VIA INJABULO

Leur dynamisme jaillit de leur fureur de vivre ! Les sept danseurs électriques des Via Katlehong ont porté la danse pantsula – lutte contestataire – bien au-delà de son township d’origine, près de Johannesbourg. Entre rythmes d’Afrique du Sud et pulsations urbaines, entre gumboots, hip-hop ou clubbing, Amala Dianor et Marco Da Silva Ferreira les propulsent au croisement des cultures : un moment 100 % vivifiant !

Adepte des rencontres enrichissantes, la joyeuse bande de danseurs des Via Katlehong a choisi, pour ce spectacle, de faire appel à deux talents européens de la danse. Deux univers singuliers pour une soirée tournée vers la joie de danser et le désir de partager. Partir des individus et briser toute forme d’assignation, tel est le credo d’Amala Dianor, dont les chorégraphies célèbrent le métissage et l’abolition des frontières. Pour Marco Da Silva Ferreira, parce que danser est intimement lié à la construction sociale, sa pièce reflète et sublime les échos d’une rébellion qui, passant par les corps désarticulés, s’affranchit de toute règle. Les Via Katlehong, tout feu tout flamme, sont prêts à embraser le plateau et la grande salle de Bonlieu !

Saison 22/23
à voir en famille

DJ SET • MAR.6 DÉC. DE 22H À 23H30
GRATUIT SANS RÉSERVATION

À l’issue de la représentation du 6 décembre, Thato Qofela, membre de la Cie Via Katlehong, installe ses platines dans les halls de Bonlieu pour un DJ set endiablé assuré par les danseurs de la compagnie. Une nouvelle occasion de faire la fête ensemble !

MAR.6 ET MER.7 DÉC.
À 20H30
DURÉE 1H ENTRACTE COMPRIS
À PARTIR DE 8 ANS
LIEUGRANDE SALLE

TARIF A

?×
Plein tarif Tarif réduit Tarif abonné Tarif abonné réduit Tarif -12 ans
A+ 31 26 26 13 10  €
A 27 22 22 10 8  €
B 24 19 19 10 8  €
C 20 15 15 10 8  €
P&G 10 10 10 10 8  €
TS Tarif spécial
TAS Tarif L'Auditorium Seynod
(21 € / 14 € / 12 € / 10 € / 7 €)
TM Tarif Malraux, Scène nationale Chambéry Savoie
(25 € / 18 € / 12 €)
TU Tarif unique
EL Entrée libre

chorégraphie
première partie – førm Inførms Marco Da Silva Ferreira
deuxième partie – Emaphakathini Amala Dianor
avec Julia Burnham, Katleho Lekhula, Monicca Magoro, Lungile Mahlangu, Tshepo Mohlabane, Kgadi Motsoane, Thato Qofela et Abel Vilakazi
musique førm Inførms Jonathan Uliel Saldanha
musique Emaphakathini Awir Leon
lumières Cárin Geada
costumes, stylisme førm Inførms Dark Dindie styling concept
costumes, stylisme Emaphakathini Julia Burnham
régisseur général Alexander Farmer
directeurs de projet Buru Mohlabane et Steven Faleni (Via Katlehong) diffusion Damien Valette
coordination Louise Bailly

 

 

 

 

production Via Katlehong Dance, Damien Valette Prod
coproduction Chaillot Théâtre National de la Danse, Théâtre de la Ville – Paris, Maison de la Danse – Lyon, Festival DDD – Teatro Municipal do Porto, Le Grand T – Théâtre de Loire Atlantique, Créteil – Maison des Arts, Festival d’Avignon, Espace 1789 – Scène conventionnée danse de Saint-Ouen
merci à la ville d’Ekurhuleni Département du sport, des loisirs, des arts et de la culture

 

 

 

 

 

 

 

 

Après un parcours de danseur hip hop, Amala Dianor intègre en 2000 l’École supérieure du Centre National de Danse Contemporaine d’Angers. Dès 2002 et pendant 10 ans, il travaille comme interprète pour des chorégraphes de renom aux univers variés (Régis Obadia, Farid Berki, Abou Lagraa, Georges Momboye, Françoise et Dominique Dupuy, Hafiz Dhaou et Aicha M’Barek, Emanuel Gat…). En 2011, il remporte le deuxième prix du jury au concours Reconnaissance pour sa première chorégraphie, intitulée Crossroad et crée sa compagnie en 2012.
Le chorégraphe est très vite identifié dans le monde de la danse pour la singularité de son écriture élégante et organique qui s’inscrit dans une recherche formelle sur le mouvement, à la croisée des styles. Glissant d’une grammaire à l’autre avec virtuosité (hip hop, néo-classique, contemporain, afro-contemporaine…), il dépouille les techniques chorégraphiques de leurs dimensions spectaculaires pour ne conserver que les mouvements bruts. Grâce à ce processus de déconstruction, il permet aux interprètes d’expérimenter de nouvelles voies gestuelles. Attiré par la rencontre et le dialogue entre les êtres, il déploie une danse-fusion qui hybride les formes et ouvre une poétique de l’altérité.
Parmi la quinzaine de pièces figurant au répertoire de sa Compagnie, il interprète notamment son solo Man Rec (2014), le duo Extension (2014) avec la star du break BBoy Junior ou le trio Quelque-part au Milieu de l’infini (2016). En 2019, il signe sa première grande forme pour 9 danseurs auxquels il transmet sa gestuelle métissée, intitulée The Falling Stardust et actuellement encore en tournée. Depuis 2014, il travaille avec la complicité du compositeur électro-soul Awir Léon qui crée les musiques originales de ses spectacles. En 2020, il est chorégraphe invité sur Urgence, une création transverse théâtre-danse signée par la Cie HKC, qui verra le jour à la Biennale de la danse 2021. En 2021, c’est la création du trio Point Zéro qu’il interprète avec ses amis danseurs (et chorégraphes) Johanna Faye et Mathias Rassin et celle d’un solo Wo-Man pour une interprète avec laquelle il prolonge au féminin l’écriture de son propre solo Man Rec (pièces accueillis à Bonlieu en avril 21). En 2021, à la recherche de nouveaux publics connectés, il s’associe au plasticien Grégoire Korganow et invente une série de courts-métrages de création intitulée Ciné-Danse actuellement en développement. Il s’engage parallèlement pour la formation de danseurs préprofessionnels en France puis en Afrique de l’Ouest avec le projet Siguifin, création collective avec Ladji Koné, Alioune Diagne et Naomi Fall, pour 9 danseurs du Burkina-Faso, du Mali et di Sénégal, dont la Première in situ aura lieu à June Events au Palais de la Porte Dorée dans le cadre d’Africa 2020 en mai 2021, puis au plateau à Suresnes Cités Danse en 2022 et est soutenue dans le cadre de Big Pulse (Europe créative). Il accompagne volontiers la diffusion de ses pièces de l’organisation d’ateliers avec des danseurs amateurs ou de master class avec des danseurs professionnels.

Marco Da Silva Ferreira est né en 1986 à Santa Maria da Feira (Portugal). Il est diplômé de physiothérapie. Artiste professionnel depuis 2008, il a dansé entre autres avec André Mesquita, Hofesh Shechter, Sylvia Rijmer, Tiago Guedes, Victor Hugo Pontes, Paulo Ribeiro. Marco a travaillé comme assistant artistique de Victor hugo Pontes pour Fall et Se alguma vez precisares da minha vida, vem e toma-a. En 2014 il a été assistant sur le mouvement dans la pièce de théâtre Hamlet de Mala Voadora. Depuis, il collabore avec d’autres artistes pour de petites co-créations.
Son travail de chorégraphe se développe autour des danses existantes dans l’environnement urbain. C’est une recherche continue sur le sens de la danse qui émerge aujourd’hui, représentée de manière abstraite et autobiographique.
Les pièces les plus marquantes de la carrière de Marco sont HU(R)MANO (2013) qui faisait partie de la promotion 2015 d’Aerowaves et a été présentée dans des festivals internationaux à Barcelone, Mercat des las Flors ; Paris, Atelier Carolyn Carlson (June Events) ; Rio de Janeiro, Festival Panora ; Lublin Dance Theatre, Pologne ; Londres, The Place, Currency Festival ; Meylan, l’hexagone ; Festival (re)connaissance, Grenoble ; Lyon, Les Subsistances.
BROTHER (2016) a été créée au Teatro Municipal do Porto et faisait également partie de la sélection d’Aerowaves en 2018. La tournée internationale a été longue : Paris, Théâtre des Abbesses ; Biennale de Lyon ; Julidans, Amsterdam ; Hellenic Festival, Athènes ; Charleroi Danse ; La Passerelle, scène nationale de Saint-Brieuc ; Scène Conventionnée Danse, Pau ; Centre de Développement Chorégraphique National, Strasbourg ; Espace 1789, Paris ; Interplay Festival, Turin, Italie ; Le Grand T, Nantes ; Théâtre Jean Vilar, Paris ; Teatros del Canal, Madrid ; Kinneksbond, Centre Culturel Mamer, Luxembourg ; Le Quartz, Scène nationale de Brest ; Dansens Hus, Oslo. Cette pièce a reçu plusieurs critiques de médias spécialisés qui ont renforcé la reconnaissance de l’auteur.
Bisonte (2019) a été créée au Teatro Municipal do Porto et présentée dernièrement au Teatro Municipal São Luiz, Lisbonne ; La Raffinerie, Bruxelles ; PT’19 à Montemor-o-novo et devait avoir en 2020 une tournée internationale …
Sur la saison 2018/2019 Marco était artiste associé au Teatro Municipal do Porto. Il est devenu artiste associé au Centre chorégraphique national de Caen en Normandie pour les années 2019, 2020 et 2021.

Créée en 1992, la compagnie Via Katlehong Dance, menée par Buru Mohlabane et Steven Faleni, tire son nom du township de Katlehong dans l’East Rand, un de ces quartiers déshérités où est née la culture contestataire pantsula. Nourrie d’une forte identité communautaire, Via Katlehong Dance poursuit une mission éducative, culturelle et sociale à l’attention des jeunes d’Afrique du Sud. La compagnie a été plusieurs fois récompensée par des prix internationaux (FNB Vita Dance Umbrella, Gauteng Dance Showcase, KTV Most Brilliant Achievement, Gauteng MEC Develo-pment Award, etc.) pour ses créations mélangeant de façon inédite les traditions pantsula et d’autres danses communautaires d’Afrique du Sud, comme le gumboots et le steps. Dans tous ses spectacles, la compagnie Via Katlehong Dance défend la culture pantsula dont elle est issue. Dans les années 60-70, sous le régime de l’apartheid en Afrique du Sud, les populations rurales noires sont déplacées vers les grandes villes et regroupées dans les townships. C’est dans ces ghettos, où règnent chômage et criminalité, que va naître la culture pantsula, à laquelle s’identifie toute la jeunesse des townships. Comme le hip hop aux États-Unis et en Europe, la culture pantsula est un style de vie, recouvrant mode, musique, danse, codes gestuels et parler. Et comme le hip hop, elle trouve son terrain d’expression dans la rue. Dans les années 1990, alors qu’une Afrique du Sud multiraciale se met lentement en place, la compagnie Via Katlehong Dance poursuit le combat protestataire en faveur des jeunes des quartiers pauvres à travers ses spectacles et performances qui combinent la danse pantsula, sorte de hip hop non acrobatique mais virtuose par sa rapidité, la tap dance (claquettes percussives avec des chaussures ferrées), le step (claquettes proches du time step américain) et le gumboot, une danse de mineurs à base de frappes des mains sur les cuisses et les mollets. Ces danses sont exécutées ensemble dans une énergie et un rythme commun. En criant, en sifflant, en frappant des pieds et des mains, l’assistance participe à cette fête bourrée de dynamisme et de fureur de vivre.

« Canettes de jus de fruits ou de bière (sans alcool !) qui font pschitt, Via Injabulo (« vers la joie », en zoulou), de la compagnie sud-africaine Via Katlehong, remplit au quart de tour sa mission de divertissement hip-hop de haute volée. A peine les huit interprètes se plantent-ils en regardant les spectateurs les yeux dans les yeux, que ça part sec. Techniciens hors pair et tout aussi merveilleux ambianceurs, onomatopées zouloues par-ci, claquements de langue par-là, ils sont remontés, offensifs, drôles aussi, et retournent une salle comme une crêpe en la mettant toujours de leur côté.  »
Le Monde, Rosita Boisseau, le 14 JUILL. 22

 

 

« Via Katlehong, joyeuse et vivifiante compagnie de danse d’Afrique du Sud, passe commande à deux chorégraphes que sont Marco da Silva Ferreira et Amala Dianor, afin d’orchestrer deux pièces présentées pour une soirée mémorable. On trouve dans ce spectacle la plus belle expérience et émotion qu’un spectateur puisse recevoir : la fureur de vivre. (…) Ces huit danseurs crient la vie, la liberté et l’inclusion. Leur corps, dont la différence de carrure, de forme ou de style donnent la définition de la singularité, font l’expérience d’un métissage explosif. Leur joie d’être là et de danser, leur générosité de partage avec le public, débordent de la scène. C’est alors que nos neurones miroirs entrent en transe. On se met à gesticuler frénétiquement sur notre sage siège de spectateur. (…) La danse est ici hautement émancipatrice. L’énergie collective que les interprètes déploient est hors-norme. Sur-investis à trois mille pour cent, ils exécutent des pas d’une complexité redoutable, virtuoses par leur rapidité, à base de footstep, de tap dance et de gumboot (danse percussive qui fait frapper les mains sur tout ce qu’elles trouvent). Ils s’encouragent, se sifflent, paradent, se toisent, se moquent, parlent un peu, rigolent beaucoup. Leur art devient un mode de vie, une manière lumineuse et si magnifiquement affirmée d’être au monde.  »
Un fauteuil pour l’orchestre,  le 14 JUILL. 22

 

« Invités par la Compagnie Via Katlehong, les chorégraphes Marco da Silva Ferreira et Amala Dianor enflamment la cour minérale de l’université d’Avignon avec un duo de spectacles gorgé d’énergie, de joie de vivre et de technicité. »
RESMUSICA.COM, Marion Perez, le 15 JUILL. 22

 

 

« Via Injabulo est une rencontre pleine d’espoir et d’énergie. C’est aussi l’expression d’une jeunesse post-apartheid, à la fois exaltée, vibrante, en colère, qui n’hésite plus à libérer les mémoires douloureuses et à rêver d’un meilleur avenir. »
Libération, Patricia Huon, le 7 JUILL. 22

 

 

À voir aussi

Distributions Crédits

chorégraphie
première partie – førm Inførms Marco Da Silva Ferreira
deuxième partie – Emaphakathini Amala Dianor
avec Julia Burnham, Katleho Lekhula, Monicca Magoro, Lungile Mahlangu, Tshepo Mohlabane, Kgadi Motsoane, Thato Qofela et Abel Vilakazi
musique førm Inførms Jonathan Uliel Saldanha
musique Emaphakathini Awir Leon
lumières Cárin Geada
costumes, stylisme førm Inførms Dark Dindie styling concept
costumes, stylisme Emaphakathini Julia Burnham
régisseur général Alexander Farmer
directeurs de projet Buru Mohlabane et Steven Faleni (Via Katlehong) diffusion Damien Valette
coordination Louise Bailly

 

 

 

 

production Via Katlehong Dance, Damien Valette Prod
coproduction Chaillot Théâtre National de la Danse, Théâtre de la Ville – Paris, Maison de la Danse – Lyon, Festival DDD – Teatro Municipal do Porto, Le Grand T – Théâtre de Loire Atlantique, Créteil – Maison des Arts, Festival d’Avignon, Espace 1789 – Scène conventionnée danse de Saint-Ouen
merci à la ville d’Ekurhuleni Département du sport, des loisirs, des arts et de la culture

 

 

 

 

 

 

 

 

Biographie

Après un parcours de danseur hip hop, Amala Dianor intègre en 2000 l’École supérieure du Centre National de Danse Contemporaine d’Angers. Dès 2002 et pendant 10 ans, il travaille comme interprète pour des chorégraphes de renom aux univers variés (Régis Obadia, Farid Berki, Abou Lagraa, Georges Momboye, Françoise et Dominique Dupuy, Hafiz Dhaou et Aicha M’Barek, Emanuel Gat…). En 2011, il remporte le deuxième prix du jury au concours Reconnaissance pour sa première chorégraphie, intitulée Crossroad et crée sa compagnie en 2012.
Le chorégraphe est très vite identifié dans le monde de la danse pour la singularité de son écriture élégante et organique qui s’inscrit dans une recherche formelle sur le mouvement, à la croisée des styles. Glissant d’une grammaire à l’autre avec virtuosité (hip hop, néo-classique, contemporain, afro-contemporaine…), il dépouille les techniques chorégraphiques de leurs dimensions spectaculaires pour ne conserver que les mouvements bruts. Grâce à ce processus de déconstruction, il permet aux interprètes d’expérimenter de nouvelles voies gestuelles. Attiré par la rencontre et le dialogue entre les êtres, il déploie une danse-fusion qui hybride les formes et ouvre une poétique de l’altérité.
Parmi la quinzaine de pièces figurant au répertoire de sa Compagnie, il interprète notamment son solo Man Rec (2014), le duo Extension (2014) avec la star du break BBoy Junior ou le trio Quelque-part au Milieu de l’infini (2016). En 2019, il signe sa première grande forme pour 9 danseurs auxquels il transmet sa gestuelle métissée, intitulée The Falling Stardust et actuellement encore en tournée. Depuis 2014, il travaille avec la complicité du compositeur électro-soul Awir Léon qui crée les musiques originales de ses spectacles. En 2020, il est chorégraphe invité sur Urgence, une création transverse théâtre-danse signée par la Cie HKC, qui verra le jour à la Biennale de la danse 2021. En 2021, c’est la création du trio Point Zéro qu’il interprète avec ses amis danseurs (et chorégraphes) Johanna Faye et Mathias Rassin et celle d’un solo Wo-Man pour une interprète avec laquelle il prolonge au féminin l’écriture de son propre solo Man Rec (pièces accueillis à Bonlieu en avril 21). En 2021, à la recherche de nouveaux publics connectés, il s’associe au plasticien Grégoire Korganow et invente une série de courts-métrages de création intitulée Ciné-Danse actuellement en développement. Il s’engage parallèlement pour la formation de danseurs préprofessionnels en France puis en Afrique de l’Ouest avec le projet Siguifin, création collective avec Ladji Koné, Alioune Diagne et Naomi Fall, pour 9 danseurs du Burkina-Faso, du Mali et di Sénégal, dont la Première in situ aura lieu à June Events au Palais de la Porte Dorée dans le cadre d’Africa 2020 en mai 2021, puis au plateau à Suresnes Cités Danse en 2022 et est soutenue dans le cadre de Big Pulse (Europe créative). Il accompagne volontiers la diffusion de ses pièces de l’organisation d’ateliers avec des danseurs amateurs ou de master class avec des danseurs professionnels.

Marco Da Silva Ferreira est né en 1986 à Santa Maria da Feira (Portugal). Il est diplômé de physiothérapie. Artiste professionnel depuis 2008, il a dansé entre autres avec André Mesquita, Hofesh Shechter, Sylvia Rijmer, Tiago Guedes, Victor Hugo Pontes, Paulo Ribeiro. Marco a travaillé comme assistant artistique de Victor hugo Pontes pour Fall et Se alguma vez precisares da minha vida, vem e toma-a. En 2014 il a été assistant sur le mouvement dans la pièce de théâtre Hamlet de Mala Voadora. Depuis, il collabore avec d’autres artistes pour de petites co-créations.
Son travail de chorégraphe se développe autour des danses existantes dans l’environnement urbain. C’est une recherche continue sur le sens de la danse qui émerge aujourd’hui, représentée de manière abstraite et autobiographique.
Les pièces les plus marquantes de la carrière de Marco sont HU(R)MANO (2013) qui faisait partie de la promotion 2015 d’Aerowaves et a été présentée dans des festivals internationaux à Barcelone, Mercat des las Flors ; Paris, Atelier Carolyn Carlson (June Events) ; Rio de Janeiro, Festival Panora ; Lublin Dance Theatre, Pologne ; Londres, The Place, Currency Festival ; Meylan, l’hexagone ; Festival (re)connaissance, Grenoble ; Lyon, Les Subsistances.
BROTHER (2016) a été créée au Teatro Municipal do Porto et faisait également partie de la sélection d’Aerowaves en 2018. La tournée internationale a été longue : Paris, Théâtre des Abbesses ; Biennale de Lyon ; Julidans, Amsterdam ; Hellenic Festival, Athènes ; Charleroi Danse ; La Passerelle, scène nationale de Saint-Brieuc ; Scène Conventionnée Danse, Pau ; Centre de Développement Chorégraphique National, Strasbourg ; Espace 1789, Paris ; Interplay Festival, Turin, Italie ; Le Grand T, Nantes ; Théâtre Jean Vilar, Paris ; Teatros del Canal, Madrid ; Kinneksbond, Centre Culturel Mamer, Luxembourg ; Le Quartz, Scène nationale de Brest ; Dansens Hus, Oslo. Cette pièce a reçu plusieurs critiques de médias spécialisés qui ont renforcé la reconnaissance de l’auteur.
Bisonte (2019) a été créée au Teatro Municipal do Porto et présentée dernièrement au Teatro Municipal São Luiz, Lisbonne ; La Raffinerie, Bruxelles ; PT’19 à Montemor-o-novo et devait avoir en 2020 une tournée internationale …
Sur la saison 2018/2019 Marco était artiste associé au Teatro Municipal do Porto. Il est devenu artiste associé au Centre chorégraphique national de Caen en Normandie pour les années 2019, 2020 et 2021.

Créée en 1992, la compagnie Via Katlehong Dance, menée par Buru Mohlabane et Steven Faleni, tire son nom du township de Katlehong dans l’East Rand, un de ces quartiers déshérités où est née la culture contestataire pantsula. Nourrie d’une forte identité communautaire, Via Katlehong Dance poursuit une mission éducative, culturelle et sociale à l’attention des jeunes d’Afrique du Sud. La compagnie a été plusieurs fois récompensée par des prix internationaux (FNB Vita Dance Umbrella, Gauteng Dance Showcase, KTV Most Brilliant Achievement, Gauteng MEC Develo-pment Award, etc.) pour ses créations mélangeant de façon inédite les traditions pantsula et d’autres danses communautaires d’Afrique du Sud, comme le gumboots et le steps. Dans tous ses spectacles, la compagnie Via Katlehong Dance défend la culture pantsula dont elle est issue. Dans les années 60-70, sous le régime de l’apartheid en Afrique du Sud, les populations rurales noires sont déplacées vers les grandes villes et regroupées dans les townships. C’est dans ces ghettos, où règnent chômage et criminalité, que va naître la culture pantsula, à laquelle s’identifie toute la jeunesse des townships. Comme le hip hop aux États-Unis et en Europe, la culture pantsula est un style de vie, recouvrant mode, musique, danse, codes gestuels et parler. Et comme le hip hop, elle trouve son terrain d’expression dans la rue. Dans les années 1990, alors qu’une Afrique du Sud multiraciale se met lentement en place, la compagnie Via Katlehong Dance poursuit le combat protestataire en faveur des jeunes des quartiers pauvres à travers ses spectacles et performances qui combinent la danse pantsula, sorte de hip hop non acrobatique mais virtuose par sa rapidité, la tap dance (claquettes percussives avec des chaussures ferrées), le step (claquettes proches du time step américain) et le gumboot, une danse de mineurs à base de frappes des mains sur les cuisses et les mollets. Ces danses sont exécutées ensemble dans une énergie et un rythme commun. En criant, en sifflant, en frappant des pieds et des mains, l’assistance participe à cette fête bourrée de dynamisme et de fureur de vivre.

La presse en parle

« Canettes de jus de fruits ou de bière (sans alcool !) qui font pschitt, Via Injabulo (« vers la joie », en zoulou), de la compagnie sud-africaine Via Katlehong, remplit au quart de tour sa mission de divertissement hip-hop de haute volée. A peine les huit interprètes se plantent-ils en regardant les spectateurs les yeux dans les yeux, que ça part sec. Techniciens hors pair et tout aussi merveilleux ambianceurs, onomatopées zouloues par-ci, claquements de langue par-là, ils sont remontés, offensifs, drôles aussi, et retournent une salle comme une crêpe en la mettant toujours de leur côté.  »
Le Monde, Rosita Boisseau, le 14 JUILL. 22

 

 

« Via Katlehong, joyeuse et vivifiante compagnie de danse d’Afrique du Sud, passe commande à deux chorégraphes que sont Marco da Silva Ferreira et Amala Dianor, afin d’orchestrer deux pièces présentées pour une soirée mémorable. On trouve dans ce spectacle la plus belle expérience et émotion qu’un spectateur puisse recevoir : la fureur de vivre. (…) Ces huit danseurs crient la vie, la liberté et l’inclusion. Leur corps, dont la différence de carrure, de forme ou de style donnent la définition de la singularité, font l’expérience d’un métissage explosif. Leur joie d’être là et de danser, leur générosité de partage avec le public, débordent de la scène. C’est alors que nos neurones miroirs entrent en transe. On se met à gesticuler frénétiquement sur notre sage siège de spectateur. (…) La danse est ici hautement émancipatrice. L’énergie collective que les interprètes déploient est hors-norme. Sur-investis à trois mille pour cent, ils exécutent des pas d’une complexité redoutable, virtuoses par leur rapidité, à base de footstep, de tap dance et de gumboot (danse percussive qui fait frapper les mains sur tout ce qu’elles trouvent). Ils s’encouragent, se sifflent, paradent, se toisent, se moquent, parlent un peu, rigolent beaucoup. Leur art devient un mode de vie, une manière lumineuse et si magnifiquement affirmée d’être au monde.  »
Un fauteuil pour l’orchestre,  le 14 JUILL. 22

 

« Invités par la Compagnie Via Katlehong, les chorégraphes Marco da Silva Ferreira et Amala Dianor enflamment la cour minérale de l’université d’Avignon avec un duo de spectacles gorgé d’énergie, de joie de vivre et de technicité. »
RESMUSICA.COM, Marion Perez, le 15 JUILL. 22

 

 

« Via Injabulo est une rencontre pleine d’espoir et d’énergie. C’est aussi l’expression d’une jeunesse post-apartheid, à la fois exaltée, vibrante, en colère, qui n’hésite plus à libérer les mémoires douloureuses et à rêver d’un meilleur avenir. »
Libération, Patricia Huon, le 7 JUILL. 22

 

 

À voir aussi