Gavin Bryars
Gavin Bryars est un musicien et compositeur de musique post-minimaliste britannique né le 16 janvier 1943. Son œuvre manie des univers musicaux variés, comprenant ensembles vocaux, quatuors à cordes, concertos et opéras (Dido and Orfeo, Marilyn Forever). De ses débuts dans le free jazz en tant que contrebassiste jusqu’à ses opéras, son travail est guidé par un souci d’expérimentation et d’épure des formes. Il revisite l’histoire de la musique occidentale, de la musique médiévale jusqu’au rock en passant par le jazz et la musique romantique. Après des études de philosophie et de composition, il forme en 1964 le Joseph Holbrooke Trio avant d’abandonner l’improvisation pour se consacrer à la composition. Auprès de compositeurs comme John Cage ou Cornelius Cardew, il découvre de nouvelles manières d’appréhender la musique – le mélange des textures sonores et les protocoles hérités de Fluxus. Mélangeant enregistrements sur bande magnétique et écriture instrumentale, il crée des morceaux comme The Sinking of the Titanic (1969) ou Jesus’ Blood Never Failed Me Yet (1971), qui le font connaître du grand public. Gavin Bryars a collaboré avec de nombreux artistes scéniques, comme Bob Wilson, qui a mis en scène son premier opéra Medea (1981), ou encore des chorégraphes comme Merce Cunningham, Lucinda Childs (Four Elements, 1990), ou Carolyn Carlson. Enseignant au Portsmouth College of Art, il a contribué à la création du Portsmouth Sinfonia au début des années 1960 – orchestre insolite mêlant musiciens et non-musiciens, dont le principe est de jouer le répertoire classique sans forcément savoir jouer d’un instrument. Ses recherches mêlant inventivité et humour lui valent d’intégrer le Collège de Pataphysique, société de recherches savantes et inutiles. En 2023, il crée un concerto pour clavecin, Liverpool, après ses concertos pour saxophone, violoncelle, piano, violon ou contrebasse.
Après les directions de Françoise Adret et Yorgos Loukos, Julie Guibert a placé son mandat sous le signe d’une attention renouvelée à la singularité des interprètes. Avec Cédric Andrieux, le Ballet de l’Opéra de Lyon poursuit son exploration des écritures chorégraphiques contemporaines, en faisant dialoguer les répertoires et les formes. Fort de l’héritage du Ballet, Cédric Andrieux entend à son tour en faire la maison des grands chorégraphes d’hier, d’aujourd’hui et de demain. La saison 2023–2024, audacieuse, a vu Marcos Morau revisiter La Belle au bois dormant ; Merce Cunningham a été célébré avec la reprise de deux pièces fondamentales, Beach Birds et BIPED, et les écritures les plus marquantes du XXIe siècle ont occupé une place importante, avec en particulier Christos Papadopoulos. Cette dynamique se poursuit lors de la saison 2024–2025 avec notamment des pièces de Mette Ingvartsen, Rachid Ouramdane, Trisha Brown, Jan Martens, Jiří Kylián, Ohad Naharin, Nacera Belaza, Noé Soulier et Lucinda Childs. Attachée à son territoire mais désireuse de rayonner à l’international, la compagnie transmet avec passion l’histoire de la danse et contribue à l’écrire, en résonance permanente avec les questionnements de notre époque.
Après les directions de Françoise Adret et Yorgos Loukos, Julie Guibert a placé son mandat sous le signe d’une attention renouvelée à la singularité des interprètes. Avec Cédric Andrieux, le Ballet de l’Opéra de Lyon poursuit son exploration des écritures chorégraphiques contemporaines, en faisant dialoguer les répertoires et les formes. Fort de l’héritage du Ballet, Cédric Andrieux entend à son tour en faire la maison des grands chorégraphes d’hier, d’aujourd’hui et de demain. La saison 2023–2024, audacieuse, a vu Marcos Morau revisiter La Belle au bois dormant ; Merce Cunningham a été célébré avec la reprise de deux pièces fondamentales, Beach Birds et BIPED, et les écritures les plus marquantes du XXIe siècle ont occupé une place importante, avec en particulier Christos Papadopoulos. Cette dynamique se poursuit lors de la saison 2024–2025 avec notamment des pièces de Mette Ingvartsen, Rachid Ouramdane, Trisha Brown, Jan Martens, Jiří Kylián, Ohad Naharin, Nacera Belaza, Noé Soulier et Lucinda Childs. Attachée à son territoire mais désireuse de rayonner à l’international, la compagnie transmet avec passion l’histoire de la danse et contribue à l’écrire, en résonance permanente avec les questionnements de notre époque.