Raphaëlle Boitel
Née en 1984, Raphaëlle Boitel commence le théâtre à l’âge de six ans. Repérée par Annie Fratellini, elle intègre à huit ans l’École Nationale des Arts du Cirque Fratellini. De 1998 à 2010, elle travaille avec James Thierrée et s’illustre dans La Symphonie du Hanneton et La Veillée des Abysses. En parallèle, elle se produit comme interprète au théâtre, au cinéma, dans des films télévisés, des événements, des vidéoclips et sur de longues périodes dans différents cabarets à New York, Miami et Londres. En 2012, elle collabore avec Aurélien Bory sur Géométrie de Caoutchouc et fonde sa propre compagnie. En 2013, elle met en scène son premier spectacle, Consolations, avec trois artistes de l’Académie Fratellini, et chorégraphie l’opéra Macbeth à la Scala de Milan, mis en scène par Giorgio Barberio-Corsetti. Depuis, elle a créé L’Oublié(e) (2014), 5es Hurlants (2015), un solo en forme courte, La Bête Noire (2017), puis sa troisième grande création, La Chute des Anges (2018). En 2019, elle invente Horizon, un spectacle en extérieur dédié aux bâtiments patrimoniaux, joué sur les toits et terrasses de l’Opéra National de Bordeaux. En 2020, elle crée Un contre Un, son premier spectacle jeune public, et met en scène la 32e promotion du CNAC avec Le Cycle de l’Absurde. En 2021, elle adapte Un contre Un en version live avec un quatuor à cordes et crée une nouvelle grande forme, Ombres Portées. En 2022, elle met en scène Horizon – Cathédrale Saint-Front à Périgueux dans le cadre de la 39e édition du festival Mimos. En 2023, elle crée Horizon – Palais Royal à Paris, l’un des trois projets majeurs des Olympiades culturelles des Jeux Olympiques de 2024. Depuis son premier spectacle et à travers les opéras auxquels elle a collaboré, Raphaëlle Boitel cherche à développer un langage chorégraphique original. Ce langage s’invente à partir des relations humaines et du quotidien. Il repose sur un vocabulaire mêlant danse, théâtre, cinéma et arts du cirque. Elle y convoque toutes les émotions, la virtuosité, la contorsion, et la connexion entre les interprètes, dans une écriture métaphorique où chaque détail compte. Son univers visuel s’appuie sur un important travail de la lumière. Elle espère que ce langage scénique sera un vecteur de réflexion, d’émerveillement et d’émotion.