Les Fausses Confidences
THÉÂTRE
Alain Françon
d’après Les Fausses Confidences de Marivaux
De l’amour et de l’intrigue, voilà du pur Marivaux ! Le formidable directeur d’acteurs qu’est Alain Françon, l’un des maîtres incontestés de la scène contemporaine et fidèle des planches de Bonlieu, cisèle à merveille cette langue du XVIIIe siècle où les cœurs croient toujours pouvoir se cacher derrière les paroles. Une mise en scène éblouissante de pureté, un inoubliable moment de grâce !
Entre les mains d’Alain Françon, le texte devient partition, où chaque mot se précise, prend sa place dans le rythme. La pièce du répertoire se drape d’une musique nouvelle, fluide, limpide, ranime toute sa précieuse humanité. Le beau Dorante aime follement la distante Araminte, aperçue un soir au sortir de l’opéra. Son ancien serviteur, à présent au service de la belle, fera tout pour que l’amour surgisse, malgré les obstacles d’un autre prétendant, d’une mère agitée, des agissements d’un oncle par trop bienveillant. Fausses confidences, mais vraie manipulation sublimée par la magie du théâtre, transcendée par des comédiens hors pair.
Représentation en audiodescription
et visite tactile du décor
(en amont de la représentation)
JEU. 3 AVR. À 19H
en collaboration avec l’association Accès Culture
Sur réservation (contact à venir)
TARIF VISITE TACTILE + SPECTACLE
10 € / personne
JEU.3 AVR. 19H00
VEN.4 AVR. 20H30
SAM.5 AVR. 19H00
TARIF A
?×Plein tarif | Tarif réduit | Tarif abonné | Tarif abonné réduit | Tarif -12 ans | ||
---|---|---|---|---|---|---|
TS | 36 | 29 | 29 | 25 | 18 | € |
A | 29 | 24 | 24 | 14 | 10 | € |
B | 23 | 18 | 18 | 10 | 8 | € |
P&G | 10 | 10 | 10 | 10 | 8 | € |
TAS | Tarif L'Auditorium Seynod Téthys (21 € / 14 € / 12 € / 10 € / 7 €) |
|||||
TAS | Tarif L'Auditorium Seynod Rebelle(s) sans cause (10 € / 7 € / 7 € / 7 € / 7 €) |
|||||
TBG | Tarif Le Brise Glace (23 € / 21 € / 19 € / 17 € / 17 €) |
- Distributions
Crédits - Biographie
- La presse
en parle
mise en scène Alain Françon
assistante à la mise en scène Marion Lévêque
avec Pierre-François Garel, Guillaume Lévêque, Gilles Privat, Yasmina Remil, Séraphin Rousseau, Alexandre Ruby, Dominique Valadié, Georgia Scalliet, Maxime Terlin
décor Jacques Gabel
lumière Joël Hourbeigt,Thomas Marchalot
musique Marie-Jeanne Séréro
costumes Pétronille Salomé
coiffures et maquillage Judith Scotto
conseil chorégraphique Caroline Marcadé
habilleuse et coiffeuse Charlotte Le Gal
régisseur général Joseph Rolandez
régie lumière Marchalot
régie son (en cours)
production, administration et déléguée générale Anne Cotterlaz
attachée de production Anne-Lise Roustan
attachée de presse Dominique Racle
•
production Théâtre des nuages de neige
coproduction Théâtre de Carouge, Les Célestins – Théâtre de Lyon, Théâtre Montansier Versailles
soutien dispositif d’insertion professionnelle de l’ENSATT
Le Théâtre des nuages de neige est soutenu par la Direction Générale de la Création Artistique du Ministère de la Culture
Metteur en scène français ayant créé plus de cent spectacles, Alain Françon cofonde le Théâtre Eclaté en 1971, puis dirige le Centre dramatique national de Lyon – Théâtre du Huitième de 1989 à 1992, le Centre dramatique national de Savoie qu’il crée de 1992 à 1996. Il est nommé le 12 novembre 1996 à la direction du Théâtre national de la Colline qu’il quitte en janvier 2010. Il y réaffirme son attachement à présenter des œuvres du théâtre moderne et contemporain : Anton Tchekhov, Henrik Ibsen, Odon von Horvath, Bertold Brecht, Georg Kaiser, Hans Henny Jahnn, August Strinberg aux côtés d’Heiner Müller, Edward Bond, Michel Vinaver, Eugène Durif, François Bon, Olivier Cadiot, Valère Novarina, Didier-Georges Gabily, Hubert Colas, Gildas Milin, Toni Negri, Jean-Luc Lagarce parmi bien d’autres. D’un tournant de siècle à l’autre, le questionnement demeure sous-tendu par une volonté d’« arracher un bout de sens au chaos du monde » et une exigence centrée sur la place première de l’auteur dans le processus de la création dramatique. Depuis 1996, il a créé au Théâtre national de la Colline six pièces d’Edward Bond, quatre pièces d’Anton Tchekhov, des pièces de Georges Feydeau, de Michel Vinaver, de Henrik Ibsen, de Michel Deutsch, de Rainald Goetz, de Daniel Danis, d’Eugène Durif, Marius von Mayenburg. En janvier 2010, après avoir quitté le Théâtre national de la Colline il crée le Théâtre des nuages de neige. Depuis il a créé Du mariage au divorce de Feydeau, Oncle Vania de Tchekhov, Solness le Constructeur d’Ibsen, Les Gens d’Edward Bond, Toujours la Tempête de Peter Handke, Le Temps et la chambre de Botho Strauss, Un mois à la campagne de Tourgueniev dans une adaptation de Michel Vinaver, Les Innocents, moi et l’inconnue au bord de la route départementale de Handke, Le Misanthrope de Molière, La Seconde surprise de l’amour de Marivaux, Avant la retraite de Thomas Bernhard, Kolik de Rainald Goetz, le Moment psychologique de Nicolas Doutey, En attendant Godot et Premier Amour de Beckett, Un Chapeau de paille d’Italie de Labiche. Qui a peur de Virginia Woolf d’Albee. À la Comédie Française Les Trois Sœurs de Tchekhov, la Trilogie de la Villégiature et la Locandiera de Goldoni, la Mer d’Edward Bond. Alain Françon a obtenu plusieurs prix parmi lesquels le Molière de la mise en scène pour les Pièces de guerre d’Edward Bond 1994, pour la Cerisaie de Anton Tchekhov 1995, pour Qui a peur de Virginia Woolf d’Albee 2016 ; grands prix du Syndicat de la critique pour Dans la compagnie des hommes d’Edward Bond (première version 1992/93 pour la seconde version 1994/95) prix du Syndicat de la critique pour la seconde surprise de l’amour pour meilleur spectacle et pour deux rôles en 2022 ; prix de la SACD de la mise en scène en 2012 et celui du plaisir du théâtre de la SACD 2018.
« Au-delà du contexte de son écriture, cette mise en scène consacre à chaque instant le triomphe du théâtre autant que celui de l’amour. »
La Terrasse, Agnès Santi, 30 OCT.24
« Comme un maître zen, Alain Françon semble d’un spectacle à l’autre épurer son geste, poussant toujours plus loin son travail, devenu rare de nos jours, d’héritage vitézien, sur la manière dont la langue traverse le corps des acteurs, laissant affleurer aussi bien les non-dits que les dits de ce qui se joue. Et si l’ensemble de la représentation coule avec évidence, c’est que le mélange de naturel et de théâtralité au cœur de l’art de Marivaux est dosé de manière si parfaite que justement il ne se voit plus. »
Le Monde, Fabienne Darge, 7 NOV.24
« Après avoir mis en scène avec succès La Seconde Surprise de l’amour (2021), le maître Alain Françon revient à Marivaux avec l’une de ses pièces phares. Une partition vive et précise, remarquablement maîtrisée et interprétée, qui consacre le triomphe de l’amour autant que celui du théâtre. »
La Terrasse, Agnès Santi, 11 OCT.24
« Un théâtre comme de la dentelle, précisément et finement ouvragée, comme une partition concertante qui va crescendo jusqu’à l’acceptation des sentiments, jusqu’à la connaissance de soi qui advient une fois que les mots enfin s’accordent à la vérité des cœurs – comédie oblige. »
La Terrasse, Agnès Santi, 11 OCT.24
Distributions Crédits
mise en scène Alain Françon
assistante à la mise en scène Marion Lévêque
avec Pierre-François Garel, Guillaume Lévêque, Gilles Privat, Yasmina Remil, Séraphin Rousseau, Alexandre Ruby, Dominique Valadié, Georgia Scalliet, Maxime Terlin
décor Jacques Gabel
lumière Joël Hourbeigt,Thomas Marchalot
musique Marie-Jeanne Séréro
costumes Pétronille Salomé
coiffures et maquillage Judith Scotto
conseil chorégraphique Caroline Marcadé
habilleuse et coiffeuse Charlotte Le Gal
régisseur général Joseph Rolandez
régie lumière Marchalot
régie son (en cours)
production, administration et déléguée générale Anne Cotterlaz
attachée de production Anne-Lise Roustan
attachée de presse Dominique Racle
•
production Théâtre des nuages de neige
coproduction Théâtre de Carouge, Les Célestins – Théâtre de Lyon, Théâtre Montansier Versailles
soutien dispositif d’insertion professionnelle de l’ENSATT
Le Théâtre des nuages de neige est soutenu par la Direction Générale de la Création Artistique du Ministère de la Culture
Biographie
Metteur en scène français ayant créé plus de cent spectacles, Alain Françon cofonde le Théâtre Eclaté en 1971, puis dirige le Centre dramatique national de Lyon – Théâtre du Huitième de 1989 à 1992, le Centre dramatique national de Savoie qu’il crée de 1992 à 1996. Il est nommé le 12 novembre 1996 à la direction du Théâtre national de la Colline qu’il quitte en janvier 2010. Il y réaffirme son attachement à présenter des œuvres du théâtre moderne et contemporain : Anton Tchekhov, Henrik Ibsen, Odon von Horvath, Bertold Brecht, Georg Kaiser, Hans Henny Jahnn, August Strinberg aux côtés d’Heiner Müller, Edward Bond, Michel Vinaver, Eugène Durif, François Bon, Olivier Cadiot, Valère Novarina, Didier-Georges Gabily, Hubert Colas, Gildas Milin, Toni Negri, Jean-Luc Lagarce parmi bien d’autres. D’un tournant de siècle à l’autre, le questionnement demeure sous-tendu par une volonté d’« arracher un bout de sens au chaos du monde » et une exigence centrée sur la place première de l’auteur dans le processus de la création dramatique. Depuis 1996, il a créé au Théâtre national de la Colline six pièces d’Edward Bond, quatre pièces d’Anton Tchekhov, des pièces de Georges Feydeau, de Michel Vinaver, de Henrik Ibsen, de Michel Deutsch, de Rainald Goetz, de Daniel Danis, d’Eugène Durif, Marius von Mayenburg. En janvier 2010, après avoir quitté le Théâtre national de la Colline il crée le Théâtre des nuages de neige. Depuis il a créé Du mariage au divorce de Feydeau, Oncle Vania de Tchekhov, Solness le Constructeur d’Ibsen, Les Gens d’Edward Bond, Toujours la Tempête de Peter Handke, Le Temps et la chambre de Botho Strauss, Un mois à la campagne de Tourgueniev dans une adaptation de Michel Vinaver, Les Innocents, moi et l’inconnue au bord de la route départementale de Handke, Le Misanthrope de Molière, La Seconde surprise de l’amour de Marivaux, Avant la retraite de Thomas Bernhard, Kolik de Rainald Goetz, le Moment psychologique de Nicolas Doutey, En attendant Godot et Premier Amour de Beckett, Un Chapeau de paille d’Italie de Labiche. Qui a peur de Virginia Woolf d’Albee. À la Comédie Française Les Trois Sœurs de Tchekhov, la Trilogie de la Villégiature et la Locandiera de Goldoni, la Mer d’Edward Bond. Alain Françon a obtenu plusieurs prix parmi lesquels le Molière de la mise en scène pour les Pièces de guerre d’Edward Bond 1994, pour la Cerisaie de Anton Tchekhov 1995, pour Qui a peur de Virginia Woolf d’Albee 2016 ; grands prix du Syndicat de la critique pour Dans la compagnie des hommes d’Edward Bond (première version 1992/93 pour la seconde version 1994/95) prix du Syndicat de la critique pour la seconde surprise de l’amour pour meilleur spectacle et pour deux rôles en 2022 ; prix de la SACD de la mise en scène en 2012 et celui du plaisir du théâtre de la SACD 2018.
La presse en parle
« Au-delà du contexte de son écriture, cette mise en scène consacre à chaque instant le triomphe du théâtre autant que celui de l’amour. »
La Terrasse, Agnès Santi, 30 OCT.24
« Comme un maître zen, Alain Françon semble d’un spectacle à l’autre épurer son geste, poussant toujours plus loin son travail, devenu rare de nos jours, d’héritage vitézien, sur la manière dont la langue traverse le corps des acteurs, laissant affleurer aussi bien les non-dits que les dits de ce qui se joue. Et si l’ensemble de la représentation coule avec évidence, c’est que le mélange de naturel et de théâtralité au cœur de l’art de Marivaux est dosé de manière si parfaite que justement il ne se voit plus. »
Le Monde, Fabienne Darge, 7 NOV.24
« Après avoir mis en scène avec succès La Seconde Surprise de l’amour (2021), le maître Alain Françon revient à Marivaux avec l’une de ses pièces phares. Une partition vive et précise, remarquablement maîtrisée et interprétée, qui consacre le triomphe de l’amour autant que celui du théâtre. »
La Terrasse, Agnès Santi, 11 OCT.24
« Un théâtre comme de la dentelle, précisément et finement ouvragée, comme une partition concertante qui va crescendo jusqu’à l’acceptation des sentiments, jusqu’à la connaissance de soi qui advient une fois que les mots enfin s’accordent à la vérité des cœurs – comédie oblige. »
La Terrasse, Agnès Santi, 11 OCT.24