Neapolis Ensemble
Type de tarif | Plein tarif | Tarif réduit | Tarif abonné plein | Tarif abonné réduit | Tarif - 12 ans |
TARIF SPÉCIAL | 36€ | 29€ | 29€ | 25€ | 18€ |
TARIF A | 29€ | 24€ | 24€ | 14€ | 10€ |
TARIF B | 23€ | 18€ | 18€ | 10€ | 8€ |
TARIF PETITS ET GRANDS | 10€ | 10€ | 10€ | 10€ | 8€ |
AUDITORIUM SEYNOD MAMU TSHI | 21€ | 14€ | 12€ | 10€ | 7€ |
BRISE GLACE DRAGA | 29€ | 27€ | 25€ | 23€ | 23€ |
THÉÂTRE DES COLLINES À L’ÉCART | 10€ | 10€ | 10€ | 10€ | 10€ |
Pour saluer la mémoire de Pasolini, écrivain visionnaire dont on fête le 50e anniversaire de la mort, le Neapolis Ensemble conçoit un concert-spectacle mêlant à la musique populaire napolitaine la littérature, le cinéma et les dessins d’Ernest Pignon-Ernest. Une partition portée par les chants traditionnels à laquelle se joignent les mots du poète. Portrait en creux d’une ville, d’un homme, d’une forme de révolte disparue et pourtant essentielle.
Neapolis chante Naples, son peuple-tribu qui vit dans le ventre de cette grande ville penchée sur la mer, ses rythmes, ses couleurs changeantes, son répertoire revendicatif.
Sur les murs de la cité, on peut voir les dessins iconiques du plasticien Ernest Pignon-Ernest qui a fait de la rue le lieu même d’un art éphémère qui en exalte la mémoire, les événements ou les mythes. Ses dessins coups de poing, enracinés dans le réel, soulignent drames et destins de notre temps. Au cœur de l’Ensemble, la voix chaleureuse de Maria Marone, tout en sensualité, glisse la mélancolie des amours impossibles, se fait mordante pour conter les luttes sociales, ou s’endiable brusquement dans le débit torrentiel des tarentelles. Sur scène, on retrouve la démesure d’une métropole volcanique. En guise de fil rouge, les musiciens se laissent guider par un texte de Pasolini, une mise en garde sur les possibles dictatures à venir, les fascismes futurs. Un écrit de 1962 sidérant de lucidité.
Au programme
Tarantella di Montemarano (traditionnel)
Li Sarracini adorano lu sole (anonyme, 1570, Bibliothèque de Paris)
‘E Spingule francese (anonyme)
Tammurriata Bella Figliola (traditionnel du Vésuve)
La Leggenda del lupino (R. De Simone, trad.)
La Santa Allegrezza (R. De Simone)
Vulesse addeventare ‘nu brigante (E. Bennato – C. D’Angiò)
Moresca mia (traditionnel, XVIe siècle)
Antidotum Tarantulae (Athanasius Kircher, 1641)
Tarantella del ‘600 (anonyme, XVIIe siècle)
Tammurriata alli uno (traditionnel du Vésuve)
Palummella (anonyme, XIXe siècle)
Ballo Cantato per voce e mandoloncello (E. Bennato – C. D’Angiò)
‘O Diavolo s’arrecreja (E. Bennato – C. D’Angiò)
Moresca nuova (traditionnel XVIe siècle)
Lo Guarracino (anonyme)
Canna Austina (R. De Simone, trad.)
Distribution
Voix Maria Marone
Mandolines Nunzio Veneruso
Guitares Giuseppe Copia
Percussions Raffaele Filaci
Guitare et basse Valerio Mola
Flûtes et direction musicale Fabio Soriano
Production du documentaire Se torno Collettivo Sikozell
Vidéo
« Le Neapolis Ensemble ressuscite les chants populaires de Naples, restituant toute leur force subversive. Loin des roucoulades pour touristes. Cet ambitieux travail sur des pièces composées entre 1200 et 1974 rend hommage à Naples et à son peuple maltraité, humilié, à cet incroyable phare pluriséculaire de la péninsule, troisième ville d’Europe jusqu’à l’unité italienne, qui la laissa exsangue. Ritournelles mélancoliques, tarentelles effrénées, chansons tour à tour grinçantes et insouciantes, déplorations déchirantes, chaque pièce est un bijou d’ironie, d’amertume ou de souffrance. [...] C’est exactement cela, la musique napolitaine : la joie, la tristesse, la vie, la mort, toujours sur le fil du rasoir. Mais avec de grandes brassées de soleil. »
Télérama, Xavier Lacavalerie
« […] dans l’immense capharnaüm de la sono mondiale, une perle musicale. La musique, à cette hauteur de la recherche, est tout simplement civilisation. Le Neapolis Ensemble, à découvrir absolument. »
L’Humanité, Charles Silvestre
« Musicalement, Neapolis est un heureux mélange entre tradition et modernité : il se dispense du renfort d’éclairages clinquants, d’effets à tout va… Rien que le substantiel. Alliée à l’énergie dévorante de Maria Marone, le groupe fonce à travers son show, alternant amour, désespoir, révolte et lucidité. Pas une once de pacotille dans tout cela. Tout sonne juste. »
Dernières Nouvelles d’Alsace, Guy Greder