l’œil ÉgarÉ

« Qu’on mette les menottes à Dieu, j’ai à l’interroger ! » Ainsi parle Victor Hugo qui questionne ciel et terre et sonde l’infini. D’un recueil de fragments, Muriel Vernet et Sébastien Depommier font émerger la pensée foudroyante d’un immense poème métaphysique.

Serions-nous une humanité égarée dans les plis de l’obéissance aux lois de l’univers ? Seul en scène, le saisissant Sébastien Depommier livre cette parole hugolienne plus que jamais contemporaine. Présence puissante et déchirée, il en porte la colère et les désarrois. En corps à corps avec le texte, entre contemplation et vertige, il offre l’image d’un Hugo qui se débat, cherchant le sens de l’être au monde. Magnifique d’intensité.

Saison 22/23
MER.1ER | JEU.2 | VEN.3 FÉV.
À 20H30 | SAUF JEU. À 19H
DURÉE 1H
À PARTIR DE 15 ANS
LIEUSALLE DE CRÉATION

TARIF C

?×
Plein tarif Tarif réduit Tarif abonné Tarif abonné réduit Tarif -12 ans
A+ 31 26 26 13 10  €
A 27 22 22 10 8  €
B 24 19 19 10 8  €
C 20 15 15 10 8  €
P&G 10 10 10 10 8  €
TS Tarif spécial
TAS Tarif L'Auditorium Seynod
(21 € / 14 € / 12 € / 10 € / 7 €)
TM Tarif Malraux, Scène nationale Chambéry Savoie
(25 € / 18 € / 12 €)
TU Tarif unique
EL Entrée libre

conception Sébastien Depommier et Muriel Vernet
texte Fragments poétiques de Victor Hugo d’après l’adaptation réalisée par Madeleine Marion et Redjep Mitrovitsa et du recueil d’André du Bouchet
avec Sébastien Depommier
mise en scène Muriel Vernet
régie générale, création lumière Julien Cialdella, Léo Vancutsem
créateur son Lucas Lelièvre
scénographie Daniel Martin
régie son Hadrien Marielle-Tréhoüart

 

 

production Compagnie Choses Dites
coproduction Lyncéus, Châteauvallon Scène nationale, Le Liberté – Scène nationale, Auditorium d’Annecy-Seynod, Théâtre Cinéma Le Cerisier de Cersay
création dans le cadre du Lyncéus Festival 2018, les 28, 29, 30 Juin et 1er Juillet
avec le soutien du Conseil Régional de Bretagne, du Conseil Départemental des Côtes-d’Armor, de la Ville de Binic-Étables-sur-mer, du Conseil Régional d’Auvergne-Rhône-Alpes, du Conseil Départemental de L’Isère, de la Ville de Meylan et de la Ville de Grenoble
remerciements Héxagone Scène Nationale – Arts Sciences, Compagnie Jean-Michel Rabeux – Paris, École Formation de l’acteur Auvray – Nauroy Paris, Marc et Danièle Depommier, Sébastien Lasserre, Marianne Casennave, ainsi que toutes les personnes qui ont participé à notre collecte de dons et qui ont soutenu cette création

Formé au Conservatoire d’Annecy puis au Conservatoire de Grenoble, Sébastien Depommier obtient son Diplôme d’Études Théâtrales en juin 2009. En 2009, il travaille pour le Conservatoire national supérieur d’art dramatique (CNSAD) en tant qu’assistant de La Tragédienne Amoureuse – d’Eugène Scibe, mise en scène de Michel Fau. Il entre en 2010 au CNSAD dans la classe de Jean-Damien Barbin (promotion 2013), et travaillera, entres autres, sous la direction de Christophe Maltot et de Philippe Calvario dans le cadre d’ateliers. En décembre 2012, il met en scène les élèves de sa promotion dans Caligula ou le joueur d’après Albert Camus. En 2014, il travaille pour L’Opéra de Metz Métropole sous la direction de Paul-Émile Fourny dans la mise en scène et l’adaptation du roman de Jean Teulé, Charly IX . Il travaille également à On ne badine pas avec l’amour de Musset dans le rôle de Perdican – de Christophe Maltot. Avec la compagnie Choses Dites, il travaille avec Muriel Vernet dans les spectacles Gibiers (matériaux/fragments) du Tempschantier artistique, À tout va d’après Gabily ; PhèdrePour Hippolyte, le jeune homme au fusil de Yannis Ritsos, Celui qui ne sait plus parler qu’il chante ! un cabaret intempestif, Mangeront-ils de Victor Hugo et La Pluie d’Été, un conte pour notre temps d’après Marguerite Duras. Depuis 2015, il codirige le Collectif Lyncéus et joue dans La Nef des fous et Un Règne, pièces écrites et mises en scène par Antonin Fadinard. Et également dans Et dans le regard, la Tristesse d’un paysage de Nuit d’après Marguerite Duras, Laisse la jeunesse tranquille de Côme de Bellescize, Les Sidérées d’Antonin Fadinard et Les Cœurs tétaniques de Sigrid Carré-Lecoindre, des mises en scène de Léna Paugam. Pour le Lyncéus Festival il met en scène en 2015 Ganoch’ Bepred un texte d’Emmylou Mulhmatter et en 2016, À l’Ouest une pièce de Clément Camar-Mercier et Babylone 1 – Les murs d’Argile d’Antonin Fadinard en 2017. Il travaille actuellement avec Charles Berling sur une adaptation de Vivre sa vie, de Jean-Luc Godard pour le théâtre.

Directrice artistique de la Compagnie Choses Dites, metteure en scène, comédienne et pédagogue, de triple formation – musique, danse, théâtre – Muriel Vernet s’est notamment formée à l’École du TNP de Chaillot à Paris avec Antoine Vitez, Madeleine Marion, Yannis Kokkos, Jean-Marie Winling. Comédienne depuis 1986 au théâtre et au cinéma, elle est metteure en scène et directrice artistique de la Compagnie Choses Dites depuis 1999.
Avec la Compagnie Choses Dites et au cours de nombreuses années de résidences d’artistes (Hexagone – Scène Nationale Art et Science de Meylan, Communauté de Commune Bièvre-Isère, Théâtre de Vienne), elle a porté à la scène plus d’une quinzaine de créations, grands formats et petites formes, essentiellement portant sur des écritures contemporaines ou intempestives, et plus d’une trentaine de lectures scéniques ; l’axe du travail de la Cie Choses Dites étant de croiser différents gestes artistiques (musique, danse, vidéo, cinéma) avec la « parole poétique », le travail de la Langue (théâtre, littérature, poésie). Les créations de Choses Dites : L’Échange de Paul Claudel, L’Épitre aux jeunes acteurs pour que la Parole soit rendue à la Parole d’Olivier Py, L’impossible Innocence du Monde, d’après Büchner, Kleist, Peter Handke, Grand et Petit de Botho Strauss, le Stabat Mater Furiosa de Jean-Pierre Siméon, Et si on jouait au Camion, Marguerite ? D’après le film Le Camion de Marguerite Duras, Rencontres avec le peintre Bram Van Velde de Charles Juliet, Phèdre de Yannis Rítsos, Gibiers du temps, et À tout va de Didier-Georges Gabily, Celui qui ne sait plus parler qu’il chante ! Cabaret intempestif, Mangeront-ils ? De Victor Hugo, La pluie d’été, ou un conte pour notre temps, d’après le roman de Marguerite Duras. Très investie également dans la transmission, Muriel Vernet enseigne depuis 1994. Notamment intervenante dans des Écoles nationales supérieures, elle enseigne également en Conservatoires (Conservatoire de Lyon, Conservatoire de Grenoble). Elle est actuellement directrice du département théâtre du Conservatoire d’Annecy et enseigne à l’École de formation d’acteurs Auvray-Nauroy à Paris.

« Un montage de fragments poétiques peu connus de Victor Hugo, écrits lors de sa période d’exil, que le comédien Sébastien Depommier, souvent vu sur les scènes de l’agglo il y a quelques années, incarne sous l’œil précis de la metteuse en scène Muriel Vernet. En découle un seul-en-scène intense. »
Le Petit Bulletin Grenoble, SEPT. 19

 

« Le talentueux Sébastien Depommier nous offre, en suspension entre la terre noire et la voûte étoilée, entre la contemplation et l’éblouissement, Hugo, exilé de lui-même, égaré dans les vertiges du cosmos et l’aporie de la connaissance. (…) Un seul en scène particulièrement bien conçu par Muriel Vernet et incarné avec intensité. »
La Vie, JUILL. 19

 

« Un spectacle indispensable pour ceux qui veulent découvrir une autre facette poétique de l’écriture de Victor Hugo, mis en scène et joué avec une humanité touchante dans ses questionnements, faiblesses et fulgurances d’espoir. A découvrir sans attendre ! »
Le Bruit du off, JUILL. 19

 

Ce texte et ce spectacle sont un éloge de l’indivisible, de l’individu, si nécessaires à notre époque qui coupe, sépare, étiquette, cloisonne, mondialise petitement et package le monde. Le souffle hugolien balaie ces petitesses à la lumière de la poésie (…) Jeu d’acteur ? Mise en scène ? Au couteau. Rien qui ne fasse sens et qui ne mette le texte à nu dans toute sa force et dans le déséquilibre créateurs. L’immensité du Verbe, quelques poignées de terre, d’humus, d’homme.
Move On, NOV. 19

À voir aussi

Distributions Crédits

conception Sébastien Depommier et Muriel Vernet
texte Fragments poétiques de Victor Hugo d’après l’adaptation réalisée par Madeleine Marion et Redjep Mitrovitsa et du recueil d’André du Bouchet
avec Sébastien Depommier
mise en scène Muriel Vernet
régie générale, création lumière Julien Cialdella, Léo Vancutsem
créateur son Lucas Lelièvre
scénographie Daniel Martin
régie son Hadrien Marielle-Tréhoüart

 

 

production Compagnie Choses Dites
coproduction Lyncéus, Châteauvallon Scène nationale, Le Liberté – Scène nationale, Auditorium d’Annecy-Seynod, Théâtre Cinéma Le Cerisier de Cersay
création dans le cadre du Lyncéus Festival 2018, les 28, 29, 30 Juin et 1er Juillet
avec le soutien du Conseil Régional de Bretagne, du Conseil Départemental des Côtes-d’Armor, de la Ville de Binic-Étables-sur-mer, du Conseil Régional d’Auvergne-Rhône-Alpes, du Conseil Départemental de L’Isère, de la Ville de Meylan et de la Ville de Grenoble
remerciements Héxagone Scène Nationale – Arts Sciences, Compagnie Jean-Michel Rabeux – Paris, École Formation de l’acteur Auvray – Nauroy Paris, Marc et Danièle Depommier, Sébastien Lasserre, Marianne Casennave, ainsi que toutes les personnes qui ont participé à notre collecte de dons et qui ont soutenu cette création

Biographie

Formé au Conservatoire d’Annecy puis au Conservatoire de Grenoble, Sébastien Depommier obtient son Diplôme d’Études Théâtrales en juin 2009. En 2009, il travaille pour le Conservatoire national supérieur d’art dramatique (CNSAD) en tant qu’assistant de La Tragédienne Amoureuse – d’Eugène Scibe, mise en scène de Michel Fau. Il entre en 2010 au CNSAD dans la classe de Jean-Damien Barbin (promotion 2013), et travaillera, entres autres, sous la direction de Christophe Maltot et de Philippe Calvario dans le cadre d’ateliers. En décembre 2012, il met en scène les élèves de sa promotion dans Caligula ou le joueur d’après Albert Camus. En 2014, il travaille pour L’Opéra de Metz Métropole sous la direction de Paul-Émile Fourny dans la mise en scène et l’adaptation du roman de Jean Teulé, Charly IX . Il travaille également à On ne badine pas avec l’amour de Musset dans le rôle de Perdican – de Christophe Maltot. Avec la compagnie Choses Dites, il travaille avec Muriel Vernet dans les spectacles Gibiers (matériaux/fragments) du Tempschantier artistique, À tout va d’après Gabily ; PhèdrePour Hippolyte, le jeune homme au fusil de Yannis Ritsos, Celui qui ne sait plus parler qu’il chante ! un cabaret intempestif, Mangeront-ils de Victor Hugo et La Pluie d’Été, un conte pour notre temps d’après Marguerite Duras. Depuis 2015, il codirige le Collectif Lyncéus et joue dans La Nef des fous et Un Règne, pièces écrites et mises en scène par Antonin Fadinard. Et également dans Et dans le regard, la Tristesse d’un paysage de Nuit d’après Marguerite Duras, Laisse la jeunesse tranquille de Côme de Bellescize, Les Sidérées d’Antonin Fadinard et Les Cœurs tétaniques de Sigrid Carré-Lecoindre, des mises en scène de Léna Paugam. Pour le Lyncéus Festival il met en scène en 2015 Ganoch’ Bepred un texte d’Emmylou Mulhmatter et en 2016, À l’Ouest une pièce de Clément Camar-Mercier et Babylone 1 – Les murs d’Argile d’Antonin Fadinard en 2017. Il travaille actuellement avec Charles Berling sur une adaptation de Vivre sa vie, de Jean-Luc Godard pour le théâtre.

Directrice artistique de la Compagnie Choses Dites, metteure en scène, comédienne et pédagogue, de triple formation – musique, danse, théâtre – Muriel Vernet s’est notamment formée à l’École du TNP de Chaillot à Paris avec Antoine Vitez, Madeleine Marion, Yannis Kokkos, Jean-Marie Winling. Comédienne depuis 1986 au théâtre et au cinéma, elle est metteure en scène et directrice artistique de la Compagnie Choses Dites depuis 1999.
Avec la Compagnie Choses Dites et au cours de nombreuses années de résidences d’artistes (Hexagone – Scène Nationale Art et Science de Meylan, Communauté de Commune Bièvre-Isère, Théâtre de Vienne), elle a porté à la scène plus d’une quinzaine de créations, grands formats et petites formes, essentiellement portant sur des écritures contemporaines ou intempestives, et plus d’une trentaine de lectures scéniques ; l’axe du travail de la Cie Choses Dites étant de croiser différents gestes artistiques (musique, danse, vidéo, cinéma) avec la « parole poétique », le travail de la Langue (théâtre, littérature, poésie). Les créations de Choses Dites : L’Échange de Paul Claudel, L’Épitre aux jeunes acteurs pour que la Parole soit rendue à la Parole d’Olivier Py, L’impossible Innocence du Monde, d’après Büchner, Kleist, Peter Handke, Grand et Petit de Botho Strauss, le Stabat Mater Furiosa de Jean-Pierre Siméon, Et si on jouait au Camion, Marguerite ? D’après le film Le Camion de Marguerite Duras, Rencontres avec le peintre Bram Van Velde de Charles Juliet, Phèdre de Yannis Rítsos, Gibiers du temps, et À tout va de Didier-Georges Gabily, Celui qui ne sait plus parler qu’il chante ! Cabaret intempestif, Mangeront-ils ? De Victor Hugo, La pluie d’été, ou un conte pour notre temps, d’après le roman de Marguerite Duras. Très investie également dans la transmission, Muriel Vernet enseigne depuis 1994. Notamment intervenante dans des Écoles nationales supérieures, elle enseigne également en Conservatoires (Conservatoire de Lyon, Conservatoire de Grenoble). Elle est actuellement directrice du département théâtre du Conservatoire d’Annecy et enseigne à l’École de formation d’acteurs Auvray-Nauroy à Paris.

La presse en parle

« Un montage de fragments poétiques peu connus de Victor Hugo, écrits lors de sa période d’exil, que le comédien Sébastien Depommier, souvent vu sur les scènes de l’agglo il y a quelques années, incarne sous l’œil précis de la metteuse en scène Muriel Vernet. En découle un seul-en-scène intense. »
Le Petit Bulletin Grenoble, SEPT. 19

 

« Le talentueux Sébastien Depommier nous offre, en suspension entre la terre noire et la voûte étoilée, entre la contemplation et l’éblouissement, Hugo, exilé de lui-même, égaré dans les vertiges du cosmos et l’aporie de la connaissance. (…) Un seul en scène particulièrement bien conçu par Muriel Vernet et incarné avec intensité. »
La Vie, JUILL. 19

 

« Un spectacle indispensable pour ceux qui veulent découvrir une autre facette poétique de l’écriture de Victor Hugo, mis en scène et joué avec une humanité touchante dans ses questionnements, faiblesses et fulgurances d’espoir. A découvrir sans attendre ! »
Le Bruit du off, JUILL. 19

 

Ce texte et ce spectacle sont un éloge de l’indivisible, de l’individu, si nécessaires à notre époque qui coupe, sépare, étiquette, cloisonne, mondialise petitement et package le monde. Le souffle hugolien balaie ces petitesses à la lumière de la poésie (…) Jeu d’acteur ? Mise en scène ? Au couteau. Rien qui ne fasse sens et qui ne mette le texte à nu dans toute sa force et dans le déséquilibre créateurs. L’immensité du Verbe, quelques poignées de terre, d’humus, d’homme.
Move On, NOV. 19

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