Malraux, Scène nationale Chambéry Savoie
(25 € / 18 € / 12 €)
TU Tarif unique
EL Entrée libre

interprétation, guitare Fatoumata Diawara
basse Juan Finger
guitare Jurandir Santana
clavier, piano Fernando Tejero
batterie Willy Ombe Monkama
tour manager Pierre Bechet
ingénieur Paul Riquet Foh

 

 

production W Spectacle

La malienne Fatoumata Diawara (tout le monde l’appelle Fatou) est née en 1982. Dès l’enfance, elle danse dans la troupe de son père ; elle rencontre un grand succès en exécutant l’extravagante danse didadi de Wassoulou, le pays de ses ancêtres au Mali occidental. De caractère très indépendant, à son adolescence elle refuse d’aller à l’école et ses parents décident de l’envoyer – c’est une tradition africaine – vivre chez une de ses tantes à Bamako. Elle ne reverra pas son père et sa mère pendant près de dix ans. Quelque temps après son arrivée, Fatoumata se retrouve sur un plateau de cinéma, à s’occuper du bébé de sa tante qui est actrice. Séduit par sa beauté, le metteur en scène lui confie une réplique dans le Pouvoir des femmes. Cela conduit Cheikh Omar Sissoko à lui confier l’un des rôles principaux de son film La genèse en 1999. Elle joue aux côtés du comédien Sotigui Kouyaté qui devient une référence dans sa carrière. À dix-huit ans, Fatoumata part à Paris pour jouer au théâtre dans Antigone de Sophocle mis en scène par Kouyaté. Après avoir tourné avec la troupe, elle retourne au Mali en 2001 pour le tournage de Sia, film dans lequel elle tient le rôle titre et qui raconte l’histoire d’une figure féminine légendaire d’Afrique occidentale. Il obtient un succès phénoménal dans de nombreux pays ; pour beaucoup de Maliens, de Guinéens, de Sénégalais et de Burkinabés, Fatou EST Sia. Mais malgré les propositions de rôles qui affluent, sa famille souhaite qu’elle se fixe et se marie… Fatoumata est alors contrainte d’annoncer en direct à la télévision qu’elle abandonne sa carrière d’actrice. En 2002, le directeur de la compagnie Royal de Luxe vient à Bamako lui offrir un rôle dans son nouveau spectacle. Mais au Mali une femme célibataire n’a pas plus de droits qu’un mineur, et la permission de partir lui est refusée par sa famille. Après avoir réfléchi, Fatoumata décide de s’enfuir et parvient à embarquer dans un avion, évitant de justesse la police qui est lancée à ses trousses par sa famille pour “ kidnapping ”. Avec Royal de Luxe, Fatoumata joue dans le monde entier. Pendant les répétitions et les moments de calme, elle s’amuse à chantonner en coulisses ; en l’entendant, le directeur la fait bientôt chanter pendant les spectacles. Encouragée par l’accueil du public, elle commence entre les tournées à se produire dans des clubs parisiens. C’est là qu’elle rencontre le musicien et producteur malien Cheikh Tidiane Seck qui la fait revenir au Mali pour faire les chœurs sur les albums qu’il réalise pour Oumou Sangaré (Seya) et Dee Dee Bridgewater (Red Earth). Fatou participe aussi aux tournées. À son retour en France, poussée par Rokia Traoré qui l’encourage aussi à jouer de la guitare, Fatoumata joue le rôle de Karaba dans la comédie musicale Kirikou et Karaba. Elle raconte en souriant : une fille malienne avec une guitare acoustique, c’était une chose à la fois merveilleuse et audacieuse. Pourquoi la guitare serait-elle réservée aux hommes ? Elle apprend donc la six cordes en autodidacte et commence à écrire des chansons. C’est là qu’elle comprend que la musique est sa vraie passion et qu’elle décide de s’y consacrer pleinement. Elle enregistre des maquettes sur lesquelles elle chante et joue tous les instruments. Oumou Sangaré la présente au label World Circuit, l’enregistrement de son premier album peut commencer… Son album Fatou est sorti en octobre 2011. Entre les sessions d’enregistrements et ses premiers concerts, Fatoumata trouve malgré tout, le temps de participer au projet Africa Express de Damon Albarn, sans oublier AfroCubism et le projet Imagine de Herbie Hancock et le nouvel album de Bobby Womack. En janvier 2013 en réponse à la situation au Mali, Fatoumata Diawara a rassemblé une quarantaine de musiciens maliens de renom pour enregistrer le morceau Mali Ko. Ont répondu entre autres à son appel Amadou & Mariam, Oumou Sangare, Bassekou Kouyate, Vieux Farka Touré, Toumani Diabaté, Khaira Arby, Kasse Mady Diabaté, Tiken Jah Fakoly, Habib Koité… En 2014 Fatoumata Diawara fait une tournée européenne avec le pianiste cubain Roberto Fonseca, des suites de laquelle les deux artistes lancent l’album Live : At Home (Live in Marciac). La chanteuse a combiné ses apparitions sur scène avec la participation à différents projets cinématographiques ; tel que celui d’Abderrahmane Sissako Timbuktu (2015), récompensé de sept Césars et nominé aux Oscars et au Festival de Cannes. Dans Timbuktu elle interprète le rôle de Fatou. Elle est aussi co-compositrice du titre phare du film : Timbuktu Fasso. En 2016 elle participe au documentaire Mali Blues, un film allant à la rencontre de ces musiciens phares, recueillant leurs opinions sur la situation politique et l’importance de la musique pour le corps et l’esprit. Y ont participé Ahmed Ag Kaedi, Bassekou Kouyaté et Master Soumy. Ces dernières années, Fatoumata Diawara a continué d’évoluer dans sa carrière en partageant la scène avec nombreux artistes tels que Mayra Andrade, Omara Portuondo, Oumou Sangaré. Aujourd’hui, la chanteuse concilie ses concerts solo, avec différents projets tels que la tournée Mali Blues, le projet musical de Matthieu Chedid « M » et sa tourné Lamomali, avec Toumani et Sidiki Diabate, et son projet Olympic Café Tour avec la chanteuse Marocaine Hindi Zahra.

Distribution Crédits

interprétation, guitare Fatoumata Diawara
basse Juan Finger
guitare Jurandir Santana
clavier, piano Fernando Tejero
batterie Willy Ombe Monkama
tour manager Pierre Bechet
ingénieur Paul Riquet Foh

 

 

production W Spectacle

Biographie

La malienne Fatoumata Diawara (tout le monde l’appelle Fatou) est née en 1982. Dès l’enfance, elle danse dans la troupe de son père ; elle rencontre un grand succès en exécutant l’extravagante danse didadi de Wassoulou, le pays de ses ancêtres au Mali occidental. De caractère très indépendant, à son adolescence elle refuse d’aller à l’école et ses parents décident de l’envoyer – c’est une tradition africaine – vivre chez une de ses tantes à Bamako. Elle ne reverra pas son père et sa mère pendant près de dix ans. Quelque temps après son arrivée, Fatoumata se retrouve sur un plateau de cinéma, à s’occuper du bébé de sa tante qui est actrice. Séduit par sa beauté, le metteur en scène lui confie une réplique dans le Pouvoir des femmes. Cela conduit Cheikh Omar Sissoko à lui confier l’un des rôles principaux de son film La genèse en 1999. Elle joue aux côtés du comédien Sotigui Kouyaté qui devient une référence dans sa carrière. À dix-huit ans, Fatoumata part à Paris pour jouer au théâtre dans Antigone de Sophocle mis en scène par Kouyaté. Après avoir tourné avec la troupe, elle retourne au Mali en 2001 pour le tournage de Sia, film dans lequel elle tient le rôle titre et qui raconte l’histoire d’une figure féminine légendaire d’Afrique occidentale. Il obtient un succès phénoménal dans de nombreux pays ; pour beaucoup de Maliens, de Guinéens, de Sénégalais et de Burkinabés, Fatou EST Sia. Mais malgré les propositions de rôles qui affluent, sa famille souhaite qu’elle se fixe et se marie… Fatoumata est alors contrainte d’annoncer en direct à la télévision qu’elle abandonne sa carrière d’actrice. En 2002, le directeur de la compagnie Royal de Luxe vient à Bamako lui offrir un rôle dans son nouveau spectacle. Mais au Mali une femme célibataire n’a pas plus de droits qu’un mineur, et la permission de partir lui est refusée par sa famille. Après avoir réfléchi, Fatoumata décide de s’enfuir et parvient à embarquer dans un avion, évitant de justesse la police qui est lancée à ses trousses par sa famille pour “ kidnapping ”. Avec Royal de Luxe, Fatoumata joue dans le monde entier. Pendant les répétitions et les moments de calme, elle s’amuse à chantonner en coulisses ; en l’entendant, le directeur la fait bientôt chanter pendant les spectacles. Encouragée par l’accueil du public, elle commence entre les tournées à se produire dans des clubs parisiens. C’est là qu’elle rencontre le musicien et producteur malien Cheikh Tidiane Seck qui la fait revenir au Mali pour faire les chœurs sur les albums qu’il réalise pour Oumou Sangaré (Seya) et Dee Dee Bridgewater (Red Earth). Fatou participe aussi aux tournées. À son retour en France, poussée par Rokia Traoré qui l’encourage aussi à jouer de la guitare, Fatoumata joue le rôle de Karaba dans la comédie musicale Kirikou et Karaba. Elle raconte en souriant : une fille malienne avec une guitare acoustique, c’était une chose à la fois merveilleuse et audacieuse. Pourquoi la guitare serait-elle réservée aux hommes ? Elle apprend donc la six cordes en autodidacte et commence à écrire des chansons. C’est là qu’elle comprend que la musique est sa vraie passion et qu’elle décide de s’y consacrer pleinement. Elle enregistre des maquettes sur lesquelles elle chante et joue tous les instruments. Oumou Sangaré la présente au label World Circuit, l’enregistrement de son premier album peut commencer… Son album Fatou est sorti en octobre 2011. Entre les sessions d’enregistrements et ses premiers concerts, Fatoumata trouve malgré tout, le temps de participer au projet Africa Express de Damon Albarn, sans oublier AfroCubism et le projet Imagine de Herbie Hancock et le nouvel album de Bobby Womack. En janvier 2013 en réponse à la situation au Mali, Fatoumata Diawara a rassemblé une quarantaine de musiciens maliens de renom pour enregistrer le morceau Mali Ko. Ont répondu entre autres à son appel Amadou & Mariam, Oumou Sangare, Bassekou Kouyate, Vieux Farka Touré, Toumani Diabaté, Khaira Arby, Kasse Mady Diabaté, Tiken Jah Fakoly, Habib Koité… En 2014 Fatoumata Diawara fait une tournée européenne avec le pianiste cubain Roberto Fonseca, des suites de laquelle les deux artistes lancent l’album Live : At Home (Live in Marciac). La chanteuse a combiné ses apparitions sur scène avec la participation à différents projets cinématographiques ; tel que celui d’Abderrahmane Sissako Timbuktu (2015), récompensé de sept Césars et nominé aux Oscars et au Festival de Cannes. Dans Timbuktu elle interprète le rôle de Fatou. Elle est aussi co-compositrice du titre phare du film : Timbuktu Fasso. En 2016 elle participe au documentaire Mali Blues, un film allant à la rencontre de ces musiciens phares, recueillant leurs opinions sur la situation politique et l’importance de la musique pour le corps et l’esprit. Y ont participé Ahmed Ag Kaedi, Bassekou Kouyaté et Master Soumy. Ces dernières années, Fatoumata Diawara a continué d’évoluer dans sa carrière en partageant la scène avec nombreux artistes tels que Mayra Andrade, Omara Portuondo, Oumou Sangaré. Aujourd’hui, la chanteuse concilie ses concerts solo, avec différents projets tels que la tournée Mali Blues, le projet musical de Matthieu Chedid « M » et sa tourné Lamomali, avec Toumani et Sidiki Diabate, et son projet Olympic Café Tour avec la chanteuse Marocaine Hindi Zahra.