R-A-U-X-A

La danseuse et chorégraphe Aina Alegre, codirectrice du Centre chorégraphique national de Grenoble, fait de son corps le réceptacle de mémoires physiques, sonores et collectives. Son solo magnétique, épuré et tout en nuances nous embarque dans la traversée d’un paysage sensoriel et d’une architecture sonore. Dans un dialogue continu entre mouvement, lumière et musique live, totalement à l’écoute, elle polarise nos respirations.

Du martèlement, elle a fait le fil rouge de son travail, cherchant dans ce mouvement archaïque la trace des gestes ancestraux. Reflet d’une forme de technicité, des premiers métiers ou instruments de musique, mémoire des hommes, mais aussi regard vers le futur. Marteler, c’est ressentir les impacts, appréhender comment cela peut affecter matière, sol, espace c’est un moteur chorégraphique souverain qui suggère de subtiles variations. Josep Tutusaus, complice attentif, crée en live l’univers musical de la pièce… le corps s’imprègne des ondes qui l’entourent et de la gravité qui le soutient, il devient mutant…

tRéserver
Ouverture
des abonnements
samedi 31 Août
au théâtre à partir de 9h
en ligne à partir de 14h
fermer
MER.16 OCT. 20H30
JEU.17 OCT. 19H00
DURÉE ENV.1H
LIEUPETITE SALLE

TARIF B

?×
Plein tarif Tarif réduit Tarif abonné Tarif abonné réduit Tarif -12 ans
TS 36 29 29 25 18  €
A 29 24 24 14 10  €
B 23 18 18 10 8  €
P&G 10 10 10 10 8  €
TAS Tarif L'Auditorium Seynod Téthys
(21 € / 14 € / 12 € / 10 € / 7 €)
TAS Tarif L'Auditorium Seynod Rebelle(s) sans cause
(10 € / 7 € / 7 € / 7 € / 7 €)
TBG Tarif Le Brise Glace
(23 € / 21 € / 19 € / 17 € / 17 €)

conception, chorégraphie et interprétation Aina Alegre
musique live Josep Tutusaus
lumière Jan Fedinger
conception espace James Brandily
costumes Andrea Otin
conseil artistique et dramaturgie Quim Bigas
régie générale et son Guillaume Olmeta
reprise régie son Nicolas Martz / Loan Gatto
conseil sur le mouvement Elsa Dumontel et Mathieu Burner
stagiaire Capucine Intrup
diffusion Colette Siri
production à la création Claire Nollez et Romain Courault

 

 

production STUDIO FICTIF
production déléguée Centre chorégraphique national de Grenoble
coproduction Projet ayant bénéficié du dispositif de résidence « La Fabrique Chaillot » – Chaillot–Théâtre national de la Danse (Paris), Atelier de Paris CDCN, Chorège | CDCN Falaise Normandie dans le cadre du dispositif « accueil studio », Centre chorégraphique national d’Orléans – direction Maud le Pladec, NEXT Festival, La rose des vents Scène nationale Lille Métropole Villeneuve d’Ascq
soutien DRAC Île-de-France dans le cadre de l’aide à la structuration 2019/2020
soutien et accueil en résidence el Graner centre de creació de dansa i arts vives Barcelone, La Place de la Danse – CDCN Toulouse/Occitanie, Tanzhaus Zurich, Mercat de les Flors Barcelone

 

Le Centre chorégraphique national de Grenoble est financé par la DRAC Auvergne-Rhône-Alpes / Ministère de la culture et de la communication, la Région Auvergne-Rhône-Alpes, le Département de l’Isère, Grenoble-Alpes Métropole

Chorégraphe, danseuse et performeuse, Aina Alegre s’intéresse à la création chorégraphique comme un terrain pour ouvrir des imaginaires autour du corps. Influencé par la fiction en tant que genre et pratique, son travail explore le corps dans des environnements plastiques et son écriture chorégraphique est étroitement liée au rythme et à la musique. Son travail s’intéresse aussi aux notions de mémoire et d’anthropologie du geste. Après une formation multidisciplinaire mêlant la danse, le théâtre et la musique à Barcelone, Aina Alegre intègre en 2007 le CNDC d’Angers. Elle articule ainsi des objets chorégraphiques construits à partir de différents médias : des pièces pour le plateau et des performances dans des espaces hybrides. En 2014, elle fonde à Paris la compagnie STUDIO FICTIF afin d’accompagner ses projets et créations. Depuis, son travail a été présenté dans différents pays comme l’Espagne, la France, l’Italie, la Belgique, la Grèce, la Suisse, l’Allemagne, le Pérou ou encore la Roumanie. En 2011, elle crée la performance LA MAJA DESNUDA DICE, cette proposition aboutit à la création de la pièce NO SE TRATA DE UN DESNUDO MITOLÓGICO (2012). Par la suite, elle crée DELICES (2015), LE JOUR DE LA BÊTE (2017) et LA NUIT NOS AUTRES (2019). En 2020, elle crée la pièce CONCRERTO en collaboration avec David Wampach et le solo R-A-U-X-A. En 2021, elle crée ÉTUDE 4, FANDANGO ET AUTRES CADENCES, au festival d’Avignon dans le cadre du programme « Vive le sujet ! » coproduit avec la SACD. En 2022, elle crée sa première grande pièce de groupe THIS IS NOT (AN ACT OF LOVE & RESISTANCE). En juin 2023, elle ouvre le Festival de Marseille avec PARADES & DÉSOBÉISSANCES, une pièce pour 100 amateurs et créera SWING MOTOR pièce pour le Jeune Ballet CNSMD de Lyon en novembre de la même année. Parallèlement aux projets scéniques, elle met en place depuis 2018 le projet de recherche et de performances ÉTUDES avec lequel elle rencontre des personnes et des territoires et collecte des récits et des danses autour des pratiques et danses liées à la gestuelle du martèlement et de la frappe. Elle travaille autour de la mémoire, de l’archive et utilise la parole comme moteur chorégraphique. En janvier 2023, Aina Alegre prend la codirection du Centre chorégraphique national de Grenoble en tandem avec l’interprète Yannick Hugron.

 

Né à Sitges (Barcelone) en 1980, Josep Tutusaus est musicien indépendant de jazz, leader de plusieurs groupes et compositeur. Il à étudié à l’ESMUC (Barcelone), à Codarts (Rotterdam) et à New-York. Il est professeur d’improvisation et d’ensemble instrumental au Conservatorio Superior del Liceo (Barcelone). Il a collaboré avec de nombreux musiciens et projets tels que Perico Sambeat Flamenco Big Band, Orchestre Jazz de Barcelone (BJO), Nicholas Payton, Roberto Fonseca et Raynald Colom. Il a enregistré avec Phil Woods, Jon Faddis et Miguel Poveda, Joan Chamorro et Andrea Motis, Ramon Mirabet… En 2015, il commence à expérimenter dans le domaine de la musique électronique et en 2019 il publie un E.P (disques flottants) sous l’alias Busty Fingers. En tant qu’artiste électronique, il se déplace entre des sons proches de la techno, mixés avec d’autres plus proches de l’IDM ou expérimental. Il travaille notamment avec du hardware, des séquenceurs, des synthés à boîte à rythmes, fx… Occasionnellement il collabore avec l’artiste électronique Grösso et crée des performances visuelles.

« Un solo surpuissant, entre pulsions ancestrales et robotique futuriste, martelant un rythme intemporel. Avec R-A-U-X-A, elle réussit à saisir cette strate fondamentale, irrésistible de la nature humaine qu’on tente de domestiquer et qui brûle sous la surface. Lutte et complicité entre régularité rythmique et éruptions spontanées tiennent le corps de l’interprète en haleine. »
Danser Canal historique, Thomas Hahn, JUIN 21

 

« Étonnante Aina Alegre, qui compose avec un environnement de haute définition une danse aussi brute et archaïque que délicate. Aina Alegre fait émerger une danse qui s’appuie sur le geste du martèlement. Tout son art consiste à combiner l’apparent archaïsme de ce parti-pris moteur avec d’étonnantes nuances, passant du frottement de pieds au frappé du sol, en passant par l’implication des bras qui donnent à l’espace sa pleine fermeté. »
La Terrasse, Nathalie Yokel, MAI 21

 

« Aina Alegre poursuit ses recherches sur l’hybridation et sa réflexion sur les alliances du corps dans l’ère post-humaniste. Ici pas de « nouvelles technologies » ni de troisième bras bionique. La chorégraphe traverse le temps à travers la répétition du mouvement (qu’elle nomme « martellement ») et la conscience des échos que le corps entretient avec cette technicité, corps-machine, corps-travail, corps-aliéné ou libéré.»
Ma Culture, Claire Astier, JAN.21

Distributions Crédits

conception, chorégraphie et interprétation Aina Alegre
musique live Josep Tutusaus
lumière Jan Fedinger
conception espace James Brandily
costumes Andrea Otin
conseil artistique et dramaturgie Quim Bigas
régie générale et son Guillaume Olmeta
reprise régie son Nicolas Martz / Loan Gatto
conseil sur le mouvement Elsa Dumontel et Mathieu Burner
stagiaire Capucine Intrup
diffusion Colette Siri
production à la création Claire Nollez et Romain Courault

 

 

production STUDIO FICTIF
production déléguée Centre chorégraphique national de Grenoble
coproduction Projet ayant bénéficié du dispositif de résidence « La Fabrique Chaillot » – Chaillot–Théâtre national de la Danse (Paris), Atelier de Paris CDCN, Chorège | CDCN Falaise Normandie dans le cadre du dispositif « accueil studio », Centre chorégraphique national d’Orléans – direction Maud le Pladec, NEXT Festival, La rose des vents Scène nationale Lille Métropole Villeneuve d’Ascq
soutien DRAC Île-de-France dans le cadre de l’aide à la structuration 2019/2020
soutien et accueil en résidence el Graner centre de creació de dansa i arts vives Barcelone, La Place de la Danse – CDCN Toulouse/Occitanie, Tanzhaus Zurich, Mercat de les Flors Barcelone

 

Le Centre chorégraphique national de Grenoble est financé par la DRAC Auvergne-Rhône-Alpes / Ministère de la culture et de la communication, la Région Auvergne-Rhône-Alpes, le Département de l’Isère, Grenoble-Alpes Métropole

Biographie

Chorégraphe, danseuse et performeuse, Aina Alegre s’intéresse à la création chorégraphique comme un terrain pour ouvrir des imaginaires autour du corps. Influencé par la fiction en tant que genre et pratique, son travail explore le corps dans des environnements plastiques et son écriture chorégraphique est étroitement liée au rythme et à la musique. Son travail s’intéresse aussi aux notions de mémoire et d’anthropologie du geste. Après une formation multidisciplinaire mêlant la danse, le théâtre et la musique à Barcelone, Aina Alegre intègre en 2007 le CNDC d’Angers. Elle articule ainsi des objets chorégraphiques construits à partir de différents médias : des pièces pour le plateau et des performances dans des espaces hybrides. En 2014, elle fonde à Paris la compagnie STUDIO FICTIF afin d’accompagner ses projets et créations. Depuis, son travail a été présenté dans différents pays comme l’Espagne, la France, l’Italie, la Belgique, la Grèce, la Suisse, l’Allemagne, le Pérou ou encore la Roumanie. En 2011, elle crée la performance LA MAJA DESNUDA DICE, cette proposition aboutit à la création de la pièce NO SE TRATA DE UN DESNUDO MITOLÓGICO (2012). Par la suite, elle crée DELICES (2015), LE JOUR DE LA BÊTE (2017) et LA NUIT NOS AUTRES (2019). En 2020, elle crée la pièce CONCRERTO en collaboration avec David Wampach et le solo R-A-U-X-A. En 2021, elle crée ÉTUDE 4, FANDANGO ET AUTRES CADENCES, au festival d’Avignon dans le cadre du programme « Vive le sujet ! » coproduit avec la SACD. En 2022, elle crée sa première grande pièce de groupe THIS IS NOT (AN ACT OF LOVE & RESISTANCE). En juin 2023, elle ouvre le Festival de Marseille avec PARADES & DÉSOBÉISSANCES, une pièce pour 100 amateurs et créera SWING MOTOR pièce pour le Jeune Ballet CNSMD de Lyon en novembre de la même année. Parallèlement aux projets scéniques, elle met en place depuis 2018 le projet de recherche et de performances ÉTUDES avec lequel elle rencontre des personnes et des territoires et collecte des récits et des danses autour des pratiques et danses liées à la gestuelle du martèlement et de la frappe. Elle travaille autour de la mémoire, de l’archive et utilise la parole comme moteur chorégraphique. En janvier 2023, Aina Alegre prend la codirection du Centre chorégraphique national de Grenoble en tandem avec l’interprète Yannick Hugron.

 

Né à Sitges (Barcelone) en 1980, Josep Tutusaus est musicien indépendant de jazz, leader de plusieurs groupes et compositeur. Il à étudié à l’ESMUC (Barcelone), à Codarts (Rotterdam) et à New-York. Il est professeur d’improvisation et d’ensemble instrumental au Conservatorio Superior del Liceo (Barcelone). Il a collaboré avec de nombreux musiciens et projets tels que Perico Sambeat Flamenco Big Band, Orchestre Jazz de Barcelone (BJO), Nicholas Payton, Roberto Fonseca et Raynald Colom. Il a enregistré avec Phil Woods, Jon Faddis et Miguel Poveda, Joan Chamorro et Andrea Motis, Ramon Mirabet… En 2015, il commence à expérimenter dans le domaine de la musique électronique et en 2019 il publie un E.P (disques flottants) sous l’alias Busty Fingers. En tant qu’artiste électronique, il se déplace entre des sons proches de la techno, mixés avec d’autres plus proches de l’IDM ou expérimental. Il travaille notamment avec du hardware, des séquenceurs, des synthés à boîte à rythmes, fx… Occasionnellement il collabore avec l’artiste électronique Grösso et crée des performances visuelles.

La presse en parle

« Un solo surpuissant, entre pulsions ancestrales et robotique futuriste, martelant un rythme intemporel. Avec R-A-U-X-A, elle réussit à saisir cette strate fondamentale, irrésistible de la nature humaine qu’on tente de domestiquer et qui brûle sous la surface. Lutte et complicité entre régularité rythmique et éruptions spontanées tiennent le corps de l’interprète en haleine. »
Danser Canal historique, Thomas Hahn, JUIN 21

 

« Étonnante Aina Alegre, qui compose avec un environnement de haute définition une danse aussi brute et archaïque que délicate. Aina Alegre fait émerger une danse qui s’appuie sur le geste du martèlement. Tout son art consiste à combiner l’apparent archaïsme de ce parti-pris moteur avec d’étonnantes nuances, passant du frottement de pieds au frappé du sol, en passant par l’implication des bras qui donnent à l’espace sa pleine fermeté. »
La Terrasse, Nathalie Yokel, MAI 21

 

« Aina Alegre poursuit ses recherches sur l’hybridation et sa réflexion sur les alliances du corps dans l’ère post-humaniste. Ici pas de « nouvelles technologies » ni de troisième bras bionique. La chorégraphe traverse le temps à travers la répétition du mouvement (qu’elle nomme « martellement ») et la conscience des échos que le corps entretient avec cette technicité, corps-machine, corps-travail, corps-aliéné ou libéré.»
Ma Culture, Claire Astier, JAN.21